Bye bye college

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Le collège Jean Moulin se vidait c'était le dernier jour, le 3 juillet. C'est vrai que j'aimais l'été comme n'importe quelle personne qui connaissait le froid, mais cette chaleur était étouffante, même les vêtements légers que je portait ne suffisaient pas à empêcher mon corps de transpirer. Cela ne veut pas dire que j'aurais voulu m'habiller comme Olivia Allany, son short était tellement court que on aurait dit un boxer. Sans oublier le décolleté qui montrait un peut trop ce que les autres filles en étaient souvent jalouses.

Moi je suis plutôt réservée je m'habillais sans me poser trop de question, un leggings et un débardeur simple sans motif ou autres choses comme sa me convient très bien. J'étais  accompagnée de mon amie Céleste, elle avait le teint mate et les cheveux frisés, on habitait pas loin l'une de l'autre. J'avais une autre amie, enfin... Elle s'appelait Valérie, après 3 ans de accompagnement au toilettes, partages des devoirs, s'asseoir ensemble dans presque tout les cours, la défendre, la conseiller... On avait finit par ce dire au revoir avec une simple bise, comme si on allait se revoir le lendemain. En trois ans j'avais dormis chez elle une fois il y a deux ans pour Noël, jamais elle n'est venu chez moi ou on est aller en ville ensemble.

Mais au collège les gens pensaient que on était inséparable, mais non, elle restait avec moi car j'était la seule avec qui elle pouvait être elle-même. Mais Valérie ne voulait pas être soit même, elle voulait être comme les autres.

Le chemin jusqu'à la maison avec Céleste fut silencieux comme d'habitude. Arriver à la fin de la route d'Angers on devait se séparer.

- j'aurais pas supporter prendre le bus avec cette chaleur. Dit Céleste
- C'est clair, ils doivent être tous serrés en train de transpirer.

Nous avons eu un fou rire forcé en imaginant les autres se serrant dans le bus puant la sueur et humide de chaleur.

- Quand est-ce que tu part en Inde ? Demande-t-elle.
- Dans une semaine. je répond en essuyant la sueur de mon front.
- sa passe vite ! Tu est pressé n'est ce pas?
- oui j'ai une très grande famille la bas, j'ai hâté de les connaître. Mon père n'en parle pas trop, je pensait que il allait être content, sa fait quand même 10 ans que il n'est pas aller en Inde.
- et tes frères alors? Demande Céleste intrigué. Ils ne sont pas jaloux que tu parte et pas eux ?

- il s'en foutent , Raj a trouvé un travail pour les vacances.

Il eu un petit silence. Le bus ou il y avait nos ex camarades de classe arriva enfin, les élèves sont descendus à l'arrêt qui était à environs cinq mètre de nous deux. Ils ont  traversé la rue nous saluant et souriant, le bus est parti laissant à peine le bruit des arbres et le chant des oiseaux remplir le vide entre nous.

- je doit y aller! Finit par dire Céleste.
- oui moi aussi.
- profite de tes vacances.
- ok, on ce voit toujours mardi?
- oui. Dit Céleste traversant la rue.           

Sa maison était juste derrière le grand immeuble que on avait commencer à renouveler avant l'été. Avant, il était d'un vieux beige avec des couleurs sans vie et moisies par le temps. Je pensais qu'on allait le détruire, mais non, il a été renouvelé , j'avoue que il est beaucoup plus agréable à regarder et a y vivre.

Il y a un an, j'habitais au troisième étage de cet immeuble, maintenant j'était derrière la caserne de pompier à moins de dix minutes de la dans un autre immeuble.           

J'ai fait mes dix minutes de marche jusqu'à chez moi, j'ai ouvert la porte avec mon badge vert, mes pieds n'en pouvaient plus, je commençais à penser que marcher au lieu de prendre le bus avait été une mauvaise idée.

Arrivée devant ma porte j'étais à bout de souffle, la porte de notre petit appartement était déjà ouverte, ça devait être sûrement ma mère qui revenait des courses. En effet c'était elle, qui s'occupait déjà du dîner, elle avait les cheveux courts noir avec des mèches de cheveux blancs qui apparaissaient de plus en plus. Un jeans usée et un t-shirt orange que je détestais, je l'entendais déjà se plaindre de son dos, ma pauvre maman. Je l'ai dit bonjour et j'ai fermer la porte derrière moi.

Sani: prisonnière dans un mariage forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant