Chapitre:8

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Nous étions partit le lendemain matin, je ne sais pas comment il avait fait, mais Hannibal nous avait fait des faux papiers, nous montâmes dans l'avion sans problèmes, les quinze heures de vol avaient été exténuante. Hannibal avait tout prévu, à notre arrivée, il loua une voiture et nous emmena dans un petit village. Il avait loué une maison, plutôt petite, après avoir déposé nos affaires à l'entrée, Hannibal nous assigna nos chambre :

« Il n'y a que deux chambres à l'étage, Jack tu auras celle du couloir au fond à gauche, moi celle du fond à droite et toi Judy, tu dormiras sur le canapé.

- Comment avez-vous réussis à louer cette maison ?

- Disons que j'ai eu l'ancien propriétaire pour dîner, fit-il d'un ton plat.

- C'est juste une façon de parler ?, demanda Jack qui commençait à comprendre.

- Disons qu'il vaut mieux que vous l'entendiez de la sorte.

- Je crois que je vais vomir, fit Jack.

- Tu n'as qu'à monter de reposer, fis-je, le voyage à été long et tu dois vite te soigner.

- Tu es sûre ?, me demanda t-il.

- Oui vas y. »

J'attendais qu'il soit monté pour reprendre :

« Si vous pouviez éviter de nous faire part de votre humour si subtile.

- Ce n'est pas de ma faute si vos estomacs de tiennent pas le coup.

- J'avais fait de recherches vous savez.

- Des recherches ?

- Sur vos victimes, et je crois que j'ai réussis à vous cerner.

- Vraiment ?

- Oui, c'est surtout l'affaire du flûtiste qui m'avait mis la puce à l'oreille. Vous l'avez tué pour accorder l'orchestre.

- Je vois, ta mère en était arrivée à la même conclusion.

- Pourquoi le tuer ? Il aurait put s'améliorer.

- Tu commences à me poser des questions. Ce sera mon tour après.

- Très bien.

- Ce flûtiste, il n'allait pas faire d'efforts, j'ai préféré l'éliminer, il était bien meilleur en entrée qu'en flûtiste.

- Vous l'aviez donner à manger à des invités.

- Oui, dit-il en riant, c'était assez drôle de les voir au procès, de voir leur expressions quand ils ont appris ce qu'il y avait dans leur assiettes.

- Vous êtes immonde.

- Je sais, à présent à moi de te poser un question.

- Allez y, je ne suis plus à ça près.

- Comment as tu put gérer le fait que, du jour au lendemain, tu ais perdue ton identité pour ainsi devenir pour toujours « la fille du cannibale » ?

- C'est tout ? Je m'y suis habituée, je me suis dit que ce n'était pas à moi que les gens en voulait, mais à vous.

- Tu te trompes, techniquement ils te détestent toi, parce que tu es ma fille, tu n'auras jamais une vie normale, c'est ça que je voudrais savoir, comment pressens tu l'avenir ?

- Je ne penses pas à l'avenir.

- Tu mens.

- Non.

La fille du cannibale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant