Chapitre 9

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TW : drogues et mention de sang.

Harper

Quelques jours plus tard, 15h.

Je suis entrain de fumer un de mes nombreux joints qui me restaient dans la poche de mon sweat-shirt. Je suis dehors, face à la rue qui donne du vis-à-vis à toute les personnes qui traînent dans la rue ainsi qu'aux personnes qui rentrent et qui sortent de leur maison.

Depuis quelques jours mes pensées sont monopolisées que par les nouveaux voisins qui viennent d'emménager.

Dans cette maison qui n'a jamais habitée depuis que je suis née, ça fait vingt et un an que personnes ne s'est intéressées à cette maison.

D'ailleurs cette maison me ramène à plusieurs souvenirs, des souvenirs de choses que j'ai faite avec Zach avant sa mort.

Pendant mes vacances scolaires, il demandait à mon père d'un air de chien battu de moins travailler ces temps là pour être avec moi, « comme ça elle ne sera pas seule tout le temps, je suis comme une nounou mais ne t'inquiète pas Alexander tu n'as pas besoin de payer plus. Je suis comme son grand frère »

C'était mon grand frère. Et ça le restera jusqu'à que je serais vielle avec pleins de rides.

Donc, pendant les vacances scolaires, tard le soir quand tout le monde dormait avec Zach nous sortons en douce dans les rues de SouthWark, je pourrai me rappelais comme si c'était hier, l'air frais qui frappait sur nos corps que nous avons pas couverts, l'été c'était moins dérangeant mais l'hiver ou même l'automne c'était autre chose. On rigolait a en perdre la voix et on explorait cette maison, j'ai fumé mon premier joint la bas.

Je m'assois sur les marches de l'extérieur et je jette mon joint sur le sol mouillé. Après quelques minutes de pluie on peut enfin sortir fumer sans rien risquer.

La porte de la fameuse maison qui n'est plus abandonnée s'ouvre sur le couple qu'on avait pu apercevoir la dernière fois. Cette fois-ci la femme a les cheveux lâchés mais bien lisser. Un pantalon slim avec une chemise et des escarpins contrairement à l'homme qui est beaucoup plus décontracté que sa femme, un jogging avec un sweat-shirt. Il embrasse sa femme qui, elle, recule sans trop répondre au baiser de l'homme. Il n'a pas l'air choqué de son geste et il se met à courir autour du pâté de maison.

Je me lève en essayant d'oublier le fait que j'ai les fesses mouillées et je m'avance vers l'homme qui vient de se mettre à courir.
Quand il m'aperçoit il arrête sans hésiter sa course. Il me regarde avec un sourire, que je ne lui rends pas.

_ bonjour. Dis-je.

Je suis tout de même polie.

_ bonjour. Il me répond avec un air interrogateur sur son visage, je te dérange ?

Oui, c'est sûr mais est-ce que j'en ai quelque chose à faire ?
Non.

_ j'ai pu apercevoir que vous venez d'emménager ici.

_ effectivement, avec la femme et mon fils nous venons d'emménager ici. Un léger accent américain se présente quand il commence a parler.

_ vous êtes américain ?

_ mon accent m'a trahi. Il se met à ricaner avant de passer sa main sur sa barbe.

BORN TO DIEWhere stories live. Discover now