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J'étais tellement choqué. Je suis resté stoïque face au corps de Tiago Dos Santos étendu sur le sol.

Une flaque de sang.

Et des dossiers par terre éparpillés en un grand cœur autour du corps de Tiago. Et plus un cœur fait par des traces de sang a l'entrée de son appartement.

C'était un assassinat, je n'ai pas le moindre doute sur ça.

Je n'avais jamais vu ça de ma vie. J'étais tellement choqué et angoissé d'avoir vu une chose aussi cruelle. Tellement outrée que j'ai laissé et je suis sorti de l'appartement après ça, sans y mettre le moindre soupçon.

Je suis toujours sur le choque de ce que je viens de voir de mes propres yeux, qui aurait pu faire une chose pareil ? Je démarre direction l'hôtel, je suis très perturbé sur le trajet.

J'arrive à l'hôtel et je me dirige vers la porte de la chambre de Souleyman, je toque et quelques secondes plus tard il l'ouvre la porte.

Souleyman : T'es déjà de retour ?

Moi : J'ai retrouvé Tiago mort sur le sol de son appartement.

Souleyman : Mince... tu n'as pas pu lui passer le bonjour de ma part ?

Dit-il ironiquement, je hausse les sourcils en voyant que la situation l'amusais grandement.

Moi : Tu trouves ça drôle ? Je viens de te dire que j'ai trouvé le cadavre de Tiago Dos Santos, je n'ai pas l'impression que tu es en train de saisir.

Souleyman : Il servait à rien de toute façon.

Moi : Tu rigoles là j'espère ?

Souleyman : Sérieusement ? J'ai trouvé plus d'informations en moins de 24h que lui en 1 semaine, il n'est pas censé être détective ?

Moi : Il ne servait pas à rien ! Il m'a apporté des informations.

Souleyman : Que le pilote a été injecter de somnifères et qu'un parachute a été enlevé. Waow je suis impressionné du travail qu'il est effectué en pratiquement 2 semaines.

Son arrogance était réellement entrain de m'agacer. Peut-il arrêter de réagir comme ça quand t'on parle de quelques choses de sérieux.

Moi : Tu te rend comptes qu'on parles d'un mort là ?

Souleyman : Oh oui je sais bien, mais j'ai comme l'impression que... je m'en fous.

Je le fusille dû regardé et j'essaye de prendre une grande inspiration pour calmer mes pulsions meurtrières à son égard.

Moi : Dis-moi ? Par pur hasard, tu ne serais pas qui aurait pu faire ça ?

Souleyman : J'en ai pas la moindre idée.

Dit-il d'un air ironique, il détourne son regard en laissant échapper un petit sourire au coin.

Moi : Tu n'as pas fait ça...?

Souleyman : Peu être que si, peu être que non.

Dit-il avec un ton amusé, cette situation le faisait vraiment rire.

Moi : T'es complètement malade ou quoi ?!Mais ça va pas de faire ce genre de....

Il me stop soudainement en mettant sa main sur ma bouche. Je le regarde très étonné de son action. Il se rapproche de très près de moi et laisse échapper un sourire.

Souleyman : Tu as aimé mon dessin ?

Je plisse des yeux et je retire l'emprise de sa main sur ma bouche et je le fusille du regard, pendant qu'il laisse échanger un léger rire moqueur.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant