. L'énergie d'un bulldozer .

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Ce fut pour découvrir Louis je me retournais et le regardais de haut en bas, espérant que mon regard noir le ferait fuir. Il me fit un grand signe de la main, son sourire charmant toujours en place ... arrête Harry qu'est ce que tu es entrain de dire putain !

- Pourquoi tu me suis ? Demandais-je froidement.

- Bah ! Le projet ! Tu te rappelles ! ? dit-il en secouant la tête.

- Fiches le camp, abruti. Je tournais les talons et levais les yeux au ciel en l'entendant me suivre. Je me tournais une fois de plus, les mains dans les poches.Je t'ai dit de dégager ! Repris-je.

- Oh ! C'est méchant ça, Hazza, ajouta t-il en insistant sur la dernière syllabe.

Il fit un petit sourire et pencha la tête sur le coté en observant les traits de mon visage, comme un enfant testant les limites que lui avaient fixés ses parents. Mes épaules se raidirent et je serrais les points à ce surnom ridicule et insultant. Je ne répondis pas et me retournais à nouveau, l'ignorant. Je l'entendis rire derrière mon dos, ma colère monta d'un cran mais je m'efforçais de l'ignorer parce que c'était ce qu'il voulait : que j'explose de rage.

- Hazza ! Attends-moi ! cria t-il.

- Ta gueule, si tu me suis, je te jure que même l'enfer ce sera un paradis à coté de ce que je vais te faire subir, dis-je calmement.

- Oh ! J'attends de voir ça, dit-il avec un sourire dans la voix.

J'avais malgré tout les mâchoires serrées, et le pire, c'est que ça s'entendait. Je me mordais les lèvres, mécontent et continuais d'avancer. Ses pas ne résonnèrent plus derrière moi, je me décrispais lentement : il ne me suivait plus. Au bout d'un moment, je jetais quand même un œil derrière moi pour m'en assurer et fut rassuré, il avait vraiment arrêté de me suivre. Je tournais au coin d'une rue, m'avançais vers ma porte, la déverrouillais et entrais. Chez moi, je me sentis tout de suite plus à l'aise, je me débarrassais de ma veste et de mon sac et partait dans ma chambre , je pris mon journal et j'écris comme toujours pour me vider l'esprit , je suis content que la maison est vide pour une fois ma tante est chez la voisine , mon oncle travail et il rentre tard le soir et Nick est chez un ami à lui . je m'efforce de ne pas penser à cette première e journée et à celles qui allaient suivre.Tout ce que je voulais, c'était vivre ma vie le plus vite possible, gagner un tas de tune, et enfin vivre sur mes rentes pour qu'on me foute la paix. C'était peut-être con à penser, mais j'avais hâte d'être vieux et débarrassé de tout ces protocoles et usages, je voulais vivre seul. Cette idée ne m'effrayait pas contrairement à toute la race humaine qui éprouvait toujours la peur de finir seul. J'espérais même finir seul. Avec mes livres, tranquille, le paradis. je n'ai envie de connaitre personne j'aime beaucoup etre tout le temps seul et si je le pouvait . je ferme mon journal et m'endormais .

Je me levais en retard. Je me dépêchais et ne prenais pas le temps de déjeuner. Finalement, j'arrivais au lycée à l'heure. Je marchais toujours d'un bon pas. Je soufflais une fois arrivé devant l'entrée, commençant ma deuxième journée en enfer. et cette fois ce n'est pas Niall le garçon qui s'habille avec toute les couleurs du monde qui est assis à coté de moi , c'est Louis . je me demande qu'est ce qu'il veut de moi .. je veux etre un putain de solitaire ! je n'ai besoin de personne , pourquoi personne ne peut me comprendre ?

Les cours s'étaient passés dans l'ennui , deux heures français et une heure histoire . Encore une fois, Louis avait fait mine de me suivre mais n'avait pas insisté quand je l'avais rembarré durement. Ce garçon m'agaçait à essayer de s'incruster de cette façon dans ma vie. Je secouais la tête et me concentrais sur ma marche, j'étais sur le chemin du retour. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir quelqu'un assit sur les marches de ma maison. Je reculais, surpris. Devant moi, se tenait Louis , il se leva et me fit signe de victoire

Personnality DisorderWhere stories live. Discover now