Scène 15: Il t'emmena avec lui.

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  You are my star
You are my dream
You hide inside of me
I have embraced even your pain
I mean the safety zone

Safety zoneDMTN


❂  


- Tu étais où ? Sa voix résonna dans toute la maison.

Ils étaient enfin rentrés.

La surprise fit place au soulagement puis au sentiment si satisfaisant de l'intense joie. Revoir Monsieur qui se tenait là, au beau milieu de la pièce te procura une grande et inexplicable euphorie. Tu n'étais plus seule et tu pouvais enfin satisfaire le vide causé par son absence. Tu n'avais plus à refouler, Monsieur, sa voix, ses mots et ses regards t'avaient manquée même s'il s'était absenté seulement pour trois jours.

Sa voix rauque t'avait, oh, si manquée mais un frisson te saisit lorsque tu compris enfin qu'il était en colère, si son visage rouge n'était pas une preuve suffisante alors ses poings serrés faisaient bien l'affaire.

Et plus effrayant encore était le fait que tu savais pertinemment que tu en étais la raison et la future victime.

Voyant l'absence d'intérêt que tu lui portais, Monsieur s'approcha d'un pas lent, assuré et se répéta de la même manière. Le voyant ainsi de plus près, tu te remémoras votre dernière conversation qui avait fini par très mal tourner. Par réflexe ou par peur, tu saisis ton poignet anciennement fracturé, chose qui ne lui échappa pas.

Son visage finit alors par s'adoucir.

- Dehors, Monsieur. Tu répondis enfin.

- Où ? Est-ce que tu as vu l'heure ?

- Cela ne vous concerne pas. Ta bouche te trahit alors une nouvelle fois.

Il s'approcha de nouveau.

- Dans ma maison, il y a des choses que je ne tolère pas. Rentrer après le couvre-feu en est une.

- Oh, mais j'ignorais qu'il y avait un couvre-feu Monsieur. Tu répondis avec un sourire presque moqueur.

- A partir de maintenant il y en a un. Rétorqua-t-il ridiculement.

Sa voix ne laissait pas de place à la discussion, son absurde ordre devait être suivi et tu te sentais incapable de remettre son autorité en question.

- Y a-t-il d'autres règles, Monsieur ? Cela ne t'empêcha pas de tout de même rétorquer, en souriant toujours.

- Oui. Premièrement, tu vas arrêter de te foutre de ma gueule, Haewon. Je sais très bien à quoi tu--

- Mais..

- Deuxièmement, ne me coupe plus jamais la parole, tu n'me diras pas ensuite que je ne t'avais pas prévenue (Il marqua une pause le temps de se pincer le bout du nez) Troisièmement, apprends à rester à ta place.

- De quoi est-ce que vous parlez ? tu demandas alors, confuse.

Monsieur savait toujours user des bons mots pour te perdre en chemin.

- Pendant que tu étais dehors je ne sais où et avec je n'sais qui, je devais ranger le putain de bordel que t'avais foutu ici. T'expliqua Monsieur lentement.

- Je te rappelle que c'est quand même moi qui te paie ici et non le contraire ! Cria-t-il enfin, se débarrassant ainsi de son calme.

Cet homme pouvait se montrer si cruel et égoïste... Tu sentis subitement les larmes te monter aux yeux te rappelant que juste derrière toi était posé le cadeau que tu lui avais acheté avec cette même paie.

[T1] La servante // [BAEKHYUN]Where stories live. Discover now