Nous suivons le mouvement pour quitter le grand stade. Un bouchon s'est formé à la sortie. Mon bras effleura celui d'Antoine. De nombreux frissons apparurent le long de mon échine. Je tournai la tête vers ma droite et découvris le français en train de me regarder lui aussi. Nos regards se scellèrent et j'oubliai les businessmen tout comme les personnes qui s'occuper d'évacuer le stade. Il n'y avait plus que lui et moi. Ne se lâchant pas du regard, je sentis le châtain prendre ma main avec la sienne, liant nos doigts.

Il s'excusa auprès des gens qui nous entouraient et s'avança vers je ne sais où, me tirant par la même occasion. Bousculant des personnes sur notre chemin, nous entrons dans des toilettes vides. Je fus plaquée contre le mur et des lèvres se posèrent sur les miennes. Dios, il allait me rendre folle. Il me rendait folle. Nos mains liées, Antoine n'attendit pas une seconde et posa une nouvelle fois sa bouche contre la mienne. Notre baiser langoureux devint très vite brutal. J'aime ça, vraiment ça, mais je ne peux pas. Je posai mes mains sur le torse du châtain et le repoussai.





— Quoi ?

— Je ne peux pas.

— Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?

— Ce n'est pas toi, c'est moi.

— Tu dis la phrase typique de la personne qui veut mettre fin à une relation, souffla-t-il.

— C'est trop pour moi, Antoine.

— Mais quoi ?

— Je ne peux pas continuer.

— J'ai fait quelque chose de mal ?

— Non, crois-moi, tu n'as rien fait, répondis-je, passant ma main dans mes cheveux. C'est simplement moi.

— Alessia...

— Non, ne fais pas cette moue pour me faire craquer.

— Alors parle-moi, dis-moi ce qui se passe !





Lui dire que je suis tombée amoureuse de lui ? Non, je ne peux pas. Juste le temps des vacances. J'aurais dû réfléchir trente petites secondes avant de prendre cette fameuse décision. J'aurais dû, punaise... Je baisse la tête. Je ne peux le regarder dans les yeux. J'ai l'impression qu'il pourrait lire en moi.

Le châtain prit une de mes mèches qui me retombait devant les yeux et me la plaça doucement derrière mon oreille. Il me rend folle, merde. Posant sa main sur ma joue, il s'approche de moi, collant nos corps. Il faut que je résiste. Il le faut. « Alessia... » murmura-t-il sensuellement à mon oreille et je relevai le visage.

Je regrettai de suite mon action. Nos regards se verrouillèrent alors que nous restions muets de longues secondes, se regardant simplement. Le sportif rapprocha lentement son visage du mien. « Laisse-toi aller. » Je voudrais bien, mais maintenant que j'ai compris que j'avais des sentiments pour lui, je n'y arrive plus.

Il scella nos bouches une nouvelle fois. J'aime ça. J'aime sentir nos lèvres collées, le corps de châtain contre le mien tout comme son parfum. Il me fait tourner la tête et il n'en a pas conscience. Je laisse tomber ma tête en arrière lorsque je sentis les lèvres de l'attaquant dans mon cou. Por favor, qu'il arrête ça... Je voudrais tant le repousser, mais je n'en ai pas la force. J'ai besoin de le sentir près de moi, contre moi.

Je passe mes mains dans ses cheveux, tirant sur quelques mèches. « Tu aimes ça Al', ne mens pas. » déclara-t-il sensuellement à mon oreille alors que mes yeux étaient clos. Je plaçai ma main sur le torse du garçon recouvert d'un t-shirt, sentant son cœur battre. « Embrasse-moi. » Le châtain releva vivement la tête, un léger sourire au coin des lèvres. Il n'attendit pas une seconde de plus et déposa encore une fois ses lèvres sur les miennes. Oubliant les personnes qui sortaient du stade, nous entrouvrons nos bouches, laissant nos langues danser ensemble. C'est seulement lorsque le souffle nous manque que nous nous séparons, reculant légèrement.





— Je crois qu'on devrait y aller.





Le garçon hocha la tête, me laissant passer en première. Gentleman ? Oui, il l'était. Nous rattrapons rapidement les spectateurs qui avaient avancé de beaucoup de mètres en quelques minutes. Alors que nous arrivons au niveau de la sortie, je me tourne vers le français. « À bientôt Antoine. » Je partis sans ajouter un mot, laissant le châtain seul.

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eh oui, encore un chapitre sur nos deux tourtereaux, mais profitez-en parce que la fin est imminente. encore un chapitre et un épilogue pour clôturer ce premier tome. qui dit premier tome, dit second tome ! oui oui, je vais en faire un deuxième. je ne ferais pas un second livre, je vais continuer sur celui-là, j'espère que ça ne vous dérange pas.

bon sinon, ce chapitre ? Alessia qui comprend qu'elle a des sentiments pour notre numéro sept ? heureux de l'apprendre ? qu'avez-vous pensé de la scène dans les toilettes ? du fait qu'Alessia "résiste" à Antoine ? de tout ?

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love ya

MISTRESS » a.griezmannWhere stories live. Discover now