Je Le Jure Sur Le Styx [Percy Jackson & Harry Potter]

[Ginny crie et les lettres de Poudlard sont là]

Harry, Hermione et Ron étaient réunis dans la chambre des garçons. C'était leurs premières vacances où ils étaient tout le temps ensemble. Harry n'avait pas voulu reprendre contact avec les Dursley, Hermione ne savait pas où étaient ses parents, quant à Ron, il se remettait doucement de la mort de son frère.

"Demain, c'est la rentrée. J'aurais tellement voulu y aller pour voir ce que ça fait de passer une année normale", soupira Harry.

"Moi, je voulais repasser mes ASPIC, mais McGonagall n'a pas voulu", grogna Hermione.

"Et moi, le dortoir me manque, les Gryffondors me manquent. Même les Serpentards commencent à me manquer", se plaignit Ron.

Soudain, les trois ami.es entendirent des pas, comme si quelqu'un courait, puis la porte s'ouvrit en furie, laissant apparaître une jeune fille toute décoiffée tenant dans sa main trois belles lettres avec le blason de Poudlard.

"Des lettres pour vous sont arrivées ! Elles viennent de Poudlard", cria Ginny.

"Pas besoin de crier, tu sais, on n'est pas sourds", grogna Ron.

"Ron, on s'en fiche ! Ce sont des lettres de Poudlard !" s'exclama Hermione en ouvrant sa lettre. "Oh, par le caleçon de Merlin, avez-vous vu ! Nous allons faire une autre année à Poudlard ! C'est génial !"

Harry ressentit une joie immense. Il lut sa lettre à voix haute.

"Cher monsieur Potter, Comme vous le savez sûrement, le château de Poudlard a été rénové et nous serions ravis de vous accueillir pour une 8ème année au sein de Poudlard.

Nous vous informons que vous avez été nommé capitaine de l'équipe de Quidditch.

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou au plus tard le 31 août.

Veuillez croire, cher monsieur Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.

Pomona Chourave, 

Directrice adjointe."

Harry était si content. Il allait refaire son année à Poudlard qui allait se passer paisiblement et sans problème ! Soudain, un cri strident interrompit ses pensées.

"Je suis préfète en chef ! Vous y croyez ça !"

"C'est super bien ça, Mione ! Tu pourras enlever des points aux Serpentards", s'exclama Ron tout content.

"Non, Ron, je ne vais pas m'en servir à mauvais escient, et puis d'ailleurs, je pense qu'il serait temps de laisser tomber nos vieilles querelles. Je vais essayer de souder toutes nos maisons ! J'ai déjà une idée en tête", déclara Hermione.

"Trop bonne idée, Mione. Je t'aiderais. En plus, je connais quelques Serpentard", confia Ginny.

"Tu es amie avec des Serpentard ! Mais tu es tombée sur la tête, Ginny ?" s'étrangla Ron.

"Amie est un grand mot, ce sont des connaissances ! Tu sais, l'année dernière, certains Serpentards ont aussi désobéi aux règles ! Les Serpentards ne sont pas tous des méchants sans cœur. D'ailleurs, tu serais surpris de savoir qu'il y avait des espions pour l'Ordre", dit-elle en s'adressant à Ron. "Je suis devenue amie avec Daphné Greengrass et Astoria Greengrass. Ce sont des filles tellement gentilles quand elles ne sont pas avec Malfoy et sa bande !"

"Eh bien, Ginny, tu m'aideras ! Viens, on va en discuter dans ta chambre", déclara Hermione en partant avec Ginny.

Harry et Ron se regardèrent. Tous les deux pensaient à la même chose. Ils n'avaient pas envie de faire ami-ami avec les Serpentard, mais ils en avaient aussi marre de se disputer à chaque fois qu'ils rencontraient des Serpentards. Ils voulaient simplement faire la paix sans nécessairement devenir amis avec eux.

"Bon, bah, on descend manger et on envoie nos réponses au professeur Chourave", proposa Ron.

Harry accepta. Ils descendirent tous les deux, la tête dans la lune, en pensant au lendemain et à comment cette année, qui leur semblait commencer à merveille, allait se dérouler.

Le lendemain, le fameux trio d'or avait acheté leurs affaires pour Poudlard. Ils étaient prêts à partir, prirent de la poudre de cheminette, et c'est ainsi qu'ils arrivèrent enfin à la célèbre voie 9 3/4. Après des adieux et des promesses de ne rien faire qui pourrait les mettre en danger, le trio d'or était enfin installé dans leur compartiment, souriant et comblé de bonheur ! La porte s'ouvrit pour laisser place à deux têtes.

"Bonjour Harry, bonjour Ron, bonjour Hermione. Les Nargoles nous ont menés jusqu'à vous. Est-ce qu'on peut vous tenir compagnie ?" questionna Luna d'une voix douce.

"Salut Luna et salut Neville. Bien sûr que vous pouvez vous installer. Comment se sont passées vos vacances ?"

"Super bien ! Mes parents commencent enfin à retrouver une vie normale. Les médecins pensent que c'est dû à la mort de Bellatrix Lestrange", avoua Neville.

"C'est génial ça, Neville. Tu as dû être content ?"

"Oui, ma grand-mère m'a même offert des objets de botanique pour fêter ça. Et vous, comment se sont passées vos vacances ?"

"Plutôt bien, on s'est beaucoup ressourcés", informa Hermione.

"Hermione nous a ramené une invention moldue, des cahiers de vacances ! C'est horrible, je ne sais pas comment font les moldus. Je les plains !" se plaignit Ron

Le compartiment éclata de rire ; la guerre n'avait rien changé, sauf peut-être leur maturité.

Ron avait réalisé qu'il fallait savourer chaque moment avec ses proches.

Hermione avait pris conscience que ses parents étaient ce qu'elle aimait le plus au monde.

Harry avait appris que les gens ne sont pas simplement bons ou mauvais.

Luna avait compris qu'il fallait d'abord penser à soi-même.

Neville avait saisi qu'il n'y a pas de courage sans peur.

Et ainsi, au fil des pages de leur histoire partagée, ils avaient tous compris une vérité profonde : l'amitié demeure le baume réparateur, une magie en soi qui guérit les blessures les plus profondes. Dans les heures sombres de la guerre, ils s'étaient tenus solidaires, formant un rempart contre l'obscurité. Bien que marqués par les traumatismes, leur année à Poudlard restait un tableau vivant de moments d'aventure et de joie, une lumière qui persistait même dans les recoins les plus sombres de leurs mémoires. Ensemble, ils avaient appris que, face aux épreuves, l'amitié demeurait le meilleur des remèdes, une force capable de transcender les cicatrices du passé et d'illuminer l'avenir.

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"L'amitié, tissée avec les fils des rires partagés, des épreuves surmontées et des moments inoubliables, demeure un précieux trésor. Que notre amitié continue d'illuminer nos vies de sa chaleur bienveillante, car les liens forgés dans le creuset du temps sont les plus résistants et les plus précieux."

1069 mots 

Laulau