Soins de longue durée

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Bella fit sortir son vieux camion du parking, heureuse de laisser l'école derrière elle. Être grillé d'abord par Edward, puis par le reste de sa famille, était pour le moins stressant. Aussi irritant. Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient soudainement sortis du bois pour lui parler. Ils n'avaient montré aucun intérêt le mois dernier jusqu'à aujourd'hui . La seule chose à laquelle elle pouvait penser était que le Docteur Cullen leur avait dit quelque chose. Quoi qu'il en soit, elle espérait que ce serait une chose ponctuelle. La nouveauté d'être la nouvelle fille s'était dissipée depuis longtemps, et elle espérait qu'elle s'estomperait rapidement avec les enfants du Doc aussi. Elle n’en avait donc pas besoin.

Elle se gara sur le parking de l'hôpital, trouvant facilement une place. Occupé, l'hôpital ne l'était pas. Elle supposait que c'était une bonne chose que les gens restent en bonne santé et ne se blessent pas. Mais c'était tellement ennuyeux .

Janet, la réceptionniste, était de retour à la réception lorsque Bella entra et elle l'accueillit avec un large sourire. "Salut, je suis ici pour retirer mes points de suture et me présenter au travail," dit Bella.

"Bienvenue, chérie," répondit gentiment Janet. « Allez-y et asseyez-vous. Je vous ai tous enregistré. Le médecin sera là sous peu.

Bella s'assit, ouvrant son sac à dos pour attraper le journal médical qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de lire. Elle se tortilla pendant un moment, essayant de trouver une position confortable sur la chaise qui semblait déterminée à être tout sauf confortable. Elle abandonna et se précipita sur le sol pour s'appuyer contre le mur à côté de la chaise. Beaucoup mieux.

Elle s'est complètement perdue dans les dernières recherches sur les connexions artificielles redonnant du mouvement aux membres paralysés, si bien qu'elle n'a pas entendu son nom être appelé.

« -bella ? Isabelle. Isabelle . »

Le ton insistant associé au contact glacial de la main du Docteur Cullen la sortit de son sort de lecture. Elle leva les yeux et le vit accroupi devant elle, la main tendue et posée sur son épaule. Il le retira lorsqu'il vit qu'il avait son attention.

"Désolé, Doc," dit-elle en souriant d'un air penaud. "Je ne voulais pas t'ignorer."

Le Docteur Cullen baissa les yeux sur l'article qu'elle lisait, la reconnaissance illuminant ses traits. "C'est certainement compréhensible", a-t-il déclaré. «Je l'ai lu moi-même il n'y a pas si longtemps. C'est un sujet fascinant.

"Droite?" » elle a accepté avec enthousiasme. « Imaginez ce que nous pourrions faire d’autre à l’avenir. Avec suffisamment de temps, nous pourrions être en mesure d’inverser complètement la paralysie grâce à cette méthode de pontage médullaire.

Ses lèvres se contractèrent en un sourire. "Peut-être que tu seras celui qui le découvrira."

«Peut-être», dit-elle. « J'espère que tu ne te sens pas trop menacé, Doogie Howser. Bientôt, tu ne seras plus le seul prodige des environs.

"Quoi?" Son visage était vide de confusion, lui rappelant leur première rencontre.

"Le petit docteur?" dit-elle. « De l'émission télévisée ? Vous n'avez pas l'air d'avoir plus de vingt-cinq ans et vous n'êtes pas un résident, donc vous avez dû tout faire incroyablement tôt.

"En fait, j'ai trente-deux ans," dit le Docteur Cullen en riant doucement.

"Ouais, c'est vrai," se moqua Bella. "Tirez l'autre."

"Votre incrédulité est très flatteuse, Isabella," dit-il, toujours accroupi devant elle. Leurs corps se rapprochèrent, tirés par une force inconnue. "Je suppose que j'ai juste de bons gènes." Son front se plissa, réalisant soudain la position dans laquelle ils se trouvaient. Il recula rapidement et elle s'autorisa une milliseconde de déception. « J'adorerais continuer ainsi, mais peut-être serait-il préférable de déménager dans la salle d'examen ? Je dois encore retirer tes points de suture.