Héritage

Chapitre 19 : Lettre de sang

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Bon par contre, petit warning pour se chapitre. Elle contient principalement des scènes de violences. Elles ne sont pas décrites par ce que je ne peux pas, mais les conséquences physique sont évoqués régulièrement. Si vous avez du mal avec ça, vous pouvez passez directement aux chapitre d'après si vous le souhaitez. Ça ne gêne pas trop à l'histoire.

Bonne lecture ! (Et désolé Harry... Vraiment.)

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La silhouette imposante de Vernon se dessine dans l'encadrement. Harry tremble de plus belle.
L'Oncle s'approche de lui avec une lueur dangereuse dans les yeux. Il commence a vociférer et les premiers coups pleuvent. Harry est trop sonné pour comprendre ce qu'il dit mais il l'imagine sans peine. Son esprit part se réfugier quelques part, loin de l'homme et de sa violence.

A un moment donné, Harry ne senti plus rien. La porte claqua. Il soupira de soulagement. Vernon avait finit pour aujourd'hui.
Le brun reste allongé sur le parquet froid de sa chambre. Sa fraicheur apaisant ses plaies. Il se relève douloureux et s'assoit contre le mur. Il ose a peine jetter un œil à ses blessures mais il doit le faire pour pouvoir se soigner.

Harry attrape son précieux baume et commence à en étaler une noisette sur ses hématomes et ses plaies, en faisant bien attention à la brûlure sur son pied. Il fronce les sourcils quand elle se ravivent, mis c'est un mal pour un bien. Et le bien vaut ses quelques désagréments... Le brun espère que Théo n'aura pas déjà eu à se servir de son présent. Le savoir lui aussi en danger ne peux que l'inquiéter, mais il ne peux rien faire pour l'aider. Et trahir son secret aurai été bien hypocrite alors que lui garde le sien. Même si Harry se doute bien que bientôt tout éclatera, et ce sera sans doute pour le mieux. Même si lui ne peut que appréhender le temps des révélations.

Dans l'obscurité de sa chambre, il se détend un peu. Normalement aucun des Dursley ne lui rendra visite avant le lendemain à l'aube.
Harry regarde par sa fenêtre le quartier terne et vide. Il n'y a plus de barreaux, mais la fenêtre est soudée, et c'est pas forcément plus agréable. La soirée est déjà entamée, et les lampadaires se sont allumés. Pour le brun assis contre le mur de sa chambre miteuse, Poudlard est comme un mirage lointain je le nargue, pourtant il y était il y a moins de 24h. Il a une pensée pour Draco qui doit paniquer depuis qu'il a coupé le lien, mais il ne s'y attarde pas trop. Ne plus le ressentir le rend malade.
Pour se changer les idées, Harry récupère dans sa malle son carnet à dessin. Il avait hésité à le prendre, de peur de l'abimer, mais avait finit par céder. Il aurait au moins une occupation. Depuis que Ron le lui avait volé plus tôt dans l'année, il avait fait attention et redoublé de vigilance et de sort de protection. Et il avait noirci pas mal de pages...
Son plus récent croquis le représentait lui, assis sur les genoux de Draco, sur le canapé de la salle sur demande. Et à côté d'eux, un tigre est allongé sur le tapis de à la cheminée. Pansy et Théo discutent sur le fauteuil en face. Chacun sans les artifices des glamours.
Il adorait ce dessin. A l'occasion il en referait une autre version au propre et avec plus de détail.

Quand il fut aux alentours de 23h, Harry s'allongea sur son lit. Demain il aurait beaucoup à faire, et ce repos lui serait bien profitable.

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Harry se traînait dans entre les murs de Privet Drive. Il boitait légèrement. Son pied le faisait toujours souffrir depuis samedi. La brûlure était importante, et il n'avait rien d'efficace pour la soigner. C'était le même que celui où il s'était blessé aux vacances dernière, il restait fragile dessus.

Vernon n'avait eu de cesse de le houspiller et le surveiller toute la semaine. Et il avait bien profité de son défouloir personnel.
Le brun ne comptait plus le nombre de fois où il lui était tombé dessus pour des broutilles.
Son corps douloureux se rappelait à lui a chacun de ses mouvements.

Il regagna le salon et va s'enquérir de ses tâches. Principalement du récurage. Super.
Harry part chercher de quoi nettoyer dans le placard. La petite porte sous l'escalier lui est bien familière, mais de manière générale il évite de s'en approcher. Il passe sa tête dans le placard et sort la serpillière et quelques produits. Il remarque son dessin contre la paroi. Harry regarde autour de lui avant de décrocher délicatement la feuille et de la glisser dans ses poches. Il compte bien ne plus jamais revenir ici une fois les vacances passées. Il trouverais un moyen pour parler à Draco a son retour. Mais là il ne pouvait pas juste revenir.
Le feu ardent qui lui brûlait la peau, et les tâches sombres qui la parsème sont de trop. Il peine déjà à tenir entier juste une semaine.

Finalement il aurait dû. Demander de l'aide...

Le brun secoue la tête pour chasser ses regrets et retourne à son devoir, ses produits sous le bras. Il commence a récurer le sol silencieusement. Un peu plus tard, la porte claque et Dudley débarque dans la pièce et ne lui adresse pas un regard. Il se contente d'aller s'avachir sur le canapé, profitant du trajet pour lui écraser la main avec tout son poids.
Harry sert les dents mais ne dis rien. Il se contente de continuer son travail, repassant là où les grosses chaussures du garçon ont laisser des traces de terre boueuses.
Il passe l'après midi à récurer le sol, puis monte se coucher silencieusement après avoir cuisiner le dîner. Il s'endort en un instant, avec un espoir brumeux dans son esprit. "Plus que cinq jours. Samedi se sera fini." Se répète t-il pour tenir encore.

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Après une énième visite de Vernon, le garçon est détruit. La violence de son Oncle et douloureuses et cruelle, et lui en a fait les frais encore une fois.
Quand celui ci est parti, il boitte jusqu'à un endroit sûr, pour constater l'étendue des dégâts.

Harry enleva délicatement son T-shirt dans l'enceinte protectrice de la salle de bain. Ce dernier était collé à sa peau par le sang coagulé qui perlait de ses plaies.
Quand il s'en fut enfin débarrassé, le brun porta un regard à la glace en face de lui pour voir l'étendue des dégâts. Une large coupure re-définissait la limite de ses côtes. Et d'autres, moins profondes, parsemaient le reste de son torse. Il y avait aussi une trace brunâtre autour de son coup, où se trouvait il y a peu les grandes mains de son Oncle.
Il se tord douloureusement pour regarder son dos, mais sa vision lui donne un haut-le-cœur. La lame de Vernon est aussi passé par là, et à laisser un message. Non loin de la naissance de ses ailes, une inscription se dessine derrière le rouge de ses plaies. "MONSTRE" est écrit dans sa chair en lettre de sang.

Le garçon serra les poings. Mais il relâcha bien vite la pression quand le geste lui soutira une grimace de douleur. Il entendait encore Vernon débarquer dans la remise où il travaillait pour le prendre par le col. Le cachalot avait été viré de son entreprise pour fraude fiscale et se retrouvait avec un procès. Et il avait accusé son neveu pour ses tords, avant de se défouler sur lui...