La fille à capuche {terminé}

Chapitre 34

Pendant tout le voyage, personne n'a parlé. C'était très bizarre comme ambiance, je n'aime vraiment pas me retrouver dans une situation comme celle-ci. Ça m'est déjà arrivé évidemment, mais j'essayais toujours de faire ou dire un truc pour détendre l'atmosphère. Sauf que là, vu le contexte bah je ne peux pas.

On nous emmènent, le gang et moi, en garde-à-vu. J'ai un peu peur de me retrouver dans le même endroit que Le Chef. Je sais qu'il viendra me "parler" pour essayer de comprendre mais je n'ai aucune preuve pour lui montrer que ce n'est pas moi qui ai appelé les flics. Il y a juste ma promesse, c'est tout. Et le connaissant ce n'est amplement pas suffisant.

Nous sommes arrivés a la gendarmerie.
Tout le gang, moi compris, est placé en file indienne devant un comptoir. Je suppose que c'est l'accueil.

Je vois que Le Chef est le premier de la file.

"- Bon tout le monde m'écoute!" nous dis un policier "vous allez resté ici, on vous appellera un par un pour vous interroger."

*la vérité il vous a trop pris pour des élèves. Il a cru qu'on était à l'école ou quoi ou qu'est-ce?!* j'avoue!

En fait je suis un peut rassurer mais en même temps un peu inquiet.
Je suis rassuré parcequ'étant dans l'accueil, personne peu venir me parler, à part un policier bien sure, mais ça je n'ai pas trop trop peur.
Par contre je suis un peu inquiet parce que justement il y a plein de gendarmes qui nous fixe, on ne peut pas faire un geste sans qu'ils soient prêt à pointer leurs armes sur nous.

•••

Je crois que ça fait plus ou moin deux heures et demi que je suis ici, c'est trop horrible, personne ne parle, personne ne bouge, personne ne fait quelques chose mise à part le récepteur de l'accueil. Le temps passe très lentement quand tout le monde ne fait que t'observer.

Moi je pense, je réfléchis. C'est la meilleure solution pour ne pas mourir d'ennuis.  J'en vien donc à la conclusion suivante: étant donné que ça fait vien déjà 13 personnes qui se sont fait interrogées et que personne n'est revenu, je suppose que nous sommes tous obligés de passer au moin 5 heures en cellules.
Après ce n'est qu'une hypothèse, comme dirait mon prof de science adoré.

"- toi là-bas! Vien ici!"

On me parle enfin, enfin, Apres tous ce temps sans ne serais ce que entendre la voie d'une autre personne!

"-aller lève toi!"

Oups encore dans ma tête. C'est fou comme je me parle trop à moi même.

Je me lève et suis se flics, gendarme, poulet, policier, employer juridique, employer pour la patrie, pour la nation.
Et oui tous ça à la fois!

Nous arrivons dans une pièce rectangle tout en gris donc bonjour l'ambiance quoi! Avec juste une grande table qui occupe plus de la moitié de la pièce à elle toute seule. Un homme m'y attends (je suppose).

"- asseyez-vous." me dis cet homme "comment vous appelez-vous?"

Okeeee même pas de bonjour, la politesse s'oubli de nos jours!

"- bonjour je m'appelle Nathan Korzak."  lui repondis je

Héhé ouais mon gars je suis poli moi!

"- mmh..." il me dévisage, j'aime pas ça! " bonjour." finit il par lâcher "qu'el âge avez-vous Monsieur Korzak?"

"- j'ai 17 ans et je suis en terminale."

Tout en inscrivant des choses sur son morceau de papiers, l'interrogateur semblât surpris que je lui révèle tout sans soucis.

"- et pouvez-vous me dire qui était la fille qui a dû aller à l'hôpital?"

Va t' il me croire? Telle est la question.

"- bien sûr, elle s'appelle Zara Parker, elle a mon âge, elle est dans mon lycée et c'est ma meilleur amie."

L'interrogateur écrit tellement vite sur sa feuille que je crois qu'il va perdre sa main droite à force... Mais apparemment elle tien!

"- et pourquoi était elle avec vous dans cette cabane?" me demanda il

"- parce qu'aujourd'hui, elle n'était pas à l'école du coup j'ai été lui apporter ses cours, lorsque j'ai vu qu'un homme assez dodu, pour rester poli, la frappait et l'insultait. J'ai donc été l'emmener dehors pour la mettre à l'abris mais cet homme nous suivait en voiture. Du coup j'ai décidé d'aller dans la foret pour pas mettre en danger la famille."

"Intéressant" fit il dans sa barbe "et pouvez vous me décrire cet homme?"

"- moui, comme je vous l'ai dis il est assez dodu, il a une babre de trois jours, le haut de son crâne est chauve mais il a encore quelques cheveux blanc sur les côtés de sa tête. Et il a une tête d'alcoolo!"

Le policier note tout se que je dis, il avale les paroles pour les recrachées sur le papier. Je crois qu'il va faire un portrait robot...

"- est ce que je peux vous poser une seule question?" lui demandais je

Il se retourne vers moi l'air surpris de cette demande.

"- euhm oui, aller y!"

"- à quoi ressemblait la personne qui nous a dénoncé?"

Il me regarde droit dans les yeux, se lève sans perdre se contact et finalement me dis

"- plus ou moin à ce que vous venez de décrire."

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Bonsoir les gens,
Comme prévu un chapitre aujourd'hui il est un peu long mais j'espère quand même qu il vous plaira.
Bisous 💓
Gundi