Chapitre 16

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Petit avertissement: Ce chapitre peut choquer par sa violence! 

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Quelques minutes passèrent avant que Madame arrive avec les trois autres invités. Les quatres femmes étaient élégantes, elles buvaient aussi chacune une flûte de champagne.

-Comme je vous disais tout à l'heure, elle ne servira pas que les besoins sexuels de mon mari. Je vais pouvoir expérimenter toutes sortes de choses sur elle.

-Je ne comprends pas, dit la femme à sa droite, celle-ci portait une robe courte noire, sans décolleté, elle avait les cheveux blonds cendrés et les yeux bleus. Je veux dire, que ton mari a des besoins particuliers et des demandes hard, ça je comprends. C'est ce que tu vas en faire que je ne comprends pas!

-Betty, ne te souviens-tu pas au secondaire? Je cherchais toujours à me battre et à faire du mal aux autres filles? dit Madame avec un grand sourire.

-Oh oui! s'exclame la dame à sa gauche, une femme ronde, les cheveux bruns lousses, un visage enfantin et un regard un peu pervers. Je me souviens, moi! Tu avais une sacré réputation, j'étais 2 niveaux en dessous et j'en entendais parler de la grande tortionnaire.

-Au secondaire, j'avais toujours le nez dans les livres de bibliothèque de l'école. Pas étonnant que je sois auteur maintenant. J'ai manqué ces moments-là faut croire, dit Betty.

-Bref, depuis que je suis adulte, je n'ai plus vraiment le loisir de me battre pour vraiment faire mal. J'ai bien les cours de boxe, karaté et muay thaï, mais ça ne fait pas sortir le méchant. En plus, je vais pouvoir faire ce que je veux d'elle, puisqu'elle est à moi.

Sara l'écoutait parler, terrorisée. Cette femme n'est pas bien dans sa tête, elle aime infligée la souffrance aux autres. Quel monstre!

-Tout ce que je vois devant moi c'est un petit être terrorisé! Regarde comme elle te regarde, on dirait un chevreuil devant les phares d'une voiture sur l'autoroute, dit la femme qui n'avait pas encore parler, plus vieille que les autres, une grande élégance, la dame porte des gants de dentelles, fume une cigarette dans un porte-cigarette.

-Oh! Mais elle a raison d'avoir peur belle-maman! J'ai bien l'intention de voir de la terreur dans ses yeux, de la supplication et de transformer tout ça en envie de mourir, dit Madame, fièrement.

-Pourquoi tant de frustration en toi? demande Betty. Je ne te juge pas, crois-moi, c'est de la simple curiosité.

-Je n'ai aucune frustration, justement. Toute la frustration sort de moi par la violence que j'impose aux autres. Vous voulez que je vous montre? demande Madame à son auditoire.

-Tu... tu vas entrer? demande la femme de gauche.

-Oh non... pas besoin! N'est-ce pas, je n'ai pas besoin d'entrer pour faire la démonstration?

Elle vient de s'adresser à Sara, celle-ci sursaute et ne sachant pas quoi répondre d'autre.

-Non madame!

-Bien, alors suis mes instructions à la lettre et je ne vais pas entrer. dit-elle d'un ton menaçant.

-Oui madame.

-Voyez comme elle est docile! dit Madame en riant. Je ne sais pas ce que nos maris lui ont fait faire, mais on dirait bien qu'ils ont réussi à la détendre. Bon! Passons aux choses sérieuses.

Elle réfléchit un instant et son regard s'illumine d'un coup.

-Va dans le tiroir à ustensile et prendre une fourchette. Viens ensuite juste devant la fenêtre, le plus près possible. Voilà! dit-elle quand Sara revient à sa position. Maintenant, à l'aide des dents de la fourchette, je veux que tu te fasses saigner de l'épaule au coude.

Sara fige, prend une grande respiration et va déposer les dents de la fourchette sur le haut de son épaule. Elle pleure déjà, sachant que la douleur sera terrible.

-Attends! dit Madame pour arrêter son geste. Avec tes manches, on ne verra rien. Va chercher Rick!

Sara dépose la fourchette sur le comptoir, ou quelques minutes plus tôt elle s'était masturber. Va au salon.

-Rick... Madame veut te voir dans la cuisine.

Celui-ci la regarde, il semble inquiet mais se lève. Les deux colocs reviennent dans la cuisine devant la fenêtre.

-Bonsoir Rick!

-Bonsoir Madame! répond l'homme poliment.

-Rick, je veux que tu arraches la manche gauche de la robe de mademoiselle!

-Que je l'arrache, Madame?

-Oui, vas-y! On a pas toute la soirée! dit la femme.

Rick se tourne vers Sara, celle-ci lui tend sa main gauche pour qu'il puisse saisir la manche. Il tire fort d'un coup sec, la manche reste en place. Il va plutôt à l'épaule, et déchire la dentelle avec une clé de son trousseau. Il tire à nouveau un bon coup sur la manche et celle-ci cède. La manche arrachée dans la main, Rick se retourne vers la fenêtre.

-J'en fais quoi Madame? demande Rick.

-Quelqu'un veut un souvenir? demande la femme à ses invités.

-Moi, je vais la prendre, dit Betty, qui commence à être excitée du pouvoir de son amie.

-Bien! Rick vient lui donner.

Rick sort de la cuisine, laissant Sara seule devant les femmes.

-Qu'est-ce que tu attends? demande Madame. Vas-y utilise la fourchette.

Sara prend une grande respiration, elle dépose les dents sur son épaule dénudée, elle sert les dents pour éviter de hurler et d'un coup, elle descend la fourchette sur son bras. Les larmes lui montent au yeux devant la douleur. Madame semble déçue.

-Ça ne saigne pas assez! Recommence! Et cette fois, ne sert pas les dents, je veux t'entendre.

Sara baisse les yeux vers son bras, elle voit pourtant les 4 lignes rouges ensanglantés laisser par les dents de la fourchette.

-Mais madame! Ça saigne! dit Sara, en pleurant.

-RECOMMENCE! Hurle Madame en frappant de la paume sur la fenêtre.

Sara s'exécute, hurlant de douleur en faisant descendre la fourchette dans sa chair déjà ouverte. Le sang coule beaucoup cette fois, glissant de son coude vers sa main, faisant une petite flaque au sol. La jeune femme laisse tomber la fourchette au sol.

-Voilà! Maintenant ça saigne! dit Madame, fière de sa poupée. Regarde-moi et dis-moi merci!

La jeune femme blessée, lève les yeux vers elle et pleure. Elle chuchote un remerciement, du coin de l'oeil, elle aperçoit Rick qui a tout vu de l'extérieur, à sa main pend la manche de sa robe. Il a la larme à l'œil, il renifle et essuie rapidement ses yeux pour que Madame ne le voit pas pleurer.

-Voilà la manche Madame Betty, dit Rick en tendant la manche de la robe de Sara.

SaraWhere stories live. Discover now