XVI. Pris au piège

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Lorsque la colère nous envahit, nous somme prit de cette envie de tout balancer, de tout rejeter, de hurler et de se défouler. Seulement parfois, la raison nous rattrape juste à temps, permettant d'éviter de commettre une erreur dont les conséquences pourraient être terribles.

Sentant la sueur ruisseler sur son front, Martin resta silencieux devant cette jeune femme au visage dur et doux à la fois. Elle était maintenant dos à lui et face à la porte, comme concentrée. Les deux survivants s'étaient réfugiés dans l'arrière boutique après que Emma ai baissé son arme. Depuis maintenant une heure, des cadavres en mouvement faisaient les 100 pas devant la porte, probablement insouciants du temps qui passait. Martin s'essuya le front d'un revers de manche.

- Ils finiront bien par partir, non ? Chuchota-t-il, inquiet.

Aucune réponse. Les bruits de pas commençaient à raisonner dans le crâne de Martin.

- Encore merci de m'avoir laissé une chance.

Toujours silencieuse, les pas étaient de plus en plus forts.

- Je m'appelle Martin.

Les sons étaient sourds et emplissaient ses oreilles.

- Je...

Emma resta de dos, la vue de Martin se brouilla légèrement. Il s'appuya contre le mur face à la porte, sentant ses mains trembler.

- Je... S'il te...

Il aperçus les cheveux blonds qui firent un mouvement puis tout devint noir...




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"Machine that spins within me"

Une voix chantait.

"And the spirit that drives me on"

Une voix masculine.

"Searching for an answer"

Quelqu'un de jeune.

"Welcome to my world

Welcome to my world

Welcome to my only world"

Martin ouvrit les yeux. Autour de lui, tout était... blanc ? Il tenta de se redresser doucement et senti sa tête tourner. Il observa les alentours. Il était dans une chambre. La pièce contenait un lit sur lequel il se trouvait, une petite commode, qui devait contenir des vêtements, ainsi qu'un bureau étrangement propre et vide. Dessus se trouvait un simple lecteur CD qui diffusait la musique "Space Junk". Tout d'un coup, une personne entra dans la chambre, un plateau dans les bras. La femme, âgée d'une soixantaine d'année et souriante, déposa le plateau sur le bureau et lui dit :

- Tu es enfin réveillé, je suis sûre que tu as hâte de revoir tes amis.

Elle se dirigea vers la porte puis s'arrêta et lui jeta un regard méfiant :

- Reste couché quelques minutes le temps de te réveiller complètement. Après ça mange, tu as besoin de forces.

Elle quitta la salle et ferma la porte derrière elle. Ses amis ? Mais de quoi parlait-elle ? Au fond de lui, un espoir naissait : Et si le monde apocalyptique qu'il avait vu n'était qu'un rêve ?



Humanité : Tome 1 - ConfianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant