Chapitre 23

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Madame se lève et fait signe à Sara de la suivre. La jeune femme se lève à son tour, craignant des représailles si elle n'obéit pas, ayant déjà perdu un doigt aujourd'hui. Dans la cuisine, Franck est sur la chaise, toujours attaché, Madame s'approche de lui et arrache d'un coup sec le collant sur sa bouche.

-Madame! Madame! Je ne sais pas ce que cette petit garce vous a raconté mais ce n'est pas vrai. On a rien fait Annie et moi!

Madame se tourne vers Sara.

-Tu aurais osé nous mentir? demande-t-elle, amusée.

-Non Madame. Et je peux le prouver! Ce connard à une tache de naissance ou bien un grain de beauté vraiment énorme, juste au-dessus du pénis, dit-elle se souvenant de ce détail, triomphante.

Madame la regarde impressionnée.

-Wow! Superbe mémoire! dit-elle en applaudissant. On va pouvoir vérifier si elle dit la vérité alors.

Franck baisse la tête, attendant son châtiment. Un hurlement venant du sous-sol fit sursauter Sara, et eu le même effet sur Madame et sur Franck qui bougea la tête vers la porte du sous-sol.

-SVP Madame... Ce n'est pas la faute d'Annie! Elle a juste voulu m'aider, c'est moi qui en a eu l'idée.

-Tais-toi Franck, tu n'aides pas ton cas, ni celui de ta complice. Vous connaissiez les règles.

Madame sourit en écoutant les supplications d'Annie, ses hurlements et ses pleurs étant de plus en plus fort et saccadés. Sara est terrorisée, et espère seulement éviter de les mettre en colère. La porte du sous-sol s'ouvre sur Rick, qui est blanc comme neige. Il essuie son front avec un mouchoir de poche et s'arrête près de Franck.

-Que voulez-vous que je fasses de lui, Madame? demande Rick.

-Tu vas me l'attacher sur ma table, mets lui une sangle en travers le ventre, menottes au chevilles et au poignets aussi. Tu me diras quand il sera prêt. On va t'attendre ici.

Rick se penche sur Franck.

-Vas-tu faire le cave Franck? demande-t-il.

-Je ne veux pas mourir! dit l'homme attaché, résolu.

Rick sort son arme et frappe la nuque de Franck avec la crosse, celui-ci perd connaissance.

-Désolé Madame! C'était le seul moyen de pouvoir le descendre sans problème. Dit-il en détachant la victime et en le prenant sur son épaule.

Il descend, laissant Sara seule avec son bourreau. Madame la regarde avec un sourire, et son regard se dirige vers sa main blessée.

-Dis-moi? Est-ce que c'est vrai que, malgré son absence, tu sens sa présence? Je veux dire, tu sens comme si tu avais encore tes 5 doigts?

Sara regarde son pansement, bouge ses doigts.

-Non madame! Je sens qu'il est parti. dit-elle en retenant ses larmes.

-Dommage! dit la femme, visiblement déçue.

Rick revient quelques minutes plus tard.

-Il est en place Madame.

-Parfait! Allons-y! dit-elle en faisant signe à Sara de la suivre.

La jeune femme tremble de peur mais suit la maîtresse des lieux, préférant ne pas la contrariée. Dans l'escalier, plus elles descendent, plus les cris et les hurlements d 'Annie sont forts. Sara regrette d'avoir parler, elle se sent responsable de cette souffrance qu'elle entend. En entrant dans la pièce, Madame applaudit en découvrant Franck sur sa table. Elle se dirige vers son armoire et en sort une grande paire de ciseaux de couture rouillée et un petit flacon. Elle referme l'armoire et tend les ciseaux à Sara, celle-ci la regarde, interdite.

-Prends les ciseaux! T'inquiète, tu vas pas lui faire du mal, c'est ma partie ça! Je veux que tu découpes tous ses vêtements, je le veux nu sur ma table. Je vais le réveiller juste après. Il est attaché, tu n'as plus à avoir peur de lui maintenant.

Sara prend les ciseaux, et commence le découpage lentement. Elle se dit qu'elle pourrait en profiter pour poignarder Madame, maintenant qu'elle a ses ciseaux en main. Et ensuite quoi? Elle sort et reste là devant Rick, couverte du sang de Madame. Non, mauvais plan, surtout avec les cris d'Annie de l'autre côté du couloir. Elle se concentre donc sur ce que Madame lui a demandé de faire, et rapidement Franck est nu sur la table. Madame se penche au-dessus de son sexe et découvre la tache décrite par Sara.

-Bravo! Ton sens de l'observation t'a sauvé un nouveau châtiment aujourd'hui. Redonne-moi les ciseaux et recule-toi de quelques pas. Maintenant, tu ne fais qu'observer.

Madame prend le petit flacon et l'ouvre. Elle le passe sous le nez de Franck qui revient à lui presque instantanément.

-Que... Qu'est-ce qu.. Madame! Oh non... Madame, je vous en prie.

La femme sourit et fait le tour de la table, pour que Sara soit seule d'un côté et qu'elle puisse tout voir.

-Comme ça, Franck, tu t'es amusée avec notre propriété, sans même demander la permission? commence Madame. Tu sais que si tu avais demandé, probablement que Monsieur aurait accepté?

Sara a un mouvement de recul, qui attire le regard de Madame. Celle-ci lui fait signe de rester en place.

-Franck, tu as aimé la bouche de notre achat? Montre-moi donc ta grosse queue lorsqu'elle est bandée!

Madame saisit le sexe de Franck et commence à le masturber, lui massant les testicules en même temps. Sara se retient de se retourner, toujours terrorisée des conséquences de ses réactions. Elle reste donc figer sur le sexe de Franck qui commence à prendre du volume et est de plus en plus haut.

-Impressionnant! dit Madame. Voyons voir maintenant ce que ça fait, si on fait ça!

De son autre main, la bourreau approche les ciseaux de couture et d'un coup, elle coupe le pénis au garde-à-vous. Franck hurle comme un porc à l'abattoir alors que le sang gicle comme une fontaine. Madame a un sourire triomphant sur le visage, elle saisit alors les couilles de sa victime et les coupe aussi. L'homme est à l'agonie, Sara se retient pour ne pas vomir devant ce spectacle sanguinaire.

-Il est bruyant! Il crie encore plus que toi lorsque je t'ai couper le doigt! dit Madame tout bonnement. Faisons le taire! Tiens, avale ça!

Elle lui fourre son propre pénis dans la bouche, tire sur sa joue et entre le sac contenant ses couilles. L'homme s'étouffe alors. Madame le regarde avec affection, et une once d'admiration.

-Tu aimes ton goût, dis-moi Franck? dit-elle en riant, elle lève les yeux vers Sara qui est livide. Tu crois que je devrais arrêter cette torture?

-Oui Madame, dit Sara, le visage couvert de larmes.

-Bien! dit Madame en plantant la paire de ciseaux comme un poignarde dans la gorge de Franck.

Au bout de quelques secondes, qui parrait des heures à Sara, Franck cesse de se débattre et de bouger. Elle remarque la vie quitter son corps, le visage de l'homme devenant serein. Madame regarde sa robe.

-Zut! Je vais devoir me doucher et me changer encore une fois! dit-elle réprobatrice.

Elle se dirige vers la porte, l'ouvre et dit à Rick qu'elle en a terminé avec Franck.

SaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant