20 | Arrêtez-vous !

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Pendant des heures, Anna courut sans se retourner, elle ne pouvait pas car si elle voyait son visage à nouveau elle ne pourrait plus fuir

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Pendant des heures, Anna courut sans se retourner, elle ne pouvait pas car si elle voyait son visage à nouveau elle ne pourrait plus fuir. À bout de souffle, elle poursuivit tout de même son chemin jusqu'à atteindre un petit village. En traversant une route, elle manqua de se faire renverser par une voiture, elle se mit alors devant en lui faisant signe d'ouvrir sa fenêtre.

- Je vous en prie, aidez moi. Lui dit la jeune femme.

En voyant le sang sur sa veste, il tenta de démarrer mais elle sortit son arme et la pointa sur lui pour l'en empêcher. Elle fit le tour de la voiture vers la porte passager en le gardant en joue avant de l'ouvrir et de s'asseoir sur la banquette arrière.

- S'il vous plait, j'ai des enfants.
- Emmenez moi à Berlin et je vous laisserai partir.

Tout le trajet se fit dans le silence, il la regardait souvent dans son rétroviseur mais baissait les yeux quand elle le remarqua. Après plusieurs heures de route, Ils arrivèrent enfin à Berlin à l'aube.

- Arrêtez vous !

L'homme s'arrêta brusquement sur le bas côté alors elle descendit. Avant de rejoindre l'hôtel, elle décida d'aller voir le seul qu'elle savait capable d'acheter ses diamants, son ancien entraineur au KGB Vassili Vostrikov qui se cachait dans un immeuble du centre ville depuis qu'il avait trahit l'organisation. Sur la pointe des pieds, elle monta les marches de l'escalier et arriva devant sa porte. Un seul nom russe, c'était forcément lui. Elle appuya sur la sonnette et se cacha dans l'angle mort de la porte. Quand il ouvrit elle pointa son arme sur sa tête avec détermination mais il n'eut pas l'air plus impressionné.

- Ah la petite Anna Ghabarova qu'est ce qui me vaut ce plaisir ?
- Recule.

Tout en refermant la porte, Anna le poussa à l'intérieur de l'appartement.

- C'est bien je vois que tu n'as pas oublié ton russe après ton séjour en Allemagne.
- Il y a quelqu'un d'autre ?
- Non ma petite.

Alors qu'il retournait s'assoir calmement à sa table, Anna garda son arme en joue. Pour s'assurer de ses dires, elle prit soin d'examiner toutes les pièces de l'appartement une à une, il ne fallait pas que quelqu'un puisse témoigner de sa présence. Arrivée à la chambre elle découvrit une jeune fille à moitié nue terrorisée dans son lit.

- On ne perd pas les vieilles habitudes hein Vassili.

Avec le canon de son arme, elle fit signe à la fille de se lever.

- Pitié ne me tuez pas.
- Sortez, vite !

Alors qu'elle se rhabillait en catastrophe, Anna retourna vers le salon en pointant à nouveau son arme sur le vieux général. La jeune fille sortit en courant de l'appartement alors Anna décida de lui laisser la vie sauve. Elle pu verrouiller la porte pour prévenir toute intrusion dans l'appartement.

Saving Bucky IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant