fiancailles

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À présent on dirait que ce pays faisait de tout pour me rendre la vie plus dure, la chaleur m'étouffait comme pas possible, les moustiques me dévoraient le corps, les mouches me suivaient comme si je puait la mort, les odeurs m'empêchaient de respirer, je pleurait pour tout et pour rien, la famille pensa que je devenait folle.

Un jour ma tante m'a donner une pommade que elle m'a conseiller de mettre sur les partis découvertes de mon corps, plutôt le soir quand il y a avait plus de moustiques, et ça a plutôt marcher, mais bien sûr il y avait une dizaine de personne dans cette maison. Il fallait en acheter, si je continuait la fille rebelle ils pouvaient m'enlever tout sorte de privilège. Je passais mes journées à rien faire, parler avec la fille de la cuisine, avec Rakin.

Ne rien faire c'était un privilège, les filles avaient des cours de danse, faisaient à manger, allaient au marché, ménage par ci et par la, séance de beauté, se raconter des ragots, apprendre ci et ça. Je m'ennuyait la plupart du temps, je souffrait. La veille de mes fiançailles la maison s'agitait, tout devait être présentable , c'est toujours la famille de l'époux qui venait chez la promise, et la famille de la promise faisait tout pour impressionner celle de l'époux.

Le soir dans la chambre on m'a fait un bain parfumé, un massage, un soin pour les cheveux, les gens pensaient que j'étais heureuse, mais je souffrait je criât de l'intérieur.

-il faut que tu aie une nuit bien reposante Sani, faut que tu sois belle non? Tu l'aime bien Indra, toi même tu la dit... S'écria une de mes cousine devant tout le monde quand je montait pour me coucher.

Elle était si excité comme si c'était le plus beau jour de ça vie. Tout le monde l'était.Le rdv était marquer pour 14h, mon oncle et ma tante allaient représenter mes parents, en vrai ils se croyaient mes parents car il était l'enfant née après mon père, bref c'est compliqué.

Ma tante se faisait  la plus belle possible, le coffre était ouvert pour mettre les plus beaux bijoux, mon oncle se parfumait, tout le monde était bien présentable même ceux qui n'allaient pas etre vu.

J'ai entendu les invités arrivés quand on me préparait encore dans la chambre, tout le monde s'est dirigé discrètement vers le balcon pour les apercevoir dans le salon. Mon cœur s'est serré, il battait à la vitesse limite, j'ai eu un coup de chaleur et je me suis dirigé dans la salle de bain pour me rafraîchir.

Je ne voulais pas gâcher le maquillage que les filles m'avaient fait donc j'ai tapoter mais mains mouillés sur mon visage. Une de mes cousines est venu m'appeler et elles ont continuer à me maquiller.
J'avais une tresse qui me tombait sur l'épaule, un maquillage qu'auparavant maman ne me laisserais jamais porter. Je portais un sari vert rubi, des dizaines de bracelets, des gros, des fins, en or en argent, des colliers...

- son nez vahani!
- il n'est pas percé ? S'écria Vahani.
- son nez n'est pas percer?

Tout le monde s'est diriger vers moi étonné.
- faudra le percer avant le mariage. Dit la jeune fille enceinte qui ne faisait rien appart manger une pomme devant la porte.

Je n'avais jamais êté aussi chargé de bijoux de toute ma vie, je n'arrivais pas à marcher avec le sari, j'avais du mal à plier mes bras, mes boucles d'oreilles touchaient presque mes épaules.
Je suis descendu quand les invités finissaient l'apéro dans la salle à manger, je ne devait pas être vu avant le bon moment, c'est à dire avant la discution.

Pour l'instant je devais rester dans la cuisine à attendre que l'on m'appelle, tout le monde me regardait souriant, après dix minutes c'était l'heure de faire mon entrée . Mais mes pieds se congelèrent, je me suis rendu compte que je m'enfilai dans la gueule du loup, un mariage, des fiançailles? À 15 ans? Non je ne peux pas, que es ce que je suis en train de faire?

J'ai fait quelques pas en arrière que ma tente ma tenu par les bras.
- que es ce que tu fait Sani? Chuchota-t-elle. Ouvrant grand les yeux.

Elle me serait fort et me secouait.
- qu'est-ce que tu fait?
- qu'est-ce que vous faites ? Je ne veux pas, je ne veux pas. Ais je fini par crier.

Ma tante était vraiment en colère, les invités avaient sûrement entendu cela, et elle me gifla si fort que j'eu mal a la tête, mes yeux étaient si arrondis que j'ai penser qu'ils allaient me sauter du visage. Je tremblais de tout mes membres, si la femme de mon cousin se plaignait de la petite gifle que je lui avait filé sans faire exprès, alors je n'imagine pas pour celle la. Maman m'avais déjà gifler quand j'était petite, mais rien comme ça.

- tu as dit que tu l'aime "bien" non? Avec ta propre bouche tu as dit ça, maintenant tu ne veux pas te marier? Ici tu obéi!!

Elle me pris par le bras et me lança vers le salon, j'avais honte, j'étais en colère, mais j'avais peur aussi, j'étais tétanisé, ici les adultes frappaient les plus jeunes presque tout les jours, combien de fois la fille de la cuisine avait été tabassé pour avoir fait tomber le rit, même mon cousin se faisait frapper par son père ou par sa mère. Et moi? Que es ce qui les empêchait de me tabasser a chaque fois que je refusait de me plier à eux? Êt si je me mariait alors?
Ma cousine s'est dirigé vers moi, elle m'a couvert les cheveux avec le sari et ma sourie.

- tien le devant ta bouche comme ça, ta tête doit rester tout le temps baissé, ne dit rien, ne regarde surtout pas Indra. Sa ne durera pas longtemps, promis.

Elle respira un bon coup et me chuchota:"Tu ne rentreras pas en France Sani, enlève ça de tes pensés."Ensuite elle recula et je suis aller dans le salon, tout le monde fit un bruit d'exclamation, quand ils me virent, ma tante ma montrer un endroit pour m'assoir, juste devant Indra.
Je n'ai pas pu éviter de croiser son regard. Pendant les 20 minutes qui on durée, ils eu que des mensonges, je savait faire la cuisine traditionnel, je parlait très bien le hindi, je parlais français, anglais, je dansait comme une déesse, et j'imitait miss pooja à perfection( c'est une chanteuse indienne) Ma tante voulu montrer mon sari a ma future " belle mère" et elle souleva mon sari, montrant mes pieds, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir une exclamation d'énervement, on dirait que elle avait fait exprès, Indra souri.

Ensuite ma cousine emmena le tchaï, elle avait un sari rose, très beau, elle aussi très belle. J'ai servi le tchaï et ce fut le tour des parents de Indra d'exalter leurs enfant, si on suivait ce qu'ils disaient Indra était une sorte de demi-dieu.
Ma tante est mon oncle ont accompagnée les invités jusqu'à la porte, encore quelques discutions et ils sont enfin partis, j'étais soulagé, qd je me rendais vers les escaliers pour monter dans la chambre, je ne pu m'empêcher de m'arrêter devant le miroir.

Uau!! Je ne me reconnaissait pas, une indienne, j'étais une indienne, les yeux bien dessinés, une beauté éclatante, le saris vert m'allais a perfection, tout ses bijoux, ce maquillage, la coiffure, je n'avais plus 15 ans la, je ressemblais a une femme, cela m'a fait énormément peur, c'était tout ce que je ne voulais pas.
Mes pensées furent interrompus par Rakin qui m'appela. Il m'a donner un petit morceau de papier, c'était de la part de Indra.- que es ce que il a écrit? Ais-je demander.- j'aurais bien voulu te le lire, mais je ne sais pas.Il a dit ça en souriant, mais je me senti terriblement mal, alors j'ai prix le papier comme si de rien était.

« Rdv dans une demi-heure, derrière ta maison"
J'ai trouver mignon, mais je ne pouvais plus le voir comme avant, il m'avais piégé, il aurai pu me dire sur ce qui ce manigançait, mais il n'a rien dit. Rakin eu surement la même réflection que moi, on s'est dévisager se demandant que faire.

Sani: prisonnière dans un mariage forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant