Commencer une nouvelle vie. (OITNB fanfiction)

Partie 53 La foudre retombe.

Dès qu'Alex m'a dit que c'était la petite amie de Donna j'avais immédiatement cherché à quoi elle ressemblait et elle est là, assise dans le bar où je travaille.

Elle tourna la tête et me vis, elle finit son verre.

...- Serveuse, un autre !

Je m'approchai d'elle et la resservit, faisant mine de ne pas savoir qui c'était.

...- Arrête ton cinéma. Je sais que tu sais qui je suis.

P- Non vous devez faire erreur, je ne vois pas qui vous êtes mademoiselle.

...- Ah non ? Et bien on va faire connaissance alors. Que dirais-tu d'une balade ?

P- Il est 21h et je suis en plein service.

...- En fait je ne te demande pas ton avis si tu vois ce que je veux dire.

Elle me montra discrètement l'arme qu'elle avait sur elle. Bordel mais pourquoi est-ce si facile de se procurer une arme en Amérique ?! Des cinglés comme elle en achètent et voilà le résultat !

P- Mon patron ne me laissera pas sortir.

Jack- Sortir où ?

Je n'avais pas vu que Jack venait d'arriver.

...- Bonjour je suis Jenny, la cousine de Piper. Je viens d'arriver en ville et je ne suis là que pour quelques jours, et je me demandais si vous autoriseriez Piper à quitter plus tôt le travail pour que je passe du temps avec ?

Elle lui fit un sourire mielleux. Heureusement que Jack à une dent contre moi, au moins il va refuser !

J- Comment refuser ça à une aussi charmante demoiselle ? Chapman tu peux partir !

P- Mais je dois finir à minuit normalement !

J- Discute pas tu rattraperas tes heures ! Aller !

Je soupirai et enlevai mon tablier, Jenny affichait un air satisfait.

Jack- Hum sinon vous voulez boire un verre avec moi demain charmante demoiselle ?

Jenny- Euh non désolée je vais passer tout mon temps avec ma cousine ! Hein Piper ?

P- Hum.

Jenny- Bon au revoir !

Elle me prit par le bras et on sortit du bar. Une fois dehors je me défis de son étreinte.

P- Putain pauvre tarée va ! Qu'est-ce que tu me veux ?

J- Ah tu as retrouvé la mémoire ? C'est plutôt cool !

P- J'ai pas de temps à perdre avec toi !

Je commençai à partir, elle me tira le bras et mis son flingue dans mon dos.

J- Où tu vas ? Je t'ai dis qu'on allait faire une balade ! Essaye encore une fois de te barrer et je te bute !

Je déglutis péniblement et me résignai à la suivre.

J- C'est bien.

On monta dans une voiture et celle-ci démarra.

P- Où on va ?!

J- Partout et nulle part, en fait c'est juste pour pouvoir discuter tranquillement.

P- J'ai rien à dire à une folle dans ton genre !

Elle ria.

J- Tant mieux parce que j'avais prévu de parler et que tu m'écoutes !

Je ne répondis pas et levai les yeux au ciel.

J- Bon tout d'abord j'ai appris qu'Alex s'est remise de ses blessures ? Elle est du genre coriace !

P- T'es un monstre.

J- Tu sais Piper, elle m'avait agacé à me prendre pour une conne, quand j'ai appris que c'était de sa faute si ma copine est en prison, comment dire je ne l'ai pas très bien pris !

Elle disait ça sur un ton calme, trop calme, elle jouait avec son pistolet.

P- Tu veux quoi bordel ?!

J- Qu'à sa sortie elle travaille pour moi, j'ai repris l'affaire de Donna. C'est la moindre des choses qu'elle puisse faire sinon je la bute.

P- Les flics sont sur tes traces, tu vas te faire coffrer !

Elle ricana.

J- Je ne crois pas non, j'ai des relations, et puis crois-moi qu'aucunes de vous deux ne va me dénoncer ou ça va mal se finir. Du genre comme ça :

Elle cola le flingue contre ma tempe et enclencha le chargeur, je fermai les yeux.

Elle appuya sur la gâchette et je reteins mon souffle.

J- PAN !

Elle explosa de rire et je réouvris les yeux.

J- Sauf que ce sera pour de vrais tu vois le genre ?

Elle est capable de tout cette fille...

P- Ou... Oui...

J- Bieeen. Alors je te laisse le soin d'en parler à Alex d'accord ?

Je ne répondis pas.

J- Réponds !

Elle me mit un coup de crosse dans la figure, je sentis que je saignais de la lèvre.

P- Oui.

J- Bien. Bon tu vois je suis gentille je t'ai ramené chez vous, vu que je sais où vous habitez !

Elle a dit ça sur un ton menaçant et je sortis de la voiture qui redémarra aussitôt.

Quelle merde putain !

Je rentrai chez moi et pris mon téléphone, j'avais un appel manqué d'Alex, je la rappelai.

A- Allo Pipes ?

P- Coucou...

A- Comment ça se fait que tu me rappel si tôt tu n'es pas au travail ?

P- Je ne me sentais pas très bien, j'ai préféré rentrer.

A- Cet enculé t'a laissé partir ?

P- Oui faut croire qu'il à peut-être une part d'humanité enfouie sous toute cette crasse.

A- Mouais.

Je n'avais pas la force de lui en parler ce soir comme ça au téléphone.

A- Tu es sûre que ça va ?

P- Oui, comme je te dis je suis juste barbouillée et j'ai mal à la tête.

A- D'accord. Tu me manques Pipes ! Vivement demain !

P- Tu me manques aussi, je viens dès la première heure !

A- Oui, j'aurai les résultats le plus tôt possible.

P- Ca va aller, tu es une battante Vause !

A- Ouais, la charogne ça ne se tue pas comme ça !

Elle rigola et moi aussi.

A- Bon faut que je te laisse les infirmières m'engueule depuis tout à l'heure elles me font chier !

P- Alex et son bon caractère le retour !

A- Je te jure vivement que je sorte de ce putain d'hôpital !

P- Oui...

A- Bon allé, je t'aime Pipes, à demain, fais attention à toi !

P- Je t'aime aussi, à demain repose-toi bien !

Elle raccrocha et je montai dans ma chambre, je me posai immédiatement sur mon lit, je n'ai pas la force de faire autre chose.