Don't Follow Me [Kpop x Fem Reader]

Chapitre 3 : Sentiment de vide

PDV de Shuhua :

“Tu es sûre que tout va bien Shushu ?" Minnie me demanda, après que nous sommes sortis de chez le médecin.

“Oui, je ne ressens rien de particulier” j'ai hausser les épaules.

Mes Unnies semblaient soulager à ce propos, soufflant de soulagement, leurs épaules s'affaissant soudainement.

“N'hésite pas à nous dire si quelque chose ne va pas, nous nous inquiétons pour toi tu sais” Soyeon-unnie me frotta doucement le dos, alors que je lui affichais un doux sourire qui illumina l'expression de chacune d'entre elle.

“Je le ferais !” je me suis exclamer, mais d'une fausse gaieté.

En réalité, ce n'est pas seulement que je ne ressentais rien vis-à-vis de ce qu'il s'était passé. Mais je ne sentais rien du tout en général. Comme si.. J'étais devenue une simple coquille vide, dénuée de toute envie de vivre...

*****

Jour après jour, j'avais l'impression qu'à la fois mon état se détériorait et restait à un niveau bas constant. Mon énergie habituelle de chiot excité était absent, je n'avais plus la réelle envie de crier, me battre ludiquement ou de courir partout lors de nos horaires de groupe. Car rien, rien de tout ce qui m'amusait avant ne le faisait désormais.

“Tu es sûre que tu ne veux pas venir Shu ?" Miyeon-unnie me demanda, l'air inquiète, alors qu'elle s'apprêtait à partir avec les autres filles pour une sortie.

J'ai secouer la tête, affichant un faible sourire.

“Ne t'inquiète pas, je suis un peu fatiguée donc je préfère rester à la maison tant que j'en ai l'occasion” je lui ai fait un signe de la main, comme pour lui demander de partir.

“D'accord, appelle nous si tu ne te sens pas bien. À plus tard Shu !” Miyeon partit enfin, pas sans m'avoir embrasser malgré mes grognements avertissements.

“Aish.. ! Cette Unnie...” je me suis plainte en essuyant ma joue.

Bien que réellement je ne détestais pas tant que ça ses baisers, j'avoue que son affection pouvait parfois s'avérer étouffant.

“Je devrais me reposer...” j'ai penser à voix haute avant de me glisser sous mes couvertures.

Me blottissant comme je le fais toutes les nuits, j'ai fermer les yeux, m'endormant facilement. Cependant, alors qu'habituellement mes nuits étaient animées par des rêves de toute sorte, cette fois et comme beaucoup d'autres depuis cet accident, je n'ai rêver de rien.

Ce sentiment de vide persistait, me rendant presque fou à mon réveil. J'avais mal à la tête, gardant cette impression de ne pas pouvoir me reposer.

“Ennuyant...” j'ai penser en trainant les pieds vers la salle de bain commune.

En y entrant, je prit l'initiative de me rafraîchir le visage. Et alors que je levais la tête pour observer mon reflet, un détail m'intrigua, détournant toute mon attention vers mon propre cou.

Bien que normalement, mon corps guérit plus vite que la plupart des gens menant au fait que les cicatrices ne restent pas longtemps visibles. Là, je pouvais toujours distinguer une marque légèrement rouge entourer ma gorge. En y passant le doigt, je me suis sentit toucher des sortes de croûtes, bien que réduite par rapport à leur taille originale.

Il me semblait qu'il s'agissait de blessures faites par des griffes qui avaient été enfoncer sous ma peau. Plus je réfléchissais, et plus l'accident me paraissait de plus en plus claire.

Dû à mon état sonné, je n'étais au courant de cet accident qu'à cause de ce que mes unnies m'avaient racontés. Mais je pense qu'elles avaient omis de me dire quelques détails.

Soudain, des flashbacks de sons et d'images vives jaillir dans ma tête, et j'entendit cette voix sourde résonner profondément en moi.

« N'ose plus rien faire, ni ressentir, ni témoigner de ta personne. Seule moi et uniquement moi peut te libérer de cet ordre qui t'enclave. Je suis l'ordre absolu, celui qui te dicte ce que tu dois, as ou n'as pas le droit de faire »

Me sentant soudainement étourdie, je devais me tenir au lavabo pour rester debout. Quand j'ai relever les yeux, cette marque autour de mon cou me fit frissonner.

Tout ce que je pouvais de nouveau ressentir était l'aura de possessivité de la personne qui m'avait étrangler lors de l'accident.

“Obsession... Marquage, désir, peur, jalousie, fureur..” j'haletais alors que ces émotions tourbillonnaient en moi comme une véritable tempête.

Ma main trouva refuge autour de ma gorge, et je pouvais revoir ces yeux plonger dans les miens alors que je me sentais être hypnotisée.

“Shushu ! Nous sommes rentrer !” le fracas de la porte d'entrée me fit sursauter.

Ce bruit sourd me permit de reprendre mes esprits. Appuyer sur le rebord du lavabo, je me suis rendu compte de mon état. De la salive coulant de ma bouche ouverte alors que j'haletais, je venais complètement de rentrer dans une sorte de transe dès le moment où j'ai toucher cette marque rouge autour de mon cou.

Tremblant fébrilement, je me suis reculée, arrangeant mon apparence avant de prendre une profonde inspiration.

“Qu'est-ce qu'il m'arrive ?”