2 janvier (Partie 2)

331 28 5
                                    

"Agent McGee, Bishop, puis-je vous parler un instant ?"

Ils me jettent un rapide coup d'œil, hochent la tête, s'excusent au près de Madame Harrington.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Dean inquiet.

- Vous devriez partir voir notre heureuse victime qui a eu la chance de survivre. Proposais-je.

- Pourquoi ? On ne devrait pas te laisser seule ! S'exclame Sam.

- Vous lui faites peur. C'était une femme battue.

- Tu en es sûre ? Comment tu le sais ? Me questionne Dean.

- Elle ne prend pas soin d'elle. Sa voiture n'a pas bougé depuis un certain moment, ses pneus sont à plats. Dans la maison il fait vingt-cinq degrés mais elle porte un col roulé. Elle ne porte pas son alliance. Il y a des traces de coups sur les murs. A chaque fois que l'un d'entre vous prend la parole ou fait un geste, elle a un mouvement de recul, elle a peur. Elle cherche mon approbation à chaque fois qu'elle parle. C'est une femme traumatisée.

- Tu as un sens de l'observation incroyable.

- Madame Harrington, les agents ici présents sont dans l'obligation de partir, je vais prendre le relais, j'ai encore une ou deux questions à vous poser, cela vous pose un problème ?

- Non, non. Dit-elle tout bas, c'est à peine si on l'entend."

Sam et Dean partent. Quand la porte se ferme, je demande :

"Est-ce que votre mari avait des ennemis ?

- Non, c'était un homme très social.

- Est-ce que votre mari allez souvent au bar ?

- Tout les vendredi avec quelques amis.

- Lequel était-ce ?

- "The White Walker"

- Bien, ce sera tout. Merci, au revoir et désolée du dérangement."

Elle me reconduit à la porte d'entrée. Juste avant de partir je l'interroge :

"Excusez moi, je ne veux pas être impolie. Pourquoi vous n'êtes pas partie ?

- Pourquoi vouliez vous que je parte ?

- Votre mari, il... il vous battez ? N'est-ce pas ?

- Je... Je vous ai vu dévorer du regard l'Agent Bishop. Dites moi, Agent Reid, que seriez vous prête à faire pour lui ?

- Des choses folles au possibles, des choses inimaginable, qui passe au dessus de la mort... Répondis-je sans hésiter.

- Je suis restée parce que je l'aimais. Par dessus tout. Ce qu'il me faisait subir, c'était sa façon de me montrer qu'il m'aime.

- Merci d'avoir répondu au revoir.

- Une dernière chose agent Reid, dites lui, dites lui avant qu'il ne soit trop tard."

Sur-ce, je sors et elle ferme la porte. Dehors le vent vrai me fouette le visage. Le silence me met face à mes démons. Je sors mon téléphone active le GPS et entre l'adresse de l'hôpital. Je m'y rends à pied.

Une fois arrivée, je rejoins Sam et Dean :

"Alors, qu'est-ce qu'il vous a dit ?

- Il nous l'a décrit comme étant un grand corps maigre, très maigre, laissant apparaître chaque os, environs deux mètre pour seulement quarante kilos. Il n'a pas de visage, juste un trou béant en guise de bouche. Il est noir comme un fusain de charbon. Et mots pour mots il nous a dit ''Quand il est sous sa forme de monstre, c'est comme si tous le bonheur du monde disparaissait. On dirait qu'il se nourrit de vos moment de joie, pour ne plus que vous laisser hanter par vos peur.''. Me répond Dean.

«Carry on my wayward son»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant