Inevitable, que faire?

4.1K 304 6
                                    

On m'a transférer dans la chambre des femmes, j'ai pu apercevoir Indra qui mourait d'inquiétude se rongeant les ongles. Le docteur est venu me voir, il m'a analyser de toutes les manières , température, couleur de la langue des yeux, mobilité, réflexe, a palpation du ventre... Il avait conclu que j'avais une intoxication alimentaire. Mais que es ce que j'avais mangé ? Le médecin sort de la chambre me laissant seul avec Manina.  Je les entendais parler.


- Indra que es ce que elle a manger? Demanda sa mère.
- la même chose que moi, riz curry au champignons, chapati, des pommes et des gâteaux épicés c'est Manina qui a tout préparer.
- vous n'avez pas manger autre chose? Demanda le frère.
- Si... Chuchota Indra.
- Quoi donc? Demanda le docteur.
- De la viande sèche... De... Lapin, sauvage.
- c'est donc ça. C'est très dangereux de manger ce genre de chose. Principalement pour les étrangers, ils sont très fragiles. Il y a autre chose que je voudrais faire part.

Je me suis endormi quand je me suis réveiller la mere d'Indra était à mes côtés, elle m'a donner de l'eau qui sentait très mauvais, mais j'avais tellement soif que j'ai bu, elle avait une soupe, mais je ne voulai pas manger, j'avais peur de vomir, j'avais peur de mourir j'etouffais, ils avaient fermer toutes les fenêtres, avec l'odeur d'insence c'était dur à supporter.
- il faut que tu mange Sani... 


Être malade c'est horrible on est constamment seul et le temps passe au ralenti, je voulai voir Indra mais il ne pouvait entrer, il me faisait des signes de là main depuis la porte, avant que sa mère ne la ferme. Le lendemain je n'allais pas mieux, j'avais du mal à bouger et à parler j'étais couverte de sueur froides. Indra demandait sans cesse de mes nouvelles, il achetait des fleurs, pour offrir au dieux du feu sacré, le l'insence pour la chambre, des feuilles pour mon eau qui empêchait les vomissements et la diarrhée. Au fur et à mesure je commençais à aller mieux trois jours apres, je mangeais les soupes de ma belle mère.
Elle mangeai dans la chambre avec moi quand j'ai pris une gorgée de tchai, quelques minutes après, je le vomissais.


- je ne suis pas complètement guéri... Avais-je chuchoter essuyant  ma bouche, je me suis lever pour m'allonger.
- ça c'est normal. Dit la mère d'Indra rassemblant les assiettes. Ce n'est plus la maladie ça. C'est la semence de mon fils qui grandi dans ton ventre.
Je suis rester silencieuse, que pouvais-je dire? Le nier? La questionner?  J'étais à nouveau enceinte, j'ai juste baisser la tête et je l'ai accepté. Que faire? 
- es ce que Indra le sais? Je veux dire mon mari, es ce que...
- je voulait que tu aille mieux avant de raconter à qui que ce soit, il y a trop de mauvais œil tu sais... Il y a que le docteur et nous deux qui sommes au courant. Tu veux que je le dise à la famille?


- pas encore... Je veux rester seul... J'ai commencer à pleurer, je me suis allongé sur le lit en position fœtale.
Elle a poser les assiettes sur la petite table et est allée me réconforter.
- aré ne pleurs pas, c'est bien, un enfant c'est bien. Quand j'ai eu mon premièr enfant, je me suis senti beaucoup mieux, avec ma nouvelle famille et mon mari, cet enfant va illuminer ta vie, tu verra.


J'ai passé le reste de la journée à réfléchir, et seulement après quelques heures j'ai oser me toucher le ventre et imaginé. Cela ne servait à rien,  j'étais si maigre que il m'étais impossible d'imaginer  que un enfant grandisse en moi. Je me trouvais laide, pâle et sans vie. On amenait toujours quelque chose dans la chambre pour que je mange, pour reprendre du poids et des forces. Et cela fonctionnais.


Une semaine c'est passer apres la nuit où je suis tombé malade, je pouvais enfin sortir, le sacerdoce était venu pour le purifier et purifier la chambre. Sa femme m'a fait un bain d'huiles, elles étaient censés avoir des pouvoirs magiques, elle ma laver les cheveux et je me sentait déjà beaucoup mieux, plus propre, plus fraîche.
Quand Indra est rentré de la boutique, j'étais là dans un sari rose pâle, assise sur le canapé, il était surpris, on s'est pas trop attarder car c'était l'heure du dîner, on m'avait invité à manger à table, mais je ne voulais rien manger, j'étais juste la comme ça, souriant. On me proposait des gâteaux épicés mais je refusais, je ne parlais pas.
- tu n'a pas besoin d'avoir peur Sani, tu peux manger. Insista le père d'Indra avec un gateau épicés a la main.

Sani: prisonnière dans un mariage forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant