Des bonnes et mauvaises nouvelles

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Je comprenais parfaitement ce qui se passait, Rani était tout simplement terrifié. C'était avec Jahal que elle eu ses toutes premières relations, bien-sûr que elles n'étaient pas consentis, je ne sais pas vraiment dans les détails tout ce qu'il l'a fait subir, mais le peut que elle m'a raconter est déjà horrible, jamais je ne supporterais tels choses. Parfois je me met à imaginer comment serait ma vie si Indra etait un homme de la même nature que son cousin. Aurais-je eu avoir la force de mettre fin à mes jours? Heureusement que Dieu ne m'a pas permit d'avoir une telle vie, je ne suis pas assez forte, contrairement à Rani, elle arrivait à tenir tête à Jahal et c'est grâce à ça que elle a pu s'enfuir en quelque sorte, mais même une fille forte comme elle ne pouvais ne pas se laisser accabler par ce qu'il l'avait fait subir.


- et si tu racontait tout à ta mère ? J'ai proposer.
Elle me regarda avec dégoût, je sentait que elle avait changer, elle ne m'avait encore rien dit sur sa nouvelle vie.
- Tu ne comprend toujours pas comment ce monde fonctionne petite Sani? 
Elle se leva, mes pris les mains et me fit s'assoir sur le lit.
- Si je raconte cela à ma mere, elle ne pourra rien faire pour moi, elle aura peur et voudra me protéger, plus jamais je poserai  les pieds dans cette maison, je devrais  me faire oublier afin que personne sache ce qui s'est passé, afin que je ne salisse pas ma réputation, et celle de la famille entière.  Dans quelques années on dira" j'ai su que vous avez eu une cousine qui s'appelait Rani, elle serait d'après ce qu'on dit... Une femme légère, qui a fait des avances à son propre cousin, ses parents l'ont vite marier pour étouffer l'affaire " et puis l'autre personne dira" Rani? Une cousine Rani? Nahim! Nahim! Jamais on a eu une cousine avec le nom de Rani..."


- Tu n'est pas une fille légère. J'ai dit.
- bien-sûr que Non, mais ici c'est toujours la faute de la femme. J'ai deja appeler... Mon... Mari.
Oui elle aussi avait du mal à admettre que elle était marié et d'employé le terme de " mon mari", moi aussi au début j'ai eu du mal.
- je l'ai dit que je rentrait demain.
- Tu es sure ? J'ai dit lui tenant les mains.
- Oui... J'ai peur... Si qui que ce soit est au courant c'est  ma fin! Et si il m'approche, tu va me pleurer, et je ne veux pas...


Notre conversation fut interrompu par Maéva qui entra dans la chambre sans frapper bien-sûr, comme il était de son habitude.
- pourquoi vous vous enfermez ici? Toutes seules?
- Tu n'as donc pas de tchai à préparer Maéva ? Va dans la cuisine je suis sûre que Manina a besoin d'aide. A dit Rani se levant du lit et marchand vers elle.
- Tu n'as aucun droit de me parler ainsi ! Je suis la première épouse...
- La première épouse c'est kothy Maéva, pas toi. Dit Rani d'un ton agacé.
- cher sœur, en absence de kothy...


- quand mes parents seront âgés, qui va prendre soin de cette maison? Lakshmi ? Lakshmi va se marier avant même que baudi ai toute la tête recouverte de cheveux blancs, alors pour l'instant que tu n'a pas donner d'héritier à cette maison, c'est Sani la première épouse...
Avant même que Rani finisse sa phrase Maéva se retira de la chambre le visage fané, avec sa maigreur cela lui faisait une mâchoire extrêmement carré et la vieillissait de 20 ans.
- Tu n'as pas de fils homme Maéva! Cria Rani. Il ne faut la laisser te rabaisser  Sani.
Je voulait dire que ce n'était pas gentil ce qu'elle vaut dit mais bon...


- Quand elle aura un enfant, elle peut me faire la vie noire, alors... Je préfère éviter de l'énerver. J'ai chuchoter.
- Maéva ? Elle éclata de rire.  Crois moi, cette femme ne représente aucun danger, je suis sûre que elle ne tiendra plus si longtemps.
Je n'ai pas compris sa phrase, mais avant que je puisse la demander des explications sa mere débarqua dans la chambre avec Shvant qui pleurait elle même réclamait sa fille. Rani dit que elle voulait rester dans la chambre et que elle était fatiguée, mais sa mere ne voulait rien savoir et l'amena dans le salon. J'ai dû rester avec Shvant dans la chambre car il n'arrêtait pas de pleurer, je ne sais pas ce qu'il avait. 

Sani: prisonnière dans un mariage forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant