Personnality Disorder

. Peur de l'abandon .

Je massais mes tempes en regardant l'horloge, à la limite du désespoir. J'attendais midi avec impatience, j'en avais marre de me farcir Rose .Elle et Louis  alternaient les heures à coté de moi et tout ce qu'ils avaient réussit, c'était à me donner le tournis. Au final, je ne savais même plus qui était à coté de moi parfois et j'étais obligé de tourner le regard vers la place d'à coté pour le savoir ! Je soupirais. Le coté positif, c'était que Louis ne me posait plus de question parce qu'il savait que nous n'aurions pas le temps avec une heure. Hier, il était resté dormir chez moi, et je lui avais dit que sa prostitution, c'était quelque chose que je ne supportais pas. Il était revenu sur ses mots :

- Alors tu as deux choix : soit tu sors avec moi, soit nous restons amis. Mais Harry, si tu choisis la deuxième option, ce ne sera même plus la peine de me dire « s'il te plaît », ce serait trop facile...


Je rougissais en me rappelant comment je l'avais supplié hier. En gros, il me disait que si je choisissais de rester amis avec lui... il n'y aurait plus de sexe. Je laissais tomber ma tête dans mes bras, je ne voulais pas qu'on me voit rougir de cette façon.


- Ç-Ça va Harry ?


Je grognais d'agacement en réponse à la question de Rose Quelle question stupide. Non ça n'allait pas. Parce que curieusement, la deuxième option sans le sexe me frustrait. C'était comme si je venais de me transformer en un obsédé sexuel du jour au lendemain. Maintenant que je savais que le sexe était aussi bon, c'était dur de se dire que ça n'allait plus avoir lieu. Et en même temps, j'étais terrorisé par ce que signifiait le mot : « en couple ». Je grimaçais. C'était la fin de la tranquillité, des week-ends seuls... Quoi que, si ça avait été une fille – je grimaçais encore – ça aurait été pire. Les filles étaient chiantes. Je relevais la tête quand la sonnerie retentit, après m'être assuré que mes joues avaient repris leurs couleurs normales.

- Le self, Harry !


Je m'arrêtais alors que je m'étais dirigé tout naturellement vers les escaliers de secours et me tournais vers Louis qui venait de me parler. Je fronçais les sourcils devant son air joueur.

- Si tu vas dans les escaliers de secours, je te suis, dit-il sérieusement.


J'écarquillais les yeux et secouais la tête. Finalement, mieux valait être en compagnie d'autre personne, dieu sait ce que tenterait Louis si nous étions seul. Je me mordais les lèvres quand mes joues rougirent et resserrais mon écharpe autour de mon cou. Bien sûr, avec ma veine, le suçon qu'il m'avait fait n'était pas parti, à sa plus grande joie d'ailleurs. Je soupirais avec l'air d'un condamné à mort et m'asseyais « à ma place » entre Rose et Louis En fait, c'était les seuls qui me supportaient volontiers à leurs cotés.

Zayn fronçait toujours le nez en me voyant à la table, Jade semblait s'en ficher, Perrie ne m'appréciait pas plus que cela, elle s'arrangeait juste pour que Rose ce qu'elle voulait. Liam était trop occupé à manger tout comme Niall et les autres je ne savais même pas leur nom. Mais je m'en fichais que les autres ne m'aiment pas, je ne les aimais pas non plus.

- Bah ! Tu vas pas manger ça ! ? s'exclama Louis avec dégoût.

- C'est bon les choux fleurs ! Rétorqua Niall en brandissant sa fourchette.
- Yeurk ! Grimaça t-il.

Louis s'éloigna le plus possible de Niall et je grognais quand il me bouscula dans la manœuvre.

- Hazza ! Me dis pas que tu aimes les choux fleurs, par pitié ! Geignit-il.


Je haussais les épaules et piquais dans mon steak haché, ne lui répondant pas. Je n'aimais pas cela, mais si je parlais, je savais qu'il en ferait une affaire d'état. Généralement, quand j'étais avec eux, je me contentais d'observer et d'écouter.


- Peut être que si tu en mangeais tu aurais un plus gros pénis...
- PENICILLE ! Voilà, c'est ça que Luke a voulu dire ! Un plus gros PENICILLE !


J'écarquillais les yeux en regardant celui qui venait de parler – Luke donc – et me tournait vers Perrie qui bouchait les oreilles de Rose en psalmodiant le mot pénicille. Je fronçais les sourcils et décidais de parler pour une fois.