FORMULA 1 • One Shot

Alex • Carlos [3/3]

Alors qu'ils quittaient le restaurant, l'air nocturne légèrement frais caressa leur peau, contrastant avec la chaleur encore brûlante entre eux. Main dans la main, Carlos et Alex avancèrent tranquillement vers le parking, leur démarche détendue, marquée par cette tension délicieuse qui flottait encore dans l'air.

Les lumières tamisées des réverbères projetaient des ombres douces sur le bitume, et l'ambiance autour d'eux semblait s'être estompée, comme si le monde entier s'était rétréci à leur simple présence.

Arrivés près de la Ferrari rouge éclatante, Alex relâcha doucement la main de Carlos et, sans un mot, vint s'asseoir nonchalamment sur le capot de la voiture. Le métal froid sous lui contrastait avec la chaleur de son corps encore électrisé par la soirée. Il posa une main derrière lui pour s'appuyer, l'autre glissant sur la carrosserie lustrée avec un sourire amusé.

— Belle bête, murmura-t-il en levant les yeux vers Carlos.

Ce dernier, toujours debout devant lui, haussa un sourcil, croisant les bras sur son torse en le détaillant du regard. Alex, ainsi installé sur sa Ferrari, le jean moulant ses jambes croisées et la chemise en lin légèrement ouverte, avait quelque chose de terriblement photogénique. L'éclat rouge de la voiture sublimait son teint, les jeux de lumière du parking soulignant chaque détail de son visage, et son sourire espiègle ne faisait qu'accentuer son charme insolent.

Carlos, incapable de résister à cette vision, sortit instinctivement son téléphone de sa poche.

— Ne bouge pas.

Alex haussa un sourcil, amusé, mais ne protesta pas. Au contraire, il redressa légèrement la tête, ses cheveux retombant naturellement autour de son visage, et adopta une expression faussement détachée, comme s'il ne savait pas à quel point il était irrésistible à cet instant précis.

Carlos prit plusieurs photos, cherchant l'angle parfait, capturant la manière dont la lumière effleurait la peau d'Alex, l'intensité dans son regard, la courbe paresseuse de son sourire.

Il observa rapidement les clichés, un frisson de satisfaction le traversant en voyant le résultat. L'un d'eux se détachait particulièrement des autres : Alex, légèrement penché en arrière, son regard dirigé vers l'objectif, son sourire en coin, le rouge éclatant de la Ferrari en toile de fond.

Sans même réfléchir, Carlos mit la photo en fond d'écran.

Alex, qui avait suivi ses gestes du coin de l'œil, laissa échapper un rire.

— Carrément en fond d'écran ? Tu veux me voir tout les matins en te réveillant ou quoi ?

Carlos rangea son téléphone et, d'un mouvement fluide, se rapprocha, glissant une main sur la cuisse d'Alex avant d'appuyer l'autre sur le capot à côté de lui.

— Et alors ? T'as un problème avec ça ? souffla-t-il, sa voix plus basse, plus taquine.

Alex ne répondit pas tout de suite. Il le fixa un instant, une lueur malicieuse dans le regard, puis se pencha lentement vers lui, réduisant l'espace entre eux jusqu'à ce que leurs souffles se mélangent.

— Aucun, murmura-t-il, un sourire au coin des lèvres.

Carlos le dévora du regard une seconde de plus avant de reculer légèrement, ouvrant enfin la voiture.

— Allez, monte. Avant que je change d'avis et que je te plaque contre cette bagnole au lieu de rentrer.

Alex éclata de rire, mais obéit, s'installant dans la Ferrari avec un sourire encore plus provocateur.

Carlos ouvrit la portière de sa Ferrari, laissant Alex s'installer à l'intérieur avec un regard amusé. Ce dernier jeta un coup d'œil appréciateur à l'intérieur luxueux de la voiture, caressant du bout des doigts le cuir parfaitement entretenu du siège.