Chapitre 1

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Dans les ombres tamisées de la chambre, Nessibel se laissait emporter par le frisson de l'inconnu. Cet homme la léchait très bien, créant des cercles autour de son clitoris. Elle l'enfouit de plus belle entre ses jambes en exhalant. C'était le livreur, il était venu lui donner son sac Prada, ses chaussures Louboutins et ses nouvelles robes Yves Saint Laurent. Mais ce livreur était trop beau pour ne pas finir dans le lit de Nessibel.

Elle aimait ses proies fraîches et laqués.

Son souffle s'accélérait, synchronisé avec les battements de son cœur, tandis qu'elle s'abandonnait aux caresses passionnées de cet homme, dont le nom s'était perdu dans le tumulte de leur désir. Jules ? Jace ? Sebastian ?

Les soucis du monde extérieur semblaient lointains, effacés par la félicité de l'instant présent.

Soudain, un léger bruit interrompit leur étreinte enivrante. Nessibel tressaillit légèrement, mais l'homme à ses côtés sembla ne pas remarquer, ses bouclez blondes s'activaient toujours entre ses jambes. Son corps était tendu d'excitation, ses sens exacerbés par le plaisir imminent.

Des toquements cette fois, claquèrent sa porte.

La voix de Tennessee résonna derrière la porte, douce mais insistante, comme une mélodie troublée par une discordance inattendue.

— Nessi ! Ouvre et... arrête ce que tu fais !

Nessibel ricana, sa grande devait être rouge derrière cette porte, gêné d'entendre ce qu'un homme ne lui a jamais fait.

Elle se mordilla la lèvre inférieure, déchirée entre le besoin de répondre à sa sœur et le désir ardent qui la consumait. Mais l'homme à ses côtés ne montra aucun signe de vouloir interrompre leur étreinte fiévreuse. Elle y était presque, et elle voulait jouir !

— Ok, attends deux minutes. répondit Nessibel d'une voix étouffée, espérant que l'urgence dans ses mots ne trahirait pas leur intimité compromettante.

La porte ne s'ouvrit pas, mais Tennessee ne sembla pas insister davantage. Une lueur d'embarras traversa le regard de Nessibel, mais elle l'effaça rapidement, se concentrant à nouveau sur les sensations brûlantes qui parcouraient son corps. Les boucles blondes lui sourit, ses yeux brillants d'un désir mutuel.

— Et si je te pénétrais ? murmura-t-il, sa voix rauque de passion.

Nessibel répondit par un soupir de désir, ses mains explorant avidement les contours de son amant. Elle adorerait, même si ce n'était pas assez pour la faire jouir.

Mais elle observa la porte un instant, comme si Tennessee allait surgir. Elle ne pouvait pas faire ça à sa grande, elles se détestaient déjà beaucoup.

— Non fais moi jouir avec ta langue.

— Mais...!

Sans autres explications, Nessibel attrapa les boucles blondes et les replongèrent entre ses jambes.

— Ah...! Ah oui ! J'y suis presque...!

Elle essayait de ne pas gémir trop fort mais sa bouche ne pouvait s'en empêcher, son corps avait des bouffées de chaleur que seul cette langue pouvait contrôler.

— Nessibel, ça suffit ! Père est mort !

Le choc de la nouvelle tomba comme une pierre lourde dans le lac tranquille de l'existence de Nessibel. Sa libido fut coupée net, avec une précision froide et chirurgicale.

Un frisson glacial parcourut l'échine de Nessibel, figeant chaque fibre de son être dans un silence étouffant.

L'évantail aux ailes briséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant