«Carry on my wayward son»

20 janvier

20 janvier :
Ça fait une semaine. Ma relation avec Dean ont empiré, j'évite Sam un maximum, parce qu'à chaque fois que je le croise il continue à lourdement me draguer, je ne le reconnais plus. Ashley et Dean se sont rapprochés, assez pour dormir ensemble. J'évite de sortir de ma chambre, je passe tout mon temps avec Kevin. Il arrive à me faire oublier ce qu'il s'est passé, mais même parfois ce n'est pas suffisant et je pleure. Souvent, c'est quand Kevin dort, alors j'étouffe mes pleures dans mon oreiller.
Aujourd'hui je décide de sortir de la chambre de Kevin pour prendre un peu l'air. Au fond du couloir, il y a Ashley appuyé nonchalamment contre la porte de la chambre de Dean, les deux mains sur les épaules de celui-ci. Elle le colle contre-elle, il s'approche, il l'embrasse langoureusement. J'ai soudainement une envie de vomir ! Je cours en dehors  du bunker. Une fois dehors, je laisse éclater ma rage et ma haine envers Ashley. Je hurle, on pourrais m'entendre jusqu'à l'autre bout du monde. Je pensais la haïr, maintenant je la hais, et encore, ce mot c'est tellement peu dire ! Je retourne dans le bunker, Sam me sourit et je suis tant énervée que je lui cris :
"Si tu t'approche de moi, tu vas le regretter."
Kevin accourt jusqu'à moi m'interroge du regard :
"On s'en va, on prend des vacances, j'ai besoin de recul."
Ni une ni deux il part chercher nos affaires, les met à la rache dans des sacs et nous partons dans la Ferrari que j'avais choisi la dernière fois.
------------------------------------------------------------------------------------------
*PDV ???*

C'est affreux, je ne peux rien faire par moi même, on m'empêche d'agir. Je n'ai pas envie de faire ce que je fais. Je déteste ça. Je ne veux blesser personne ! Je me sens mal, tellement mal de faire ça ! Même contre mon gré ! J'espère qu'elle [la personne] comprendra, qu'elle ne m'en voudra pas !
------------------------------------------------------------------------------------------
*PDV Sasha*

On arrive dans motel qui est à environ une bonne dizaine de kilomètre du bunker. Je ne pouvais plus rester, j'avais l'impression d'étouffer. J'appelle Castiel, j'ai un mauvais pressentiment, Kevin m'a expliqué ce que j'avais réellement dit à Dean, tous le contraire de ce que Sam m'a dit.
"Allô Cas' ?
- Oui ?
- C'est Sasha.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Est-ce que tu peux venir me voir s'il te plaît ?
- Au bunker ?
- Non dans un motel à dix kilomètres le "McKansas".
- Tout va bien ?
- Oui, n'en parle pas à Sam et Dean s'il te plaît."
Je raccroche et j'attends, puis je décide d'aller prendre une douche. Quand j'en sors, Castiel est là.
"Qu'est-qui se passe ? Répète-t-il encore une fois.
- J'aimerai que tu ailles rendre visite à Sam et Dean et que tu me dises si Ash' est humaine et j'aimerai que tu me dises ce qu'elle est.
- Je peux faire ça, j'y vais je reviens dans deux trois heures !
- Ne te fais pas attraper.
- Ne t'en fais pas pour moi."
Il s'en va avec son pouvoir de téléportation, je ne m'y ferai jamais !
Trois heures plus tard
Je suis allongée sur mon lit les yeux fermés, quand je les ouvre, je sursaute, Cas' est assis à côté de moi sur le lit. Il m'a fait peur ! Kev' rigole, je rigole à mon tour, je vois dans les yeux de Castiel qu'il ne comprend pas, tant pis.
"Elle n'est pas humaine ! Dit-il
- Qu'est-ce que tu viens de dire ?! M'étouffais-je.
- Elle n'est pas humaine. Répète-t-il
- Tu avais raison..! S'exclame Kevin.
- J'ai raison ! M'étonnais-je.
- Elle est un mythe qui repose sur la voix. Continue Cas'
- Je fais des recherches ! Affirme Kevin."
Je n'en reviens pas... J'avais raison... Durant tout ce temps, j'ai eu raison... Ils se sont laissés avoir, Sam et Dean... Maintenant, je suis seule avec Kevin face à eux... Ils ne voudront jamais nous croire... Qu'une seule chose à faire, leur prouver que j'avais raison...
"J'ai quelque chose ! Se récrit Kevin.
- Balance ! M'écriais-je
- Alors, il y en a deux, la Banshee et la sirène. Continue Kev'
- Elle ne peut pas être une Banshee. Se formalise Cas'
- Pourquoi ? Demandais-je.
- Une Banshee crit pour prévenir de la mort. Répondit-il
- Alors qu'une sirène séduit sa victime... Souffle Kevin...
- C'est pour ça que Dean a embrassé Ashley... Comprenais-je
- Comment on peux les tuer ? Questionne Kevin à Castiel.
- Avec un pieu en cuivre maculé du sang de Poséidon. Répond celui-ci simplement.
- Comment on trouve ça ?! Demandais-je en faisant les gros yeux.
- Je m'en occupe, trouver des informations sur elle en attendant."
Et Castiel disparut comme il était arrivé. Je suis mitigée sur le fait d'avoir eu raison... Je suis tellement contente que Dean ait été manipulé pour l'embrasser. Je fais des recherches sur elle, son vrai prénom est Leucosie, blanche créature en grec, fille du dieu Achéloüs et de la Muse Calliope. Sœur des défuntes Parthénope, qui à un visage d'enfant, et de Ligée, celle qui pousse un cri perçant. Et bizarrement, elles ont été tuées par John Winchester.... Voilà que tout s'explique... Peut-être qu'elle manipule Sam aussi, j'aimerai bien...
"Cela te dit que l'on aille rendre une petite visite à notre chère Ashley alias Leucosie ?
- Avec plaisir ! Lance Kevin à travers la petite salle."
C'est l'heure de vérité, l'heure de la confrontation !
J'arrive au bunker, et je suis accueillie par Ash', elle me lâche d'un air mauvais :
"Qu'est-ce que tu fais là encore, tu n'as pas compris, Dean ne veut plus de toi.
- Tu me fait pitié...
- C'est toi qui dit ça ! Éclate-t-elle de rire.
- Tu es obligée de contraindre les gens pour avoir ce que tu veux... Tu me fait pitié.
- Je ne vois pas de quoi tu parle. Dit-elle sur la défensive."
Dean et Sam arrivent, ils se tiennent derrière Ashley, roide, comme si ils étaient ses gardes du corps.
"Ho si, tu vois très bien ce que je veux dire Leucosie. Répliquais-je.
- Tu en as mis du temps pour comprendre, mais de toute façon, c'est trop tard. Sourit-elle.
- Tu en es certaine ?
- J'en suis sûre, je suis immortelle, tu ne peux pas me tuer.
- N'en sois pas si sûre, tes sœurs ont fini morte. Je viens de toucher un point sensible on dirait..."
Elle brandit une arme, elle la pointe sur moi. Je m'en moque.
"Sasha, arrête, on s'en va ! Crit Kevin."
C'est trop tard. Le pieu en cuivre est dans ma main, merci Castiel. Je m'avance rapidement vers elle. J'enfonce le pieux dans sa poitrine, je l'atteins en plein cœur. Un coup de feu retentis. Juste avant de mourir, elle réussit à tirer. Ça y est, je vais mourir, je ne pourrais pas éviter cette balle. Quelqu'un tombe au sol, ce n'est pas moi... Par terre il y a Dean, la poitrine en sang, crachant du sang. NON ! Il n'a pas fait ça, il serait complètement débile d'avoir fait ça !
"Dean, mais qu'est-ce que tu as fait !?
- Je... t'ai... sauvée...
- Dean, ne ferme pas les yeux ! Ne ferme pas les yeux s'il te plaît !
- Ce... n'est... pas... de... ta... faute...
- Tais-toi ! Économise toi ! Tu as intérêt à survivre ! Tu m'entends !
- J'ai... été... heureux...
- Dean, je t'en supplie ! Ne meurs pas ! Ne m'abandonne pas !
- Je... t'ai... *tousse* *crache du sang*
- Dean !? Dean ! Garde les yeux ouvert ! Dean ! Non ! S'il te plaît ! NON ! NON ! NON !"
Non ! Il n'a pas le droit ! Pas lui ! Non ! NON ! Il ne peut PAS m'abandonner ! Sam se tient à mes côtés, il pleure doucement, je ne réalise pas. Il n'y a qu'une seule explication possible. C'est un cauchemar. Ce n'est pas réel. Ce n'est pas possible. Malgré le fait que je sois pleine de sang, le sang de... non ce n'est pas le sien, ce n'est pas possible. Malgré cela, Sam, qui est revenu à lui-même, me prend dans ses bras, et il me chuchote secoué de sanglots :
"C'est fini, c'est fini Sasha...
- Non... Non... c'est pas vrai...
- Il ne se relèvera pas Sasha...
- Tu mens, c'est un mensonge. Il nous fait une blague, hein ? C'est encore une de ses stupides blagues pas vrai ?!
- Non, regarde le Sasha... Ce n'est pas lui... Ce n'est plus lui... Ce n'est plus qu'un corps sans vie...
- Alors, dit le moi... Dit le moi... Je dois l'entendre... J'ai besoin de l'entendre...
- Il est... Il est mort... Dean est... Dean est mort... C'est fini... fini...
- NON !! DEAN !!"
Je pleure, je cris, je gémis. Je m'effondre. Je me sens mourir avec lui. J'ai mal. J'ai tellement mal. Je n'aurais jamais cru que cela allait faire autant mal. Je le vois. Là, juste devant moi. Paisible. Endormit. Sans le sang, on ne dirait pas qu'il est mort... C'est de ma faute. Tout est de ma faute... 
Par réflexe j'accours à la voiture de Dean. Mais presque aussi immédiatement après que je sois rentrée dans l'Impala, j'en ressors. Je vomis. Je pleure de plus belle. Je ne peux pas monter dans cette voiture. Je ne peux pas. C'est au dessus de mes forces. Ça me rappelle tellement de souvenirs... Et puis cette voiture, elle sent... elle sent tellement... elle sent tellement lui... Je ne peux pas. Je ne peux vraiment pas. Sam m'a suivit, il n'a même pas pu ouvrir la portière. On se regarde brièvement. On se comprends. On ne peut pas faire ça. On ne peut pas monter dans cette voiture comme si de rien été. Comme si on avait rien vécu dans cette foutu voiture. Ça me rends malade. 
J'ai l'impression d'être observer. Un regard chaud et puissant. Un de ses coup d'œil qui vous déshabille. Dean avait un don pour ce genre de regard. J'ai l'impression qu'il est là, juste là. J'ai l'impression qu'il se tient près de moi. Que son corps chaud va venir au contact du mieux. Que son corps musclé va venir m'étreindre et me rassurer. Mais ce n'est rien. Ce n'est rien  qu'une impression. Je ne le sais que trop bien. Son âme a quitté son enveloppe charnelle. Il ne tiendra plus jamais mon corps frêle dans ses bras. Dans ses bras protecteur. J'ai été conne. J'ai été pire que ça. Je n'ai même pas pris le temps de lui dire ce que je ressentais pour lui. Je le regrette. 
"Je reviendrais, je reviendrais toujours, je ne t'abandonnerais jamais." C'était ses mots, ses propres mot. C'est ce qu'il avait dit. C'est ce qu'il avait promis. Je savais, je savais bien qu'il la briserait... Il n'a pas le droit ! Il n'a pas le droit de m'abandonner comme ça ! Je m'en fous ! Je ferai ce qu'il faudra, mais je le ramènerai. Peut importe ou il se trouve, peut importe le prix à payer, je m'en fous.