A.A.T. ACADEMY

Chapitre 4

/!\ Corrigé

"-Lève-toi Tyler !"

Cette voix féminine ne m'était pas désagréable pendant la journée, mais l'entendre dans les crescendo dès le matin n'était pas du tout appréciable. Et puis je voulais dormir, moi ! Je me retournais donc, dos à la personne, qui devait être Eva, pour montrer mon mécontentement quant à l'ordre qu'elle venait de me donner.

"-Tyler Chaugnet, si tu ne te lèves pas j'appelle Mikaël et Maxime ! menaça-t-elle.

-Et aloors ?"

Elle soupira avant de hurler les prénoms des deux garçons, qui rappliquèrent immédiatement, d'après les bruits de pas que je pouvais entendre.

"-Quoi ?! fit une voix que je reconnu comme étant celle de Mikaël.

-La belle au bois dormant ne veut pas se lever, expliqua Eva.

-Et alors ?

-Aidez-moi ... ! les supplia Eva.

-Non," répondit catégoriquement Mikaël.

Je souri malgré moi contre mon oreiller en imaginant la frustration se peindre sur l'angélique visage de mon amie.

"-Si ça te fait tant sourire alors je veux bien aider Eva, déclara machiavéliquement Mikaël.

-Ce sera sans moi, intervint Maxime. Je ne veux pas voir le carnage."

Je l'entendis sortir, suivie d'une autre personne qui, je me doutais, était Eva. Ils étaient des mauviettes. Et moi j'étais seule dans une pièce fermée avec Mikaël. Mais rien ne se passa, jusqu'à ce que je ressente son souffle dans mon cou.

"-Toi et moi, fit-il, on va jouer. Tous les deux. Seulement nous."

Je frissonnais. Je le sentais mal. Très mal. Ce type était un taré, j'en étais certaine. A cent pour cent, pas besoin d'études scientifiques ou je ne sais quoi. C'était dans ce qu'il dégageait. Il était un taré. Totalement. Dans tous les sens du terme.

"-Alors debout, reprit-il. Lève-toi ou le jeu ne sera que plus difficile pour toi."

J'enfouis encore plus mon visage dans mon oreiller. Ce gars ne pouvait pas être aussi tordu que je ne le pensais. C'est moi qui devenais parano avec tout ce qui me tombait dessus ces derniers jours.

"-Tu l'auras cherché, petite Aona. "

Sa voix avait changé et je me sentis tiré par les chevilles hors de mon lit pour finir plaquée contre un mur. J'ouvris difficilement les yeux après que ma tête eu heurté le mur. Même s'il avait été doucement, du moins c'est l'impression que j'avais, le coup avait été rude.

"-C'est quoi ton problème ? murmurai-je alors qu'il me tenait fermement.

-Il fallait te lever, Aona. Je te l'avais dit.

-Espèce de taré, soufflai-je.

-Mais tu n'as encore rien vu, fit-il en approchant son visage. Je m'ennuyai ces derniers temps, alors tu vas devenir mon jouer personnel.

-Rêve.

-Règle numéro une : interdiction de t'approcher d'autres garçons ; règle numéro deux : tu feras tout ce que je dis, et le pire c'est que tu le voudras ; règle numéro trois : ceci est top secret.

-Mais t'es totalement taré ma parole ! C'est quoi ton problème ? Je ne deviendrais jamais ton jouet ou je ne sais quoi d'autre ! Alors maintenant dégage de ma chambre !

-Tu verras par toi-même, Aona. Maintenant va te doucher ou je te laverais moi-même.

-Je n'ai aucuns ordres à recevoir de toi, Mikaël, crachais-je. Et arrête de m'appeler par ce surnom débile qui ne veut rien dire !

-Détrompe-toi, Aona, ce surnom 'débile' comme tu dis a bien un sens. Et je t'appellerais comme ça autant de temps que je le veux. »

Je soufflais d'agacement et me dégageais de son emprise pour prendre des affaires de douches et je sortie, en le laissant planté là. Mais quel taré ! C'est quoi son problème à la fin ?! Dans tous les cas, j'allais lui faire payer, par un moyen ou un autre, peu importe le temps que ça prendra.

Lorsque j'arrivais aux douches, toutes étaient vides. Je devais être sacrément en retard. J'en choisie une au hasard et me lavais en maudissant Mikaël de tous les Maux de la Terre. Si seulement je pouvais trouver la boîte de Pandore, tien !

Je sortie de ma cabine avec lenteur après m'être habillée d'un jeans bleu foncé, d'un débardeur blanc et d'un pull fin en sorte d'émailles vert clair. Je me maquillais légèrement comme à mon habitude et rejoint la chambre. Dans la sorte de Salon, se trouvaient mes trois colocataires et je lançais un regard noir à Mikaël. Il allait payer. C'était certain.

Je pris mon emploi du temps et rejoins les autres. J'étais en classe E et eux aussi, apparemment, nous étions donc tous dans la même classe. Youpi ! Je me serais bien passé du brun.

Ils me guidèrent donc dans les nombreux couloirs du lycée après m'avoir averti qu'aucun sac n'étais nécessaire, ce qui me paraissait légèrement bizarre, d'ailleurs, mais je ne relevais.

« -Eva est partie demander une dispense de cours, tout à l'heure, fit Maxime pendant que nous marchions. La directrice a accepté le temps que nous te formions et que tu arrives à notre niveau. Nous t'apprendrons également ce qu'il faut savoir de notre monde.

-Donc vous allez être mes profs, résumais-je.

-C'est ça. »

Nous sortîmes du bâtiment et nous nous dirigeâmes vers la forêt. Que faisions-nous dans une forêt ?

Je tiens à préciser que, comme je réécris un peu les chapitres, celui-ci n'a aucun rapport avec le prochain puisque j'ai changé certaines petites choses.

Merci d'avoir lu ce chapitre !

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