- Hey, tout va bien ? demandai-je en remarquant l'air pensif qu'elle affiche.
- Oui, mais je...
- Monsieur, votre grand-père est arrivé.
- Merde ! Il ne devait rentrer que la semaine prochaine. Lili, surtout, tu me laisses parler.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est un vieux con.
- Enfin, te voilà ! Il se passe quoi dans cette maison ? Cette fille !
- Bonjour, monsieur... murmure Lilya.
- Qu'est-ce qu'elle fout là ?
- Grand-père, ne sois pas grossier.
- Ne me dit pas comment je suis censé être. Si tu veux la baiser, fais ça ailleurs.
Je plonge mon regard dans celui de Lilya, et je remarque un changement subtil mais frappant dans son expression. Ses traits, autrefois empreints de détente, se figent soudainement, comme si une ombre avait assombri son visage rayonnant. Ses yeux, d'habitude si lumineux, reflètent maintenant une lueur de peur qui semble transpercer son âme.
Je... Je vais rentrer chez moi, murmure-t-elle, à peine audible dans le silence tendu qui nous enveloppe.
- Non, Lilya, tu ne peux pas partir maintenant, intervient-je précipitamment. Dimitri, emmène Lilya à l'étage. J'ai des affaires à régler avec mon grand-père.
- Mets-la dehors, oui, ordonne-t-il d'une voix tranchante, sa rigidité ne laissant place à aucune discussion.
- Bon, calme-toi. Cette fille est sous ma protection. Quelqu'un cherche à lui faire du mal, je déclare fermement, mon regard plongé dans le sien pour lui faire comprendre l'importance de cette situation.
- J'en ai rien à battre Sacha. Tout ce que je veux, c'est que tu annonces tes fiançailles avec Nathalia demain lors de ma fête d'anniversaire, rétorque-t-il, son ton empreint d'autorité.
- Je n'ai aucune intention d'épouser Nathalia, je... je commence à expliquer, mais il m'interrompt brusquement.
- Tu vas l'épouser, sinon, je jure sur tout ce que j'ai de plus précieux que c'est moi qui mettrai fin à la vie de cette fille ! Son ultimatum résonne dans la pièce, lourd de menace et de détermination.
- Qu'est-ce que ça signifie ? je demande, sentant la colère monter en moi face à sa brutalité.
- C'est une menace, espèce d'idiot ! L'honneur de notre famille passe avant tout ! Quand vas-tu enfin te ressaisir ? hurle-t-il, sa main se resserrant autour de ma gorge avec une force impitoyable.
- Grand-père ! je grogne, mais je me laisse faire, sachant qu'il n'a pas la force de me faire vraiment mal.
- Dit que tu vas t'exécuter.
- Oui! dis-je le regard envoyant des éclaires.
- Sage décision. Il me tapote la joue de la même main qui m'étranglait y a deux minutes.
-Tu restes pour le petit-déjeuner ?
- Non, c'est déjà fait. Mais un dernier truc, baise autant que tu veux cette fille, mais demain il faut qu'elle soit en dehors de ces murs ! crache-t-il, ses mots comme des flèches empoisonnées dans l'air électrique entre nous.
Je serre les mâchoires pour contenir ma colère et le laisse disparaître. Dimitri, qui redescendait les escaliers, garde le silence en m'observant.
- Elle a dit quelque chose ? Je demande, mon regard scrutant les nuances de son expression.
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Tu diras oui
Любовные романы- Vous, vous restez. Ordonne-t-il. - Je... Mon regard va entre lui et le directeur. Mes collègues s'arrêtent dans le couloir pour observer la scène. - C'est une assistante en stage, je ne vois pas... Prononce enfin le directeur. - Je sais, j'aimera...
