Pill'n Potion (Larry Stylinson)

Chapitre 49: Back To Memories.

Harry

Je tremblais de peur devant cette vitre me séparant de Zayn, son corps était comparable à celui d'un robot. Branché de toute part, par différentes machines qui sonnaient toutes ce bruit incessant de la mort. Inerte, il était Inerte. La bouche entre-ouverte par un tuyau. Nu sous sa robe d'hôpital. Et dire que ce matin encore il conduisait sa belle voiture le sourire aux lèvres, que ce matin sa voiture était encore neuve comme lui. Je pose ma tête sur la vitre créant des cercles de buée par ma respiration. Perdu dans mes pensées qui se tournaient inlassablement vers Louis. Je cognais ma tête contre le mur en soupirant d'agacement. Attrapant mon smartphone dans ma poche arrière. Puis je cherchais Louis dans mes contacts mes doigts tapaient sur les touches inlassablement.

Zayn a fait un accident. Tu me manques. Ma mère ne veut plus de moi. Ma soeur me parle à peine. Niall va arriver d'ici quelques minutes plein de haine dans les yeux. Je suis seul. J'ai besoin de toi même si je ne le mérite pas.

J'appuyais sur la touche envoyer. En relevant la tête soupirant pour retenir mes larmes, j'observais Zayn. Mon frère, mon confident, mon premier amour. Je lui ai tout donné et je serai près à lui donner encore. Mon portable vibre dans ma poche. Je sursaute d'abord tremblant presque mon ventre se tord délicieusement malgré la situation. Un sourire prend place sur mon visage même si ma tête hurle de me calmer.

J'arrive. Oú es-tu ?

Je manque de tomber en lisant son message d'abord surpris, heureux, triste un milliers d'émotions fusent en moi. Je souris comme le dernier des imbéciles en tapant ces mots.

Soins intensifs, porte 204.

La réponse fut immédiate.

Ils ne me laisseront jamais entrer.

Ne t'inquiète pas. Dis moi lorsque tu es dans le couloir.

Je range mon portable dans ma poche souriant toujours, je repose ma tête sur la vitre. Je m'empêchais de repenser à ce qui c'était passé y a encore quelques années avec Sorah. Cet incident. Elle, dans ce lit d'hôpital branchée à ces même machines. Son meilleur ami Matt à ma droite pleurant déjà hurlant presque. Moi, je ne bougeais pas. J'observais simplement, je ne réalisais pas, du moins je me forçais. Parce que je me refusais à dire que c'était de ma faute que si j'étais là, debout, face à cette. Que c'était à cause cette addiction à ce gang, à la drogue et surtout au sexe. Matt pleurait toujours plus fort, parce que nous savions tous deux qu'elle était condamnée. Que de toute évidence ces multiples machines extrêmement efficace ne pourrait la ramener à nous, que c'était dit, que c'était fait, il fallait juste attendre.

La vibration dans ma poche arrière me fait sortir de cette torpeur.

Je suis dans le couloir.

Je quitte la salle sans actionner le bouton rouge qui signifie que j'ai quitté la pièce. Louis est face à moi, il essaie de me sourire mais ce n'était pas sincère. Ses yeux étaient fatiguées, son visage; pâle et creusé. Il semblait vraiment épuisé et son sparadrap à l'avant-bras gauche me pertubais. Il hausse les épaules l'air de dire que ce n'était pas important. Il s'approche de moi lentement, hésitant je dirais, et entoure ses bras autour de ma taille. Je reste de marbre une fraction de secondes, et finit par lui rendre son étreinte. Je l'entends soupirer d'aise et cela me fait sourire,son parfum remplit mes poumons, sa chaleur me rassure. Il m'avait terriblement manqué et je me trouve soudainement stupide de ne pas avoir fait le premier pas.