Chapitre:7

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Dans la voiture, le trajet se fit en silence, Jack s'endormit, la journée avait été longue. J'étais fatiguée aussi, mais je ne voulais pas quitter Hannibal des yeux :

« Il va falloir s'arrêter dans un hôpital,dis-je.

- Ce ne serait pas très malin, releva Hannibal sur un ton plat.

- Mais il faut le soigner ! Je crois qu'il à un cote cassé ainsi qu'un fracture au bras gauche.

- Ne t'en fais pas j'ai de quoi le soigner.

- Je n'ai aucun doute en vôtre connaissance de l'anatomie humaine.

- Tu es plutôt doué en médecine, ça doit tenir de moi.

- Espérons que c'est la seule chose que j'ai tenue de vous. »

Ma remarque le fit sourire, je ne savais pas si je faisais bien de le provoquer, mais je n'arrivais pas à faire autrement, ainsi je fis une dernière remarque :

« J'espère juste que, si jamais il y avait besoin d'une opération, vous aurez déjà mangé avant de la pratiquer.

- Je ne promet rien. »

Je tournais la tête vers la fenêtre et la fatigue pris le dessus sur moi.

A mon réveil, je pus remarquer que j'étais dans la même chambre que la première fois ou j'avais rencontrée Hannibal.Une vieille horloge se trouvai dans le couloir, il était déjà midi. Je me dépêchais de descendre dans la cuisine ou je fus soulagée de trouver Jack, assis, une écharpe autour du bras gauche,quand il me vit il se leva :

« Restes assis, dis-je, ou est Hannibal ?

- Je ne sais pas, quand je me suis réveillé il était partit, c'est lui qui ma soigné ?

- Sûrement, il ne voulait pas s'arrêter dans un hôpital. Comment tu te sens ?

- Mieux.

- Et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?

- Je ne sais pas, mais pas le dénoncer à la police, je dois m'occuper de lui moi-même.

- Comment ça ? »

Il me fixa, sourit et me rassura :

« Rien, je dois juste apprendre à lui tenir tête.Tu as faim ? Il y a des sandwichs dans le frigo.

- Non merci.

- Tu sais ou nous sommes ?

- Non, je sais comment partir mais c'est tout.

- Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?

- Je ne sais pas, mais il faut que je retourne au foyer.

- Pourquoi ?

- Je dois récupérer des affaires.

- Ils te laisseront ressortir ?

- Ne t'en fais pas, je sors quand je veux, à tout à l'heure »

Je partais et pris un taxi pour me rendre au foyer, une fois là-bas, je récupérais le cadre photo ou il y avait une photo de ma mère et allait repartir quand on frappa à la porte. Un surveillant entra et me demanda :

« Tu es encore partie tôt ce matin ?

- Oui.

- Le directeur veut te voir.

- Qu'est-ce que j'ai fais encore ?

- Rien, allez viens. »

Je le suivais à contre cœur chez le directeur, une fois à l'intérieur, il y avait le directeur assis à son bureau et le père de Jack debout. Quand je le vis, je sentis la colère monter en moi :

La fille du cannibale.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant