Sept mois

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C'était le nouvel an à présent.
Cela faisait sept mois que j'étais en Inde et cinq mois que j'étais marié, marié à Indra, ce mariage que je n'ai pas voulu, qu'on m'a forcé. Maintenant j'habitais à une heure de chez ma tante.


La ville d'Indra étais comme à la campagne en France, il y avais peu de maison et un centre ville, avec un marché, c'était un endroit pas très urbanisé, beaucoup de maison n'avaient pas d'électricité, et aucune avait l'eau courante, contrairement chez ma tante que la bas c'était vraiment la grande ville. Mais bon, la famille d'Indra était la plus riche de la ville, ils étaient des Vaishyas, comme ma famille c'est à dire la caste des commerçants, ils on un commerce de bijoux, dans une société où tout sexe porte toute sorte de bijoux c'était très rentable.


Ici j'habitais avec les parents d'Indra, son frère et sa femme Maéva, les deux enfants et la fille Manina qui travaillais à la maison. Indra avait un grand frère qui habitait en Angleterre avec sa femme et leurs petit bébé, il avait àussi une sœur qui était aller passer quelques temps chez des cousins, ainsi que son autre petit frère qui etait aux Emirates. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans cet maison car ce n'étais pas la maison de la famille, la mère d'Indra aillant épousé le dernier fils n'héritait donc pas de la maison de sa nouvel famille et devaient former leur propre branche aillant habiter ailleurs.
Tout les matins depuis cinq mois mon quotidien étais le même me lever à 6h du matin, faire ma toilette, Indra me mettais le Sindoor sur la raie du milieu des cheveux, apres j'allais prier avec lui, cela dirais un peut pret 3 à 5 minutes, ensuite il allait rejoindre sa famille, je ruais dans la cuisine pour aider à la préparation du petit déjeuner et je servais à table ou que les hommes mangeaient. J'accompagnais mon " mari " à la porte, je devais voir si il y avait une veuve qui passait ou pas, les veuves rendent malheur si c'est la première chose que on voit quand on sort dans la rue, donc je devais inspecter si il y avait quelque chose dans les parages susceptible d'apporter malheur, une fois Indra parti, je regagnait ma chambre pour dormir jusqu'à 11h, deux fois par semaine j'allais à les cours de danse traditionnelle et quand j'y allais pas j'aider dans la cuisine, je passer le ballet, la serpiere, laver le linge. 


J'étais une effroyable maîtresse de maison, c'était moi à 15 ans qui devait laver mes longs sari, et les vêtements de Indra, jamais j'avais laver quelque chose à la main à part mes propres culottes, alors laver des pièces et pièces de vêtements me prenait des heures et j'avais les doigts en sangs, seul ceux qui ont déjà laver des vêtements à la main peuvent me comprendre. Il y avait une machine à laver, mais dans ce pays il y avait des coupures de courant tout les jours, cela pouvait durer quelques minutes, des heures et parfois des jours, on avait un petit générateur d'électricité, il faisait un bruit assourdissant et il ne supportais la machine à laver sans s'étreindre. Donc cette machine on ne l'utilisait presque pas, parlant des coupures de courant parfois il fallait àcheter des gros cubes de glace, pour pas que les aliments pourrissent. 

Faut aussi savoir que on ne mange presque pas de viande, les seuls viande que on pouvais manger sont les oiseaux et pas toujours, une fois par semaine ou pas du tout. Donc Voila, j'aidais dans la cuisine , je l'avais le linge, je cousais des choses, la mere d'Indra étais toujours sur mon dos pour ce genre de chose car moi je passait monte temps dans la chambre ou avec les enfants faisaient semblant de les surveiller pour ne pas faire les tâches domestiques.
Un jour la mere d'Indra avait surpris son fils en train de coudre un de ses pantalons, elle étais furieuse.


- tu n'est pas ici pour servir de décoration jeune fille!! Tu ne fait rien de rien, tu passe tes journées à dormir et c'est mon fils qui doit coudre ses pantalons comme si il n'avais pas de femme... Qui est tu ?
- je suis Sani...
- oui et Sani elle est quoi??
Elle me criais dessus
- je suis juste Sani. Avais-je répondu ne sachant pas où elle voulais en venir.
- tu n'est plus juste Sani... Tu es Sani, la femme de mon fils. Qui est tu?
- je suis Sani.

Sani: prisonnière dans un mariage forcéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant