Soins de longue durée

6 •

Les lundis matins étaient clairement créés par le diable. Les lundis après-midi aussi. Et le mois de décembre. Bella fut l'une des premières étudiantes à sortir lorsque la cloche finale sonna, évitant rapidement la dernière tentative d'Edward Cullen dans une longue série de tentatives pour lui parler. Elle n'avait pas besoin de lui comme ami, bon sang ! Il était d'une persistance irritante, et c'était également ennuyeux de voir à quel point elle le trouvait mignon lorsque ses tentatives étaient écartées et qu'il restait là et lui faisait la moue , tous de grands yeux dorés de chiot et des clignements tristes. C’était comme s’il donnait des leçons de mendicité aux golden retrievers pendant son temps libre.

Elle atteignit son camion, souhaitant déjà pouvoir se téléporter à l'hôpital. Elle venait de jeter son sac sur le siège passager et de fermer la portière lorsqu'elle entendit une voix inconnue derrière elle.

« Hé, Bella, je ne sais pas si tu me connais encore. Je m'appelle Mike Newton. Mes parents sont propriétaires du magasin de camping en ville, Newton's Outfitters. Je voulais juste voir si tu voulais peut-être, tu sais,… je ne sais pas, seulement si tu veux… »

Bella se tourna, lui lançant un sourire de requin. "J'apprécie l'offre, mais la réponse n'est jamais." Elle n'a pas attendu de voir s'il était parti. Elle s'est simplement dirigée vers le côté conducteur du camion pour entrer et sortir de l'école le plus rapidement possible.

Elle était près de la plateforme de chargement quand c'est arrivé. Les freins ont grincé en signe de protestation lorsque la camionnette a dérapé et est devenue incontrôlable. L'autre véhicule était beaucoup plus lourd qu'elle et il se dirigeait droit vers elle. Bella eut à peine le temps de cligner des yeux avant de se retrouver sur le sol froid avec Edward Cullen sur elle.

"C'est quoi ce bordel ?" souffla-t-elle, les oreilles bourdonnantes.

La camionnette les surplombait d'où elle se trouvait à quelques mètres de là, avec deux grandes bosses creusées sur son côté. Ils épousent exactement la forme des mains d'Edward. Le dit garçon était toujours accroupi au-dessus d'elle, l'inquiétude brûlant dans ses yeux alors qu'ils flottaient cliniquement sur son visage et le long de son corps.

"Êtes-vous d'accord?" » demanda-t-il avec urgence. « Bella ? Êtes-vous d'accord?"

"Lâchez-moi," grogna-t-elle, le poussant inutilement. C'était comme essayer de déplacer une dalle de béton. "Je vais bien."

Elle se leva, le son remontant lentement dans ses oreilles. "Que diable?" » haleta-t-elle en regardant à nouveau les bosses dans la camionnette. "Qu'est-ce que tu as fait ? Comment es-tu arrivé ici si vite ?

"J'étais juste à côté de toi," dit Edward.

Ses sourcils se levèrent. "Non, tu ne l'étais pas. Toi-"

"Tyler!" quelqu'un a crié. « Sortez Tyler de la camionnette ! »

"Quelqu'un appelle une ambulance!"

Bella passa à l'action. "Non!" » appela-t-elle en sortant du petit espace entre son camion et la camionnette. « Ne le bouge pas. Ne le touchez pas.

Elle était trop tard. Au moment où elle se frayait un chemin à travers la foule, le garçon, Tyler, était étendu sur le sol, du sang coulant régulièrement dans son cou. À première vue, il avait l'air bien, mais Bella pouvait voir la façon dont sa poitrine ne bougeait pas. Il y avait quelque chose qui n'allait vraiment pas.

« Hé, s'il vous plaît, écoutez-vous tous ! » a-t-elle crié à la foule rassemblée. "Je vais avoir besoin de l'aide de tout le monde." Elle montra le blond de tout à l'heure. « Toi, Mike, n'est-ce pas ? J'ai besoin que tu coures au bureau de l'infirmière et que tu me procures leur trousse de premiers soins et une paire de gants en plastique. Elle montra un autre enfant. "Et toi, Eric, j'ai besoin que tu ailles au laboratoire de chimie et que tu récupères une sorte de lame, des tubes en plastique, du ruban adhésif et un flacon Erlenmeyer." Ils n'ont pas bougé. " MAINTENANT ! Il va mourir si tu ne le fais pas !