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17 mai 2016, point de vue d'Alessia


Café à la main, je marche dans les rues new-yorkaises pour rejoindre l'appartement d'Alexander

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Café à la main, je marche dans les rues new-yorkaises pour rejoindre l'appartement d'Alexander. J'ouvre la porte de son logement grâce à la clé qu'il m'a donné et entre à l'intérieur. Je me dirige vers la cuisine et pose mon sac. Il est encore tôt, huit heures et demi. Alex doit encore dormir. Je prépare un simple café et sors les croissants que j'ai achetés sur la route. Je pose le tout sur un plateau et me dirige vers la chambre de mon petit-ami. J'ouvre la porte sans faire de bruit. La pièce est plongée dans un noir presque total. Seuls les volets mal fermés m'aident à ne pas chuter. Je pose le plateau sur le bureau et me dirige vers le lit où Alexander dort à poings fermés. Sa bouche est légèrement ouverte, lui permettant de respirer. Sa respiration est régulière. Il est adorable. Lorsqu'il dort, son léger côté badboy disparaît, laissant place à un visage d'enfant malgré ses vingt-six ans.

Je m'assois sur le rebord du lit et passe ma main dans ses cheveux. Je dépose un baiser sur sa joue, puis sur sa mâchoire avant de sceller nos lippes. Je n'ai pas le temps de les enlever que je me retrouve allongée sur le lit, Alex au-dessus de moi.





— J'adore les réveils comme ça.

— Je sais. Bien dormi ?

— Plutôt, mais je préfère quand tu dors à l'appartement.

— On ne va pas encore avoir cette discussion, Alex.

— Je n'ai rien dit, il lève ses mains en l'air comme pour prouver qu'il n'a rien fait de mal.

— Je t'ai emmené ton petit-déjeuner.

— Ma copine est parfaite.

— Oui, je sais, je sais.

— C'est que mademoiselle prend la confiance. Ce n'est pas bon signe.

— Voilà comment tu me remercies d'avoir été chercher des croissants à la boulangerie.

— Des croissants ? Tu sais que je vais t'épouser sur-le-champ ?





Je secoue la tête alors qu'Alex dépose un baiser sur mes lèvres. Il se lève du lit et prend le plateau avant de le déposer sur le matelas. Tout en mangeant, nous discutons de mes vacances. Rentrer en France va me faire du bien. Je vais pouvoir quitter toute cette agitation new-yorkaise et me reposer un peu.





19 mai 2016, Nantes


Ah, l'air nantais. Ça fait près de six mois que je n'ai pas remis les pieds dans ma ville natale et dieu sait à quel point ça fait du bien d'être à la maison. Valise à la main, je sors de l'aéroport et cherche la voiture de mon frère qui doit venir me chercher. Il m'a dit qu'il serait légèrement en retard donc je ne m'inquiète pas. Dix minutes plus tard, j'aperçois sa voiture se garer sur le parking. Je me dirige vers le véhicule et je vois Gautier en sortir. Je lâche ma valise et me précipite vers lui. Je passe mes bras autour de son cou tandis que les siens viennent entourer mon corps. Bon sang, qu'est-ce que ça fait du bien de le sentir contre moi ! Il m'a terriblement manqué tout comme mes autres proches.





— C'est bon de te revoir, sœurette.

— Ça fait du bien de revenir à la maison.





Nous nous séparons et mettons mes bagages dans le coffre de la voiture. Nous montons et Gautier démarre, prenant la route en direction de la maison de notre mère.





— Bon alors, raconte-moi tout.

— De quoi ?

— Toi et Alexander. Tu sais que c'est maman qui me l'a dis pour vous deux ?

— Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire.

— Ça fait quoi, un an que vous êtes ensemble et tu n'as pas trouvé un moment ?

— Huit mois, rectifiais-je. Je n'allais pas te dire au téléphone : hey frérot, je suis en couple avec un gars qui s'appelle Alexander. Franchement, tu me voyais te balancer ça ainsi ?

— C'est sûr que si tu me le disais comme ça, ça aurait vraiment étrange.

— Voilà !

— Mais tu aurais quand même pu me le dire.

— Je sais, mais quand on se téléphonait, j'oubliais...

— Tu n'es pas sérieuse, Alessia ?

— Hum si.

— Mon dieu, qu'est-ce que tu peux être tête en l'air !

— Vas-y moque-toi bien de moi.





Gautier continue de me charrier le restant de la route. Nous arrivons devant la maison et je sors mes bagages avec mon frère. À peine ai-je le temps de fermer le coffre que ma mère sort de la maison avec un grand sourire aux lèvres. Je la prends dans mes bras et la serre contre moi. Ça fait vraiment du bien d'être de retour à la maison !

Nous entrons à l'intérieur et je monte mes affaires dans ma chambre au premier étage. Rien n'a changé. Les meubles sont toujours à la même place et les murs sont encore blancs. Je pose ma valise au sol et mon sac à main sur mon lit.

Je redescends au rez-de-chaussée et découvre mon frère avec son fils dans les bras. James est né il y a trois mois et il est à croquer ! Voyant que je le regarde, Gautier me le tend et je le prends dans mes bras. James commence à jouer avec mes cheveux, passant ses doigts entre les mèches. Il pose sa petite main sur ma bouche et j'embrasse sa main. Nos nez se frôlent ce qui lui fait lâcher un petit rire. Adorable, je vous jure.





— Tu restes combien de temps ?

— On est obligé de parler de ça alors que je viens tout juste d'arriver, maman ?

— Excuse-moi.

— Ce n'est rien. Je veux juste profiter de votre présence, d'accord ?





Profiter, voilà ce que je compte faire pendant ces trois mois. Profiter de ma famille, de mes proches et de mes amis en France.

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yooo ! voici donc le premier chapitre du tome deux ! j'espère qu'il vous plait et que vous vous y retrouvez. j'essaye de remettre certaines choses en ordre, enfin idk comment vous l'expliquer. sinon pour les chapitres, je pense qu'ils feront cette taille là, soit 1000 mots sauf si exception ou que j'ai envie d'en écrire un long. ça dépendra de mon imagination et de mon humeur !

que pensez-vous du nouveau personne Alexander qui n'est autre que le petit-ami d'Alessia ? Vous en pensez quoi de lui ? Dîtes-moi vos premières impressions ! Sinon le retour en France ? Laissez-moi votre avis please !

love ya

MISTRESS » a.griezmannWhere stories live. Discover now