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POINT DE VUE JASMEEN.





Je suis vraiment perturbé par cette femme aux yeux bleus qui m'a arrêté et semble me connaître. C'est vraiment étrange, je me demande comment elle a pu me reconnaître. Je ne l'ai jamais vue de ma vie.

C'est aussi vraiment perturbant de penser à ce qui s'est passé à la fête. C'est affreux ce qui est arrivé, et je suis choqué par la brutalité de Souleyman.

Je savais que Souleyman avait une réputation qui inspirait la crainte à tous, mais je n'avais jamais réellement saisi la raison pour laquelle tout le monde le redoutait et n'osait s'opposer à lui.

Son comportement semble dénué d'humanité, agissant tel un être sans compassion.

Il a agi sans humanité envers lui, accomplissant son acte sans proférer un mot, sans élever la voix, simplement agissant devant tous en silence. Cette absence de parole associée à une brutalité extrême est ce qui suscite la peur chez chacun.

J'ai eu du mal à m'endormir cette nuit-là. Le lendemain, je prévoyais d'acheter un billet pour la France car j'ai passé assez de temps en Colombie.

Depuis que je suis ici, il semble que les ennuis ne cessent de s'accumuler.

La nuit a été très courte, alors j'ai pris une bonne douche pour me rafraîchir la mémoire. En début d'après-midi je suis sorti de ma douche et j'ai enfilé un pyjama en satin noir.

J'étais en train de réserver mon billet pour la France sur mon ordinateur, quand j'ai entendu des bruits à la serrure, comme si quelqu'un essayait d'entrer.

Je fronce les sourcils en analysant ce que la personne derrière la porte est entrain de faire, et la personne fini par ouvrir la porte et je l'aperçoit.

Moi : On t'a jamais appris à toquer ?

Il me toise de la tête aux pieds, puis il m'ignore complètement en pénétrant dans ma chambre, pendant que je le fixe intensément.

Il me balance soudain quelque chose en pleine figure, et je sens mon sang bouillir de colère.

Je me rends compte que c'est mon sac que j'avais laissé dans sa voiture la veille. Je l'avais balancé à la figure lors de notre dispute en voiture et j'ai oublié de le reprendre.

Je lui lance un regard noir et je lui renvoie à la gueule en me levant de mon lit.

Moi : Tu te prends pour qui au juste ?!

Souleyman : Tu m'as balancé un vase, hier le sac, et aujourd'hui tu le refais, tu veux mourir ou quoi ?

Il me re-balance mon sac en ajoutant :

Souleyman : J'attends d'avoir ce que je veux, et je te tuerai sans la moindre hésitation.

Je lui lance un regard noir et lui renvoie le sac en répliquant.

Moi : Je te tuerai sans la moindre hésitation !

Il réplique en me lançant de nouveau le sac à la figure. Cette situation de se lancer le sac de manière répétée commençait sérieusement à m'agacer.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant