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26 juin 2016, point de vue Omniscient

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26 juin 2016, point de vue Omniscient


La brune entra dans sa chambre d'hôtel et posa son sac avant de se laisser tomber sur le lit deux places qui se trouvait au milieu de la pièce. Elle fixa le plafond blanc, laissant ses pensées divaguer. C'était ce soir. Et elle n'avait toujours pas pris sa décision. Certes, elle était à Paris et allait venir au match, mais pour ce qui était de la suite, elle n'en savait rien.

Elle resta un long moment allongée avant de sortir de la chambre et de quitter l'hôtel afin d'aller faire un tour dehors. Il était seulement dix heures et demi et des tas de personnes dans les rues étaient prêts pour ce soir. Une bonne humeur régnait dans les rues parisiennes malgré les bouchons et les klaxons.

Alessia marcha dans la capitale, profitant du beau temps. Lorsque son ventre commença à crier famine, elle se rendit dans un petit bistro tranquille et déjeuna. Une télévision était accrochée à un des murs, derrière le bar. Les informations passaient et des sujets fut sur l'Euro 2016 qui se jouait en France. La française tourna la tête et posa ses yeux sur la télévision. Des images sur les matchs de l'équipe française passèrent avant de faire des gros plans sur quelques joueurs dont le capitaine du nom d'Hugo, Olivier Giroud et lui.

La brune fixa l'écran. On le voit jouer et sourire. Son sourire lui avait manqué. En y réfléchissant, il n'y avait pas que ça qui lui avait manqué. La façon d'arquer son sourcil lorsqu'il insinuait des choses, quand il fronçait les sourcils lorsqu'il ne comprenait pas, sa façon de froncer le nez quand il n'était pas convaincu par une chose, ses yeux bleus dans lesquels elle aimait se plonger, ses pupilles qui brillaient comme lorsqu'il était sorti du manège à sensation à la fête foraine deux ans plus tôt, son sourire Colgate laissant voir ses dents parfaitement alignées, son rire enfantin, ou bien encore sa voix légèrement grave. Tout ça lui avait manqué.





* * * * *





Habillée d'un pantalon noir troué au niveau des genoux et du maillot floqué au nom de Paul, Alessia cherchait sa place dans les gradins. Elle patienta jusqu'au début du match en repensant aux conversations qu'elle avait eu avec sa mère et son frère, aux paroles d'Antoine il y a quelques jours, à sa relation avec le footballeur, mais aussi avec le mannequin. Elle tentait de trouver la réponse.

Les deux équipes firent apparition sur le terrain et chantèrent les hymnes. Les Irlandais avaient l'air concentré tout comme les Français. Le coup d'envoi fut donné et rapidement, grâce à un penalty, l'Irlande ouvra le score. Le match commençait mal pour les Français qui, tout au long de la première mi-temps, ne parvinrent pas à égaliser le score. C'est à la toute fin des quarante-cinq minutes qu'un penalty pour l'équipe française eu lieu. Tous les supporters étaient devenus silencieux. La tension était palpable et tous les espoirs retombaient sur le numéro sept qui allait tirer. Debout face au but, le ballon à quelques mètres, ses mains sur ses hanches, il prit son temps. Il courut jusqu'au ballon et tira. La balle termina sa course dans les cages. Ce fut l'explosion de joie dans le stade tout entier. Grâce à Antoine, la France égalisait.

Le châtain se retrouva au milieu de tous ses coéquipiers qui le félicitaient. Respirant à nouveau, il posa ses yeux dans les gradins et chercha la place qu'il avait achetée. Et il la vit. Elle était là. Elle était venue. Leurs regards se croisèrent et la brune fit un mince sourire alors que le sportif laissa ses lèvres s'étirer. Le jeu reprit pendant une petite minute avant que la mi-temps soit sifflée.

Le match reprit après vingt minutes de pause et les joueurs refirent leur apparition sur le terrain. Le jeu reprit et l'attaquant français portant le numéro sept marqua à nouveau. Les supporters français se levèrent en criant le nom de leur libérateur. Grâce au châtain, la France prenait l'avantage pour la première fois du match. Ce dernier continua, mais il n'y eut plus aucun but.

Au fil des minutes, le stade se vida et les supporters allèrent fêter la victoire dans les rues et les bars. Alessia sortit du stade de France et marcha quelques minutes. Elle s'arrêta et regarda son portable. Il était vingt-trois heures quinze à peine. Elle posa ses yeux sur les personnes en face d'elle qui faisaient la fête. Elle regarda une nouvelle fois l'écran de son portable et le fixa pendant un long moment. Elle rangea son téléphone dans la poche de son jean et reprit sa marche. La nuit était tombée et seuls les lampadaires l'éclairaient. Après une dizaine de minutes de marches, elle arriva. Il était là. Dos à elle, ses mains posées sur la rambarde.





— C'est toi.





Il se retourna brusquement et la seule pensée qui lui vint à l'esprit fut qu'elle était venue, elle l'avait choisi.

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hey ! ce chapitre est descriptif, mais ne vous inquiétez pas, le suivant sera surtout avec des paroles ! M'enfin, je pense que vous êtes tout de même contente de ce chapitre, non ? Alessia a choisi notre numéro sept favori, mais que va-t-il se passer ensuite ? Affaire à suivre !

Please, laissez-moi votre avis en me disant à quoi vous vous attendez pour la suite, ce que vous voyez !

je vous embrasse, love ya

MISTRESS » a.griezmannWhere stories live. Discover now