Le désespoir

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- Je suis madame Derrique où est mon mari et qu'est-ce qui ne va pas docteur ? dis-je affolée.

- Restez calme madame. Mais désolé pour le moment on ne peut pas donnée de réponse.

Les docteurs, les infirmières tous se bousculaient de gauche à droite et personne ne voulais me répondre. La sécurité de Matty essayait de renvoyer les journalistes.

- Céline ! cria une voie derrière moi.

- Oh Charlie Charlie aide moi.

- J'ai eu les informations à la télé. Mais que s'est-il passé ?

- Je ne sais pas. Mais j'ai peur que Jean ait quelque chose à voir avec ça. Dis-je en pleurant.

- Oh Céline ne pleure pas. Viens dans mes bras.

Je m'agrippai à Charlie et pleurai tout le temps. J'avais un visage horrible, les larmes avaient tout ramassé à leur passage.

- Céline il faut que je te dise quelque chose, dit le fils de Matty.

- Oui qu'y a-t-il ?

- Mon père à un cancer de cœur, et ses jours étaient compté.

- Quoi ?

- Il ne s'en était pas remis depuis qu'il l'avait su. Mais je ne sais pas ce que tu l'as donné mais ses temps si quand il m'appela, il était vraiment heureux.

- Mais pourquoi ne me l'a-t-il pas dit ?

- Je crois qu'il voulait vivre ses derniers moments sans se soucier de sa maladie.

- Oh mon Dieu.

Je ne savais pas quoi faire, j'avais vraiment pitié de lui. Et voilà que le jour de notre mariage cette foutue maladie déclenche. Juste au moment où je commençais vraiment à l'apprécier.

Le docteur arriva avec une mine horrible.

- Docteur dites-moi ce qui se passe. Mon marie va bien ?

- ...

- Mais répondez-moi.

- Nous sommes vraiment désolés madame, mais c'était trop tard. Le cancer était vraiment à son dernier stade. Et nous n'avons rien pu faire.

- Non non non non dites-moi que c'est faux docteur, que vous blaguez.

- Je suis vraiment désolé madame,

- Nonnnnnnnnnnnnnnnnnn ! criais-je avec toutes mes forces.

Je m'effondrai au sol, je voulais aussi mourir. Les souvenirs de mon père me revenaient. C'est pour cela que je détestais la mort. Et voilà que l'homme qui a su m'aimé, qui ne m'a jamais fait du mal venais de mourir.

Charlie et Ben le fils de mon mari arrivèrent et voulu me soulever.

- Laissez-moi, je veux mourir aussi. J'en ai marre que les gens qui m'aiment vraiment meure autour de moi. D'abord mon père et voilà Matty. Laissé moi tranquille.

Charlie me pris dans ses bras et me serra très fort. Je me sentais vraiment bien de la manière dont il compatissait.

- Chut ça va aller, je suis vraiment désolé.

Je lui serrai aussi très fort ; il me conduisit avec l'aide des sécurités et de la police jusqu'à la voiture. Car les journalistes nous dérangeaient.

On me conduisit directement dans la chambre de Matty. On l'avait vraiment décoré, avec des fleurs rouges sur le lit où mon nom était. Je m'assis sur le lit en pensant les bons moments qu'on a passé ensemble. Quelqu'un toqua à la porte.

- Céline, dit-Camille.

- Oh Camille, fis-je en me jetant dans ses bras.

Camille pleurait aussi, je ne sais vraiment qui devais consoler l'autre.

- Je suis vraiment désolé. Dit Camille.

Après les pleurs, elle m'aida à enlever ma robe, ma mère me rejoignit et me consola elle aussi. J'avais la trouille, car, étant jeune, je ne m'étais pas préparé à organisé les funérailles de mon mari. Mais cette fois si, j'allais laisser Ben s'occuper de tout.

Cela fait une semaine que j'étais veuve, j'étais resté dans la maison de Matty avec Ben et la sécurité. On avait enterré mon mari la veuille et cela m'affecta beaucoup. Mais je surmontai ça avec l'aide de Charlie qui ne cessait de me réconforter. Je recevais presque tous les jours la visite des amis de Matty.

J'étais assise entrain de suivre les informations dans le salon gigantesque de Matty qui était très bien décoré vu que lui il avait vraiment du gout. Il avait mis en valeur toute les couleurs et cela faisait bon vivre ; quand mon portable sonna.

« Alors, je n'avais pas à lever mon petit doigt que la nature a réglé tout en enlevant ton cher époux de ce monde. Tu ne sais pas Céline à quelle point je suis fier. Ton pire cauchemar Jean »

Non mais ce gars n'avait vraiment pas du cœur. Je regrettai le jour où je l'avais rencontré. Même après sa mort, il veut continuer à me faire tout cela. J'appelai Charlie pour lui faire part de ça. Il débarqua alors quelques minutes plus tard.

- Mais Céline qu'est-ce que cette abrutie de Jean fait encore ?

- C'est ce que je venais de te dire.

- Qu'il ose te toucher et je te jure qu'il le regrettera toute sa vie.

- Charlie, je tiens à te remercier pour tout ce que tu fais pour moi. Sans toi, je n'allais pas pouvoir supporter.

- Non mais Céline, toi-même tu sais que tu es tout pour moi. Tu sais ce que j'éprouve pour toi.

Il s'approcha de moi, j'avais baissé les yeux, il prit mon menton et m'efforça à lui regarder. Ces yeux étaient vraiment jolis. Il me regarda et colla son front contre la mienne. Son cœur battait très fort, je pouvais le sentir. Il approchait alors ses lèvres contre les miennes. J'avais peur qu'il ait quelque chose entre nous. Vu que cela faisait une semaine que mon mari était mort. Je me détachai de lui.

- Je sais ce que tu penses. Mais je ne me presse pas Céline. Prend tout ton temps. Dit-il en m'embrassant sur le front.

Fin du chapitre. Qu'en dite-vous ? Céline et Charlie. Vos avis.


Mon rêve devient réalité [terminé]Onde histórias criam vida. Descubra agora