Trente baisers BakuDeku

Est-ce que l'amour durait ?

Prompt : héritage majestueux

***

Si on tombait amoureux à quinze ans, pouvait-on l'être encore dix ans plus tard ? Toujours de la même personne ? Toujours avec la même intensité ?

Si on avait posé la question à Bakugo, il aurait répondu « en quoi ça vous regarde bande de nullos ?», ce qui équivalait à un « oui ».

En tout cas, c'était son cas. Izuku avait rempli sa vie et il comptait bien faire en sorte qu'il ne lui échappe jamais, qu'il soit toujours à ses côtés. Pour cela, il l'avait invité au cinéma.

Habituellement Bakugo et Izuku aimaient tous deux se mettre au fond, mais pour une fois le blond se mit tout devant. Izuku en fut surpris, mais le laissa faire. Il questionna simplement :

— Tu ne trouves pas ça bizarre qu'il n'y ait que nous deux ?

Bakugo ne répondit rien, comme si ça lui était égal, comme si ça l'arrangeait. Le blond agissait VRAIMENT bizarrement en conclut Izuku. D'abord, il n'avait pas voulu lui dire quel film ils allaient voir, ensuite il décidait de se mettre devant, enfin il ne s'inquiétait pas qu'ils étaient les deux seuls spectateurs.

Izuku n'était pas au bout de ses surprises.

Quand le film démarra, des photos de lui enfant apparurent à l'écran. Il sursauta surpris.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

Bakugo ne bougeait pas.

Des photos du blond apparurent à leur tour, lui aussi bambin. Il y en eut d'eux deux ensembles quand ils étaient tous petits. Le film continua, on les vit grandir à travers les photos jusqu'à leurs quinze ans, où les photos où ils étaient seuls se transformèrent en photo d'amitié, puis en photos de couple. Le film qui se déroulait était rempli d'eux deux, de leur vie, de leur amour. Izuku passa de la perplexité à l'émotion, et quand le film prit fin et qu'il vit Bakugo agenouillé devant lui, les larmes coulèrent toutes seules de ses yeux.

Bakugo prit la parole :

— Je n'ai pas d'héritage majestueux à t'offrir, juste tout mon amour et un anneau, fit-il, Izuku, veux-tu m'épouser ?

Izuku en avait la tête qui tournait.

Kacchan, son Kacchan, il était là et lui demandait de se lier avec lui pour la vie. Que pouvait-il répondre à part :

— Bien sûr Kacchan !

Il tomba de son siège et finit à genoux, à la hauteur de son amour, qui lui passa l'anneau au doigt. Tout ce bonheur, Izuku n'était pas sûr de le mériter, mais il s'en fichait, il allait en profiter autant qu'il le pouvait.

Bakugo s'approcha de lui et Izuku ferma les yeux quand leurs lèvres se rencontrèrent. Ce n'était pas leur premier baiser, loin de là, mais celui-ci scellait une nouvelle promesse, une nouvelle étape dans leur vie. Ils finirent dans les bras l'un de l'autre, trop heureux.

Oui ils s'aimaient toujours avec la même intensité.

Fin.

L'autatrice : une petite fic un peu simpliste.