Chapitre 42 ETHAN

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Mike a disparu avec Abigaël une intuition me dit qu'ils ont quitté le club depuis un petit moment ces deux-là. Quand à Jack depuis que cette fille l'a alpagué, il n'a plus donné signe de vie. Je retourne au bar et décide de me commander un dernier verre avant de partir. Je m'apprête à passer commande lorsque quelqu'un me tape sur l'épaule, je me tourne et reconnais cette fille rousse qui était venue me saluer le soir de la réception chez les Curtis.

-Bonsoir !
-Bonsoir !
Je plisse les yeux, son nom m'échappe...
-Darcy Howard ! me dit-elle.
Elle lit dans mes pensées.
-C'est ça Darcy ! je n'étais plus trop sûr de moi.
Darcy me jette un regard langoureux, elle porte une robe moulante de couleur mauve qui met en valeur ses formes généreuses et surtout ses seins qui ont l'air de vouloir s'échapper de sa robe, elle est perchée sur des hauts talons noirs.
-Vous êtes tout seul ? me demande-t-elle.
-J'étais avec des amis mais je crois qu'ils m'ont faussé compagnie.
-Tant mieux pour moi alors.
Elle sourit, elle pose son bras sur le bar et m'observe en penchant la tête sur le coté.
-Vous ne m'avez jamais appelé, je vous avais pourtant donné ma carte.
Ta carte est partie à la poubelle le soir même ou je t'ai rencontré, d'habitude j'aime ce genre d'approche, directe, c'est comme ça que j'ai toujours fonctionné ! Mais aujourd'hui ça me laisse complètement froid... Une seule chose accapare toutes mes pensées depuis que j'ai posé mon pied sur le territoire américain et la seule chose que je veux en ce moment c'est Emma !
-ça ne m'intéresse pas !
Elle pose sa main sur mon bras.
-Ah oui... je peux peut-être faire quelque chose pour y remédier...
Qu'est-ce qu'elle n'a pas compris dans ce que je viens de dire ?
-Non je crois pas !
Elle retire sa main de mon bras visiblement déçue par ma réponse, je me tourne vers le barman qui me demande ce que je prends.
-Un whisky.
Il pose un verre devant moi et le rempli, je le règle et bois une gorgée.
Darcy s'est rapprochée de moi elle n'a pas l'air de vouloir capituler, son corps est à quelques centimètres de moi, bon sang elle s'est aspergé de parfum son odeur envahi tout l'espace, elle sent ces parfums trop sucrés que beaucoup de filles portent, elle pose sa main sur mon épaule.
-Allez ! Vous avez l'air d'avoir besoin de vous détendre, je suis assez douée pour défaire les méchantes tensions, je pourrais dans un premier temps vous faire un massage par exemple pour faire partir toutes ces vilaines tensions.
J'ai autant envie de me faire masser par cette rousse que de me faire masser par une hyène enragée. Je retire sa main de mon épaule, non merci ça ne m'intéresse pas !
-Non ça va aller !
-Allez je suis sûre que ça peut vous faire du bien.
-Je vous ai dit non !

Pour lui... Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant