Bad Salvatore.[T1]

02

- On devait la protéger Damon!, cri une voix.
- À cause de tes conneries, tu l'as mené à la mort!, cri encore une autre.
- Fermez vos gueules, dis-je.

J'ouvre les yeux pour découvrir, Alaric, Damon et Stefan, j'enfonce ma tête dans mon oreiller en soupirant. J'entends des pas puis la porte se fermer, une bosse se forme sur mon lit m'annonçant que quelqu'un s'est assit sur mon lit. Je lève la tête pour découvrir Alaric qui me sourit doucement. Le meilleur ami de beuverie de mon frère est comme mon père adoptif bien qu'il soit celui des Gilbert, il me considère comme sa fille adoptive.

-   Pourquoi m'avoir caché cela?, dis-je.
-  J'ai toujours voulu t'en parler, miss, sourit-il. Mais, ton frère m'a menacé de me tuer encore.
-  Il est con, ris-je.
- Écoute London, dit-il sérieusement. Klaus est dangereux. Il pourrait te tué n'importe où.

Je fronce les sourcils avant de baisser les yeux, Damon à tué son enfant, alors normal qu'il se venge. Imbécile de grand frère adoré.

J'attrape la jolie petite blonde par la nuque avant de laisser plus de place à mon visage pour la mordre. Je plante mes crocs dans sa carotide avec force et rage, elle pousse un cri qui s'éteint rapidement, laissant quelques allaitements jusqu'à sa dernière goute de sang. Je me suis enfuie de la maison discrètement, quand Alaric et les autres sont partit chercher de l'alcool et des pizzas. C'était un bon moyen de m'enfuir pour me nourrir de sang frais.

- Niklaus rode dans les parages, dit un homme derrière moi. Rentre chez toi, London.
- Qui êtes-vous?, dis-je en me tournant.

Je me retrouve d'un seul coup, chez moi, aux côtés d'un homme en costume. Très beau, au passage. Nous entrons dans le séjour, sans mot, mon frère, Damon tourne en rond exaspéré, comme Alaric qui à son téléphone parlant au shérif.

- Je l'ai trouvé, sourit l'homme. Niklaus était à deux doigts de retrouver votre soeur, Damon. Ne la laissé jamais sans surveillance, sinon je me chargerais moi-même de sa surveillance.

Je regarde partout, mais aucune trace de mon petit-ami. Il est donc partit pour de bon, je soupire avant de mordre ma lèvre.

- Elijah, pouvez-vous la surveiller?, demande Stefan. Nous ne pouvons pas, moi avec les cours, Damon et ses occupations enfantines et Alaric, lui, est occupé à nous faire cours.
- Je m'en chargerais, sourit Elijah.
- Je peux dire un truc?, dis-je. C'est qui lui? Je le connais pas, et vous voulez qu'il me surveille? Vous avez cru quoi?

Damon étouffe un rire, avant de reprendre son sérieux face au regard noir de Ric. Je croise les bras sur ma poitrine en les fixant tour à tour.

- Je suis Elijah Mikaelson, le frère de Klaus, dit-il.

Mon cul, il va me protéger.

- Je suis pas d'accord pour qu'il la surveille, grogne mon grand frère.
- Merci!, dis-je.

Je m'installe sur le sofa, en me servant un verre de bourbon que je vide d'une traite. Stefan est pas prudent, et je sais que ce Mikaelson va me surveiller. Malheureusement, pour lui, cette maison, c'est mon terrain de jeu.

- Demandons à Alaric, sourit Stefan. Il est comme le père de notre soeur.
- Tu fais chier, Stef, dit Damon. Il dira oui.
- De mon avis, elle devrait venir en cours, dit Ric.

Je souris à mon père adoptif avant de lancer un regard à mon frère. Le fameux Elijah, s'avance dans la pièce sans rien dire.

- De toute façon, vous n'avez pas le choix, rit-il.

Cette fois-ci, je me trouve dans une sorte de salle, enchaînée. Je me débat sur les chaînes qui me brûlent les poignets, je pousse des cris de douleurs en pleurnichant.

- Putain! Elijah!, dis-je en hurlant de rage. Tu n'es qu'un salaud!

Je me débat encore et encore, sans succès, au bout de quelques minutes, je pris la décision de laisser tomber.

- Elijah Mikaelson!, dis-je encore. Tu es censée être le plus loyal de ta famille mais c'est faux!
- Après avoir tué ma fille, c'est normal, rit Klaus en entrant dans la salle. Bonjour, London.

Je le scrute du regard sans rien dire. Cet homme est magnifique, des yeux bleus perçants et des cheveux bouclés. Il est vêtu, d'un pull bleu roi, d'une paire de jeans et de chaussures. Je le redis mais cet homme est magnifique, son pull fait ressortir sa musculature. Pour une fois, que les kidnappeurs ne sont pas horriblement moches.

- Arrête de me regarder comme ça, dit-il menaçant.
- Pourquoi tout le monde te déteste?, dis-je.

Son visage se contracte, alors qu'il s'installe sur une chaise qui se trouvait quelques minutes plus tôt derrière lui. Il s'installe face à moi.

- Je ne te connais pas, dis-je. Ils m'ont caché la vérité, depuis le début.
- Tes frères sont des manipulateurs, sourit Klaus. Stefan était mon ami, il y a bien longtemps, dans sa période du bouché, tu l'as vu à ce moment là?
- Damon m'avait emmené loin, nous étions à Paris, dis-je. Je n'ai jamais su ce qu'il lui arrivait, et pourquoi il n'est pas partit avec nous.

Niklaus fronce les sourcils semblant réfléchir. Mes frères m'ont cachés tellement de choses, mais pourquoi? Ma protection, n'est pas si importante que ça. Ils devraient s'occuper de leur petite amie avant de s'occuper de leur soeur qui sait se battre sans l'aide de personne. Je soupire en fermant les yeux.

- Tu es différente de tes frères, dit Klaus quand j'ouvre les yeux. Au contraire d'eux, tu sembles brave, intelligente..Qui t'as transformé?
- Katerina, dis-je.

Il acquiesce avant de se lever, et partir rapidement.

Je suis prête à croupir ici, durant des jours? Des semaines? Des mois? Des années? L'éternité?