Franz

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Après sa rédaction ses mains étaient devenues toutes bleues à cause du froid, il les secoua, souffla pour tenter de les réchauffer. Il alla apporter sa lettre à un officier, qui le dévisagea tout en regarda ses mains d'un air effaré, peut-être à cause de ce qu'il avait fait lors de la trêve de Noël, on lui avait pourtant interdit de sortir de la tranchée, mais sa curiosité était plus forte que lui, il n'avait pas été puni par chance, grâce à la suite enthousiaste de cette soirée mais les supérieurs ne le voyaient plus d'un bon œil. Le supérieur ne dit rien, et s'en alla rapidement avec une once de colère en lui, Franz le regarda s'éloigner à travers la tranchée neigeuse. Après cela il décida d'aller se coucher, il eut du mal à s'endormir le froid était beaucoup trop intente, et les soldats tremblaient sans arrêt.

Le matin de bonne heure, il est temps de partir pour les soldats ils dirigent vers la Picardie, pour cette bataille interminable : La Bataille de la Somme. Le seul réconfort des soldats et le beau temps, mais ils n'ont plus le courage... Plus le courage d'exterminer des gars comme eux, ils n'ont plus aucune forme humaine, tout ce qu'ils voient maintenant c'est l'uniforme ennemi qu'ils doivent chasser comme s'ils chassaient un lapin. C'est horrible pour eux de ne pas savoir s'ils vont mourir ou si la vie va être juste avec eux, malgré qu'ils soient devenus des machines à tuer ils espèrent s'en sortir... A chaque assaut Franz était terrifié, le bruit incessant des canons lui perçait l'oreille et il n'en pouvait plus... Il a perdu sa dignité, ainsi que quelques amis, mais il lui reste ses deux plus proches amis, mais l'un deux Hilf est très malade et il a peur pour lui... Franz ne cesse de penser à pourquoi la vie l'a épargné et a laissé les autres mourir? Les Canadiens sont venus en aide aux Français qui étaient déjà plus nombreux mais à cet instant la tâche des Allemands a été beaucoup plus difficile.


A l'heure où je vous écris votre fils Franz a été exécuté pour s'être mutilé lui-même la jambe gauche pour pouvoir revenir vous voir et son Anelie.. C'est avec rage et déserpoir que je vous annonce le décés de Franz. Il a été surprit, dénoncé et jugé pour mutilation volontaire. Je partage votre chagrin et tient a vous accompagner dans votre deuil. Je suis un de ses plus fidèles ami, j'en suis si attristé, je comprendrai votre tristesse, j'en suis désolé.. Je ne savais en aucun cas qu'il allait faire cela sinon j'aurais tenté de le résonner.. Mes sincères condoléances..

Vous recevrez un courrier du Caporal d'ici quelques jours..

Mille excuses.. Je vous embrasse, Thomas.​


Histoire de deux soldats ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant