Chapitre 3 ; La magie se dévoile

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Le lundi matin de la rentré, Espoir et Iris entrèrent dans leur collège, leur mot pour leur professeur à la main. Quand elles arrivèrent dans la cour, tout le monde remarquèrent qu'elles portaient des gants. Et bien sûr, elles furent vite entourées de collégiens les questionnant sur leurs gants. Effectivement, porter des gants de soi et de satin dans un collège, quand il fait 20°C (c'était un hiver qui ressemblait plus à un printemps qu'à un hiver, le réchauffement climatique sans doute), ça ne passe généralement pas inaperçu. Un professeur s'approchât des sœurs pour leur demander si elles comptaient porter ses gants même en classe. Espoir lui tendit alors le mot écrit par leur mère. Il le lut à voix haute (il pensait que c'était une plaisanterie de mauvais gout) :

Le 6 Janvier 2016

Chère Monsieur, Chère Madame

Veuillez excuser mes filles, Espoir et Iris Delussia de porter malgré la chaleur, des gants sous peine de retrouver leurs mains brûlées par le soleil. Effectivement, elles sont atteintes de la maladie Xeroderma pigmentosum. Mais cette dernière a des conséquences un peu particulières sur mes filles, car au lieu de brûler chaque partie de leur peau qui est exposé au soleil, seul leurs mains en sont victimes. Je vous joins le certificat médical délivré par leur médecin traitant.

Cordialement    

M et Mme Delussia

Le professeur regarda attentivement le dossier médical des jeunes filles puis secouant la tête comme pour chasser de mauvaise pensée, il leur dit :

« Mes pauvres enfants, ça doit pas être la joie tous les jours, mais bon, il faut faire avec. Je vais avertir immédiatement tous vos professeurs mais vous devez impérativement gardez votre mot sur vous pour éviter que vous ayez des problèmes, vous en avez bien un chacune, hein ? Oui ? Très bien.

-Merci monsieur Flamotre. » Lui répondirent les deux sœurs en chœur.

Et le professeur se retourna. La cloche sonna, et les jeunes filles s'en allèrent dans leur classe respective ; Espoir en 3ème et Iris en 6ème.

Les jours passèrent, ainsi que les semaines.

Chaque matin, c'était le même rituel ; Claudine réveillait Espoir, puis Iris. Après cette habillé, elles descendaient prendre le petit déjeuner en compagnie de leur père, leur mère immédiatement partie après les avoir réveillé. Elles se lavaient les dents, faisaient une toilette rapide, et passaient au moins une trentaine de minute à se pomponner ; Iris, faisait des coiffures toujours de plus en plus recherché et Espoir se maquillait. Elles vérifiaient leur sac mettaient leur manteau et partaient ensemble pour le collège.

Pourtant, un matin, pendant que les deux filles déjeunaient, Espoir voulu attraper sa tartine de Nutella (elle n'avait pas ses gants, bien sûr) et elle prit immédiatement feu ! Elle fut tellement surprise qu'elle tomba en arrière et Iris poussa un cri. Le père se jeta sur l'extincteur pour arrêter le feu qui commençait tout juste à se propager sur la nappe de la table. Iris prit peur et se jeta sur ces gants, mais elle se prit les pieds dans la chatte qui passait par là et s'étala de tous sont longs sur le carrelage. Mais avant qu'elle ne le toucha, un fils d'argent sortit de ses paumes et fit apparaître un petit tapis de neige sur le sol, amortissant ainsi la chute d'Iris. Jean plaqua sa fille au sol au moment où elle voulait se relever, prit dans la même occasion les gants des jeunes filles et les leur enfila ; les rouges pour Espoir et les bleus pour Iris. Enfin la peur descendu, les filles prirent leur manteau, leur sac et partirent à l'école. Dès qu'elles eurent claquées la porte, Jean poussa un long soupir, se rassit et termina sa tartine de confiture à la mûre qu'il avait entamé avant l'accident.

En chemin les deux sœurs discutèrent :

« Oulala, on peut dire qu'on a eu chaud ! dit Espoir.

-Ou bien très froid ! »

Elles se regardèrent puis éclatèrent de rire. La conversation repris sur un autre sujet. L'incident du matin était déjà oublier.

La journée passa et le soir, en rentrant de l'école, Espoir et Iris parlèrent à leurs parents, de leur peur que leur pouvoir se dévoile au collège pendant un cours.

« On vous comprend, à votre place on serait mort de trouille, déclara Jean, leur père.

-Oh oui. Vous avez du courage. Beaucoup de courage, mes enfants.

Les jeunes filles rougir comme des tomates.



Depuis le haut de son trône, Kasar les regardait d'un étrange et effrayant regard.

« Rigoler bien mes jolies, bientôt, vous serez à moi !

-Je te l'interdit, Kasar !

-Seigneur des ténèbres ! Seigneur des ténèbres ! Je t'ai déjà dit de m'appeler seigneur des ténèbres !

-Je suis ta sœur et tu es mon frère ! Je n'ai pas à t'appeler comme tes soldats t'appellent !!!

- Haha ha, sœur ? Frère ? Non, vous faîte erreur, veiller frapper à la porte d'à côté.

-Kasar, s'il te plait, arrête, regarde la vérité en face ! Nous somme née de la même mère ! Tu ne peux pas ne pas être mon frère, comme je ne peux pas ne pas être ta sœur !

-Hmm.

-Changeons de sujet. Je suis venu pour te parler de la prophétie, tu te souviens ?

-La prophétie ? Comment ne pas l'oublier !

-Oui, et bien, je me disais, notre mère pourrait en savoir plus, non ?

-Oui, surement, madame-je-sais-tout-sur-tout !

-Tu m'appeler par mon nom, tu sais ?

-Votre nom ? Je ne le connais pas, madame-on-doit-m 'appeler-par-mon-nom !

-Tu connais très bien mon nom, Kasar.

-Non je ne le connais pas !

-Tuuli, je m'appelle Tuuli, dit-elle excéder.

-Tuuuuuuuuuuuuuuliiiiii !!!!!!

-Qu'importe, tu veux bien m'accompagner ?

-Et qu'est-ce que je gagne en échange ? Humm, voyons, les jeunes demoiselles ?

-Certainement pas !!! J'y vais toute seule, puisque c'est comme ça !!!



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Hey!

Kasar ne semble pas très méchant, plutôt idiot en fait. Il n'est pas d'une très grande menace, à première vue. Mais, les apparences sont parfois trompeuse...

La guerre de la reine du feu [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant