10 à 12

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Toute la nuit je n'ai pas cessé de penser à tout ce qui venait de m'arriver et ce qui risque d'arriver demain, j'ai beau n'avoir que 10 ans je sais pertinemment que selon ce que je dirais demain ma vie en sera changé . Je repense aux paroles du médecin enfin de ceux de ma mère , " elle s'est fait ça toute seule ! " .
Je crois qu'elle n'est pas contente de moi , je l'ai encore déçue mais je voulais simplement qu'il arrêté de lui faire du mal , je ne voulais pas en arrivé là ! Que suis je censé faire ? Si elle n'est pas venu me voir c'est peut être qu'elle ne veut plus me parler et donc me voir alors peut être vaudrait mieux que je reste loin d'eux mais comment faire parce que pour les quitté il faudrait que je dise la vérité et donc cela implique de créer des problèmes à Roger et donc à ma mère sinon elle aurait prit ma défense face aux policiers . Que faire ? Que dire ? Ou est ma place pour toutes ces personnes ? J'ai tellement peur d'être seule et abandonner ...

Quand Madame Dolméac est entré dans ma chambre j'avais fini par prendre ma décision , je lui ai raconté que j'étais tombé en voulant m'interposer entre ma mère et mon beau père qu'ensuite dans une mauvaise chute j'ai atterrit sur l'accoudoir de notre canapé. Et que ce n'est de la faute de personne mais celle de ma maladresse . Je sais qu'elle n'a pas cru un seul mot de ce que je lui ai raconté mais c'est tout ce que j'ai pu lui dire , je repense à mon père et ses larmes et à ma mère et ses cris de douleurs . Si on me confie à une autre famille ou dans un foyer me laisseront ils revoir ma famille? Je ne pense pas .

Je ne peux pas les abandonner , qui s'occupera d'aller récupérer mon père quand il sera ivre mort sur le trottoirs et qui viendra aux secours de ma mère si Roger lui faisait encore du mal alors non il faut que je reste . L'assistante social me donna son numéros et me dit qu'elle allait joindre mes parents afin de discuter avec eux de la suite des opérations que d'ici demain je sortirais de l'hôpital mais que peu importe ce qui se passera si jamais j'avais un problème il faut que je lui téléphone .
Pour mon dernier repas à l'hôpital après y avoir passé quasi 3 jours , l'équipe d'infirmières et le Dr Sarrêt sont venu m'apporter des bonbons et deux énormes ballons en forme de coeur . Même si j'avais toujours mal à ma tête , j'étais heureuse de partir de cette endroit ,aussi fou que cela puisse paraître , ma famille me manquer , mes manguiers me manqué et l'école me manque surtout ma toute nouvelle copine qui s'appelle Audrey , elle est nouvelle dans l'école et elle est plus timide que moi sauf qu'elle est jolie .
Descendre des escaliers avec des béquilles , c'est un défi surtout quand c'est la première fois que l'on utilise arriver en bas des marches en sueur et haletante . Je me mis à trembler, une chose m'est venu a l'esprit, je redouté la réaction de mon père quand il allait voir ma mère sauf que j'ai oublié un détail !! Ma mère n'a pas le permis , cela voudrait dire qu'elle viendra avec lui.
Mon ventre se mit à gargouiller , mes mains étaient moites et devenaient toutes poisseuses , je peiné encore plus à ne pas glisser des poignées de mes béquilles . Soudain une voix derrière mon dos scandée mon prénom , je l'a reconnus directe , c'est celle du Dr Sarrêt , lorsque je me retourne tant bien que mal pour lui faire face , il était debout sourire aux lèvres avec les ballons et les sachets de bonbons . Je lui lança un sourire gênée d'avoir négliger leurs présents mais j'étais tellement terrorisé de mon retour à la maison que j'ai quitté la chambre précipitamment de peur de faire attendre ma famille . Qui je savais été là car ils avaient rendez vous avec l'assistante social dans un des bureaux . Aucuns d'eux n'est venu me chercher , seule Marina une des infirmières été venu me dire que je pouvais quitter ma chambre . Étant donné que personne ne m'a dit ou je devais aller, je pris la décision de les attendre devant l'entrée si ils n'avaient toujours pas finit de discuter avec Mme Dolméac .

" Tu penses pas que tu allais me quitter sans même me dire au-revoir tout de même ?

J'étais tellement gênée que je me suis contenté de secouer la tête en guise de réponse , il s'approcha de moi et me prit dans ses bras avant de déposer un baiser tendre sur mon front .Quand il me sentit me raidir , il me relâcha délicatement et me sourit avant de me dire .

Si tu as besoin de quoi que se soit appelle moi à ce numéros , je sais que ce que tu as dit à Dolméac n'est pas la vérité et je ne te jugerais pas car moi aussi j'ai vécu ça mais écoute moi ma puce rien de ce qu'ils font n'est normal un jour quand tu comprendras ne regardes jamais derrière mais devant !!! Dit toi que ta vie vaux la peine d'être vécue . Mais ne les laisse surtout pas te dire le contraire soit forte et un jour viendra ou tout ira mieux ou tu iras mieux . Je te le promet mais n'oublie pas tout le monde à le droit au bonheur certains plus que d'autres . "

Il me fit cette fois un baiser sur la joue et me fit un clin d'œil tout en s'éloignant en marche arrière quand il fut stopper net tout comme ma respiration par mon beau père qui se trouvé juste derrière lui , a t'il entendu notre conversation ?

Je ne respire plus , je me sens mourir de peur , mes jambes tremble tellement je suis terrorisé par cette homme imposant et effrayant d'un mètre quatre vingt cinq , l'odeur de son parfum emplit mes narines et une envie de vomir se fit virulente , le docteur voyant mon visage se retourna afin de voir ce qui m'effrayer autant , en tout cas je suis pétrifiée , je galère à respirer , mais malgré la peur au ventre je me force à garder mes esprit car je sens que je ne suis pas loin de m' évanouir , des petits moucherons tâche ma vision . Je me met à chanter dans ma tête afin de me calmer quand j'entends la voix du Médecin s'adresser à ma mère .

" Vous avez une enfant bien courageuse Mme Honbiali ! Elle ne s'est pas plainte une seule fois de ses douleurs pourtant ce n'est pas les blessures qui lui manques ? Croyez moi j'ai eut des patients qui se plaignez pour moins que ce qu'elle a enduré et ce qu'elle endure encore d'ailleurs . Avez vous bien reçu l'ordonnance que j'ai fait passé par une des infirmières qui s'est occupée de votre durant ces trois jours ? "

" Bonjour , je me présente je suis le beau..."

" Veuillez m'excuser mais j'ai d'autres patients qui m'attendent ! Au plaisir de ne plus jamais vous revoir sinon cela voudrez dire que d'autres blessures accidentelles ou pas vous auront ramenés ici vous ou qui que se soit d'autres de votre famille d'ailleurs . "

Il se retourna vers moi , le visage rouge de colère mais son regard pour moi était emplit de tristesse. Après avoir couper la parole à Roger sans lui avoir serrer la main , il me fit un clin d'oeil en me disant de prendre soin de moi et il contourna nonchalamment ma mère et mon beau père et se dirigea vers l'entrée de l'hôpital .
Une fois le docteur partit , ils me regardèrent droit dans les yeux , l'un avait un regard remplit de haine et l'autre de dégoût .
Je me mis à trembler et cette fois rien n'a pu stopper mes tremblements , s'apercevant de mon état ma mère me fusilla encore plus du regard et me dit toutes dents serrés .

" Ne commence pas à te donner en spectacle en public ! Tu nous a assez attiré d'ennuis comme ça ! Comme si ça ne suffisait pas avec ton père il faut que toi aussi tu nous ridiculise avec tes mensonges , je ne sais pas ce que tu as été raconté à ses gens mais avec nous ça ne prends pas , tu es comme ton père une bonne a rien enfin si a tenir un balai ! Maintenant dépêche toi de monter en voiture ! "

J'ai envie de pleuré , je n'ai rien dit justement au contraire j'ai mentit pour eux . J'ai mal au coeur bien plus qu'autre part tellement ses paroles m'ont abattues . Je réussit à marcher avec mes béquilles sans trébucher jusqu'à la voiture à peine nous étions arrivé que Roger arracha de mes mains les ballons et les deux sachets de bonbons et les jeta violement dans le coffre .
La voiture quitta le parking et s'engagea sur la route soudain à l'arrêt de bus je vis mon père assis , il me vit mais ne répondit pas au coucou que je lui faisais , non il se contenta de me regarder sans rien dire sans bouger . Des larmes silencieuses dégoulinent et je conclue que décidément je ne suis rien d'Aimable pour aucun d'eux ...

L'optimisme peut faire de nous des Super HérosWhere stories live. Discover now