Torey Moreyli

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Torey

- Par les liens du mariage, je vous déclare mari et femme. Annonça le prêtre.

Je m'en doutais. Déjà que mon père en parlait à ma mère sous le refus de maman. Mais je sais qu'au fond de moi, je suis heureuse de cet événement. Je jette un coup d'œil à mon partenaire pour la vie, je vois dans ses yeux une neutralité sans faille mais dès qu'il me voit, il me sourit. D'un sourire rassurer mais, j'ai l'impression que son sourire n'en n'était pas vraiment un.

~~~

À la salle de réception, tout les invités parlent de tout et de rien. Pour la plupart c'était sois, travail sois, des dernières magasins de mode.

Je soupire d'ennuie, à mon propre mariage. Je regarde mon père parler au père de mon mari.

Mon mari.

Mon mari...

Mon mari.

Je cherche mon mari des yeux. Et nos yeux se croisent enfin. Il me sourit calmement puis retourne à sa conversation. Comme je disais.

Je m'ennuie à en mourir.

- Chérie?

Je me tourne vers ma mère.

- Tes frères veulent te parler mon cœur.

Je soupire, puis finit par me lever de mon siège à marier. Ma mère me tenait la main afin de ne pas tomber par la faute de ma robe beaucoup trop lourde pour moi. Elle me serra la robe pour capter mon attention, ce qui marche à merveille.

- Oui maman?

- Tu te plais ici?

Ça question me prend au dépourvue pendant quelque seconde. Est-ce qu'elle me demande si je me plaît dans cette famille? À ce mariage? Ou peut-être qu'elle est juste inquiète pour moi? Probablement pour la dernière option.

C'est ma mère. Elle est ma mère. Elle doit s'inquiéter pour moi comme pour toute mère qui laisse leurs filles se marier à leurs tours.

Une maman s'inquiètera toujours pour ses enfants.

- Si je me plaît avec les Colemans?

- Oui...?

- Oui maman. Les Colemans sont gentils et attentionnés. Il ne me feront jamais de mal et tu le sais.

- Oui je sais, mais je m'inquiète à ton sujet. Un mariage aussi tôt? Juste pour les affaires de business de ton père? Ça me fond le cœur.

Je serre sa main en retour, comme pour la consoler dans son chagrin de voir sa petite fille partir aussi tôt.

- Bon, je te laisse aux mains des garçons pour qu'ils puissent discuter avec toi. Je suis sûr qu'il vont te parler concernant votre lune de miel à Kris et toi. De comment vous devez organiser vos choses. Dit-elle hésitante sur la fin.

Hein? Choses?

Mais de quoi elle parle?

Elle ne me laisse pas le temps de lui poser la question qu'elle me remet aux mains des garçons.

Les garçons me commençaient à parler de ci et de ça et je leur expliquait pour la dernière fois, comme je l'aie expliquée à ma mère:

Que les Colemans ne me feront jamais de mal.

Hm.

"Qu'ils ne me feront jamais de mal." Disais-je.

Et bien j'avais tord.

Terriblement tord oui.

Il m'en n'a fait du mal, lui.

Lui aussi.

Et surtout lui.

Le père de la famille Coleman.
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Ooooh...

À suivre....♥️😎🤌🏽