I. divorce, dépression, drogue & délivrance

Magsimula sa umpisa
                                    

Elle savait que j'avais peur des garçons. Alors, elle m'a parlé de sa cousine âgée de 23 ans qui souhaitait se mettre en couple. Elle m'a envoyé des photos de cette fameuse cousine. Je suis tombée sous le charme dès que je les ai vues. Cette femme avait tout ce qu'il faut, là où il faut.

Son prénom commence par un S. S était une belle jeune femme avec un teint noir comme le mien, de beaux yeux, un visage de déesse et de belles formes à couper le souffle. Elle possédait déjà un appartement et avait un travail. S était indépendante et c'est ça qui m'a fait craquer.

Nous nous sommes rencontrées pour la première fois dans un joli petit restaurant. Elle était encore plus belle en vrai. Lors de nos échanges, elle ne faisait que me complimenter. À ce moment-là, j'avais 17 ans. J'avais perdu un peu de poids et les encouragements de S m'aidaient à mieux m'accepter.

Cinq mois plus tard, on a entamé une relation amoureuse. S m'offrait tout ce que je voulais et était à mes p'tits soins. C'était comme une sugar mommy si peux m'exprimer ainsi.

Arrive le moment de montrer mes compétences au lit. J'avais peur, mais S m'a rassuré. Elle faisait des cunnis incroyables. Elle avait des sextoys, des vibromasseurs et à chaque fois, il y avait de la cyprine partout après nos rapports. La cyprine est une sécrétion vaginale, signe physique du désir sexuel féminin. J'étais comblée avec S.

Ce que j'aimais, c'est qu'elle était courageuse et savait prendre des initiatives. Par exemple, un jour, elle m'a doigté en public lors d'une fête à laquelle elle m'avait emmenée. Elle me plaisait vraiment.

Ma famille ne remarquait absolument rien de tout ce qui se passait dans ma vie. Donc, tout allait bien. Tout était parfait jusqu'au jour où tout a dégénéré.

J'étais bien installée chez ma petite amie, pendant qu'elle sniffait. Elle avait l'habitude de prendre des produits stupéfiants, mais je n'avais ni l'envie, ni l'audace de lui poser des questions à ce sujet. J'avais tellement peur qu'elle me quitte.

Elle m'a invité à venir en prendre avec elle. J'avais l'intention de refuser, mais elle est parvenue par je ne sais quel moyen à me convaincre d'en consommer. J'ai alors accepté.

Au fur et à mesure, c'est devenu une habitude. Je n'arrivais plus à m'en passer au point où quand je n'en avais plus, je ressentais un manque immense. Parfois, S m'en donnait si j'acceptais de la faire jouir. Elle me transformait petit à petit en son esclave. Elle me forçait à faire tout ce qu'elle voulait sans que je ne puisse rien lui refuser. Cette femme allait même jusqu'à me faire réaliser des actions humiliantes. En effet, elle me demandait, parfois, de porter une laisse et de me promener à quatre pattes dans son appartement. Comme une chienne !

Je tremblais de peur quand je recevais ses appels. Je savais pertinemment que c'était encore pour me faire subir une énième humiliation. Certaines personnes diraient que j'aurais pu la quitter, mais ce n'était pas si facile. Elle m'avait rendue addict. C'est cette dépendance à la drogue qui me retenait dans cette relation, dans ce cauchemar. Je n'avais pas les moyens de m'en procurer. S représentait ma seule et unique issue.

Un jour, lasse de cette situation, je me suis dit "Trop, c'est trop''. Je discutais avec un garçon qui s'appelle Caleb pendant cette période. En effet, S m'ayant aidé à reprendre confiance en moi, je parlais avec beaucoup plus de personnes dont des garçons. Tout comme moi, il a eu des problèmes de dépendance à la drogue et a réussi à s'en sortir. Il avait le même âge que S et était déjà père d'une fille de 3 ans. Je lui ai demandé de l'aide après lui avoir expliqué mon problème. Il n'a pas hésité à me tendre la main.

Nous nous sommes vus quelques fois. Il a fait ce que je n'ai jamais osé faire en bloquant S sur tous les réseaux. Il a ensuite orienté mes pas vers un psychologue qui m'a conseillé de me rendre dans une clinique appropriée pour les gens addicts comme moi. Cependant, il me fallait d'abord obtenir l'autorisation de mes parents. J'ai donc dû leur avouer une partie de la vérité. Je n'ai jamais mentionné S.

Ma mère était dévastée, tout comme mon père. Je me rassurais en me convainquant que tôt ou tard, je finirais par obtenir leur pardon.

J'ai passé quelques mois dans un centre de désintoxication et j'en suis ressortie saine et sauve. Ce n'était pas facile, mais j'ai tenu bon. Mes parents m'ont pardonné et m'ont présenté leurs excuses pour ne pas avoir pris en compte ce que je ressentais, surtout ma mère. La grande famille continue de me rabaisser par rapport à ça, mais j'en fais abstraction.

J'avais arrêté les cours à cause de mon passage au centre de désintox. Dès ma sortie, je les ai repris et j'ai décroché mon diplôme haut la main. Caleb a été patient. Il m'a attendu durant tout mon processus de guérison.

Nous vivons une belle histoire d'amour, malgré les hauts et les bas. Je n'ai plus entendu parler de S, ni de sa cousine. Caleb m'a dit qu'il lui a fait comprendre qu'elle ne devrait plus jamais s'approcher de moi.

Aujourd'hui, j'ai 20 ans. Je suis étudiante. Mon copain est architecte d'intérieur et sa fille est au primaire maintenant.

Voilà !

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Même si le départ est douteux, la destinée peut être tellement délicieuse. Alors, ne vous découragez pas face aux défis de la vie ! La fin de l'histoire, c'est à vous de la décider !

Les Histoires AlphabétiquesTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon