Chapitre 4

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Partie 1.

De l'autre côté.

Ce matin, je suis réveillée par les hurlements de ma tante qui me demande de m'habiller. Même si je ne comprends pas, je me prépare, enfilant une robe blanche en moins de dix minutes. Je descends les escaliers jusqu'à la porte. Tante Sarah m'attrape la main, me fusille de son regard sévère et ordonne :

- Ferme les yeux !

Je fronce les sourcils et face à son insistance, je m'exécute. Deux secondes plus tard, elle donne un autre ordre :

- Tu peux les ouvrir.

J'ouvre les yeux et je suis étonnée de faire face à un grand bâtiment blanc. Sur la façade on peut voir quatre colonnes à égales distance qui tiennent le toit de la bâtisse. Un grand escalier d'une centaine de marches nous permet d'atteindre la grande et unique porte qui mène à l'intérieur. Alors qu'on passe les grandes portes de bois, j'interroge :

- Ou est ce qu'on est ?

Sarah se tourne vers moi, soupire et répond :

- Au conseil ! Il y a une séance importante pour toi aujourd'hui !

- Importante pour moi ? Pourquoi ?

Ma tante lève les yeux au ciel et reprend sa marche en me snobant.

Nous sommes assises dans la plus grande salle du conseil, la salle principale, celle présidé par l'autorité elle-même. La salle ressemble à un tribunal. Au fond, il y a les fauteuils de la cour. Au dernier rang et en hauteur, celui de l'autorité, centré et imposant. Devant, il y a six autres fauteuils, plus bas d'un étage. Touchant le sol et au premier rang, il y a 2 autres fauteuils, positionnés de manière à ce que le fauteuil au dessus soit centré entre. Au centre, on trouve un fauteuil et un bureau, sur lequel est installé un ordinateur, ça doit être la place du greffier. Il y a un vide d'environ un mettre avant une barrière en bois. Une allée centrale divise de range de bands. Collé à la barrière, il y a deux bureaux avec micros et fauteuils en cuir.

Ma tante et moi somme assises sur des fauteuils du coté droit. J'ai la sensation d'être l'accusée.

Je regarde la décoration faite de gravure et sculpture, en majorité blanche et noire.

L'horloge au fond, au dessus, de l'autorité, annonce 10h. De nombreuses personnes entrent par la porte derrière nous et s'installent sur les bancs. Les membres de la cour entre dans l'ordre hiérarchique. Au niveau un, il y a à chaque fois un homme et une femme qui s'installent. Au deuxième niveau, il y a 3 hommes, 3 femmes. C'est 18 personnes sont habillées avec classe, dans des tons claires pour les femmes et plutôt sombre pour les hommes. A 10h15, l'autorité entre enfin, vêtue d'un long manteau blanc et capuche sur la tête. A son entrée, tout le monde se lève. Je suis le mouvement. Il se place devant son fauteuil et des mains, il fait signe à l'assemblée de s'asseoir. Il enlève sa capuche, dévoilant son visage et s'assoit.

Avant de fixer tante Sarah, je m'exclame :

- Grand-père ?

Tante Sarah met son doigt devant sa bouche pour me faire comprendre qu'il faut que je taise.

Les chuchotements s'amplifient dernière nous et avec sa puissante voix, l'autorité, mon grand-père donc exige :

- Silence ! J'ai dit... Silence !

Le silence règne. On pourrait entendre une mouche volée.

L'autorité parle de nouveau :

- Nous sommes réunis ici, suite à la demande de ma fille, Sarah Campbell, qui a une requête à exprimer. Je te laisse donc la parole !

The Other SideWhere stories live. Discover now