-Chapitre 38-

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Point de vue de Dana

Le soleil brille de mille feux à travers mes rideaux, me rappelant qu'il serait temps de sortir de ce lit, incroyablement confortable. Si vous voulez tout savoir, il s'agit d'un matelas Bultex nano, je l'ai acheté parce que la pub m'a fait rigoler.

Mais si vous voyez, c'est la pub où une femme s'endort devant sa télévision, alors qu'elle regardait une émission de scientifiques, et puis, à la fin un message disant "C'est prouvé, les scientifiques sont les mieux placés pour s'occuper du sommeil" s'affiche. Vous voyez?

Comme vous l'aurez certainement remarqué, je suis plutôt en forme. Aujourd'hui prévoit d'être une bonne journée, de plus on est dimanche, tout le monde aime les dimanches.

Après avoir vérifié rapidement mes réseaux sociaux, et répondu à quelques messages, comme celui de Luke, me prévenant de son passage chez moi cet après-midi, je sors du lit, me dirigeant vers le salon, sans oublier de passer par la case salle de bain.

En entrant au salon, je suis passablement surprise de n'y trouver personne. Je suis pourtant persuadée d'avoir vu la porte de la chambre de Kyle ouverte, signifiant qu'il ne s'y trouvait pas. Oui, parce que Kyle est devenu un véritable maniaque des portes. Il ne supporte pas de se trouver dans une chambre, la porte ouverte... Je ne saurais dire à quoi cela est du.

Il faut dire que nous ne parlons pas souvent ensemble. Enfin, je veux dire, nous passons notre temps à rigoler ensemble et à nous chamailler, mais dès qu'il est question d'aborder des sujets plus sérieux tels que, nous, il n'y a plus personne.

Néanmoins, depuis notre arrivée à New-York, il y a un peu moins d'une semaine, Kyle est devenu plus gentil avec moi, arrêtant de me rappeler sans cesses qu'elles sont ses pulsions d'hommes, il est presque attentionné. Je dis bien presque, ne croyez surtout pas que Kyle est brusquement devenu un ange, il est toujours aussi chiant.

En parlant de lui, je finis par le trouver posément, allongé sur mon unique transat se trouvant sur mon petit balcon ensoleillé. Ce balcon certes assez étroit, est un véritable havre de paix en plein New-York, enfin, si on fait abstraction de la circulation, des bruits et des pollutions que cette ville génère.

Je mets un pied à l'extérieur, il fait chaud. New-York que t'arrive-t-il? Te transformerais tu en une nouvelle station balnéaire? Je dois bien avouer que l'idée d'aller à la plage sur Liberty Island, tout en étant surveillée par notre chère statue, offerte il fut un temps, par les français, est assez tentante.

Je pose les yeux sur mon colocataire, bronzant, torse-nu... Je manque de m'étrangler. D'une part à cause de sa carrure qui s'est bien musclée, mais pas trop. Mais aussi à cause de quelque chose bien plus choquant et attrayant.

Au bas de son abdomen, se pavane une jolie colombe, simple, sans artifices.

Je m'assois près de lui, poussant ses jambes et le troublant dans son calme. Il bouge doucement, ronchonnant. Mince, il devait certainement dormir.

Enfin non, c'est toujours un plaisir d'être chiante avec lui, alors, je tape des mains, chantant à tue-tête pour bien le réveiller. Ce qu'il fait bien-sûr, tout en me lançant un regard haineux, qu'il adouci rapidement.

"-Chaque jour qui passe, j'ai l'espoir que tu sois moins chiante, mais visiblement, ton cas empire avec le temps. Il soupire.

J'ignore sa remarque, après tout, je suis à présent habituée à toute sa désobligeance.

-C'est quoi ça? Je pointe le bas de son abdomen.

-Le résultat d'heures de musculation quotidienne, il me déshabille du regard, tu ferai mieux d'essayer.

Nous (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant