Union Jack [Marvel FanFiction] [BxB]

Chapitre 01

La porte de ma chambre s'ouvrit une vingtaine de minute plus tard alors que j'étais encore dans mon lit. C'était la gouvernante, Betty Fulmer. Depuis que j'étais tout enfant je la connaissais.

-Monsieur Falsworth, il faut se lever, disait-elle en ouvrant les rideaux.

Je soupirais.

-Madame Fulter, j'ai quinze ans, plus cinq.

-Je sais je sais.

Elle se dirigea vers mon placard, l'ouvrant et sortant des vêtements appropriés. Je me levais, la regardant faire sans vraiment comprendre.

-Que faites-vous ?

-Je sors vos affaires.

-Ça doit faire cinq ans que vous ne faites plus ça.

Elle ricana.

-Je suis nerveuse aujourd'hui.

Je me levais, frottant mes yeux pour les adaptés à la lumière du soleil.

-Et je peux savoir pourquoi ?

Elle ricana une nouvelle fois. C'était rare qu'elle ricane deux fois de suite.

-Je n'en sais rien.

C'était ridicule, mais soit, je ne relevais. Elle partit finalement, me laissant m'habillé. Je découvris avec surprise des vêtements de sport. Le footing du matin, évidemment.

Mon père avait toujours tout fait que j'ai une condition physique excellente. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Mais lui-même était en excellente forme. Dès mon plus jeune âge, il ma entraîné à l'art du combat. Depuis deux ans, il m'entraînait même au tir. C'était sûrement pour que je puisse me défendre plus tard, dans la vie active. Il m'avait entraîné parfois de force, mais je ne lui en voulais pas vraiment, puisqu'à l'âge de quinze ans, j'avais déjà un bon mental et j'étais déjà paré à toute éventualité.

Mon père m'avait confié que c'était dû à son père à lui. Mon grand père avait combattu lors de le Seconde Guerre Mondiale, le plus grand conflit de toute l'humanité, il avait donc entraîné mon oncle et mon père pour qu'eux aussi soit prêt, si un jour une nouvelle guerre éclaterait. Avec les évènements de New-York, pour moi la guerre était inévitable à un moment ou a un autre.

Je partis courir. Je faisais trois ou quatre fois le tour de notre propriété. Le parc étant grand, disposant même d'un petit bois, ça me prenait un bon moment. Mais la course me vidait l'esprit. Mine de rien, j'étais stressé à l'idée de rencontré de nouvelles personnes. Des gens qui en apprenant mon nom, me jugerez probablement. Je n'avais pas vraiment peur de ça. J'étais riche, et alors ? J'étais un humain normalement constitué comme eux. Mon père avait juste fait en sorte d'avoir une certaine fortune. Il avait travaillé pour ça, et le manoir était un héritage familial. Nous étions connus en Angleterre.

Une fois que j'eus fini mon footing, je rentrais au manoir. Madame Fulter avait préparé mon petit-déjeuner Après ce dernier, je partis faire ma toilette. Je me coiffais bien, comme à mon habitude. Mon père avait déjà refusé que je mange au dîner parce que ma coupe n'était pas comme il l'avait décidé. Depuis ce jour, j'avais retenu la leçon.

Je sortis, vêtu de mon uniforme scolaire. J'attrapais mon sac. Madame Fulter me déposer, comme chaque jour depuis le jour où j'étais entré à l'école en fait.

Alors que je traversais le couloir qui menait aux escaliers du hall principal, mon oncle, sortit d'un.. mur ? Il me repéra. En même temps, je m'étais stoppé dès que je l'avais vu sortir. Il me sourit débilement, se frottant la nuque.

-Tient, Brian, ça va ?

Mon regard se posait sur le mur, puis sur lui et ainsi de suite.

-Super. Vous venez de sortir de ce mur ?

Il regarda le mur.

-Le mur ? Non pourquoi ça ?

-J'ai cru.

Il me donna une petite tape sur l'épaule.

-Sacré Brian, une imagination débordante.

-Ça à toujours était comme ça.

Il se mit à rire, presque nerveusement, avant de partir. Curieux comme je suis, je m'approchais du mur. Je toquais contre ce dernier, il sonnait étonnement creux. Mon imagination était peut-être débordante, mais elle ne me jouait pas encore des tours. Je m'écartais donc, cherchant quelque chose qui pourrait m'aidé à découvrir ce que cachait cet endroit.

-Brian ?!

Je me retournais, dans un sursaut. Madame Fulter se trouvait au bout du couloir. Elle n'avait pas vraiment l'air heureuse que je sois encore là.

-Dépêchez-vous ! Me cria-t-elle.

-J'arrive.

Je jetais un dernier coup d'œil à ce mur avant de la rejoindre.