Héritage

Chapitre 12 : Discussions

"Salut Harry..."

Il reconnut son écriture. Draco. Il aurait dû s'en douter.

"Je peux t'appeler Harry hein ? On va dire que oui.
Fallait que je trouve un moyen de te donner ce papier. Désolé. Oui tu as bien entendu, moi, le grand, le magnifique, et l'unique, Draco Malfoy, je m'excuse."

Harry retient un rire en lisant la ligne avant de se reconcentrer.

"Je vais faire bref. Faut qu'on parle. Je crois qu'on a beaucoup à se dire, non ? T'as compris le liens qui nous reliait. Moi aussi. Et je ne veux pas, je ne peux pas, l''ignorer.
Juste au cas où, je ne dirais rien d'autre dans cette lettre. Rejoins moi mercredi soir après le dîner. Tu te rappelles de l'AD ?
D.M. "

-- L'A.D ? ... Ah ! La Salle sur Demande. Murmura Harry en un souffle.

Le blond lui donnait rendez vous mercredi. Soit dans deux jours.
Harry reposa la lettre. Il avais déjà hâte d'y être et ils s'étaient quittés il y a peine quelques heures ! Comment peut on être si vite aussi dépendant de quelqu'un ?
Il songea à ce qu'il devait faire de la lettre. La brûlée ? Non, il n'avait pas envie de le faire... Mais il ne pouvait décemment pas la conserver comme ça. Ce serait trop risqué... Finalement, il opta pour remettre les sorts avant de la remettre dans ses affaires, dont il avait amélioré la sécurité depuis qu'il s'était fait volé son carnet.

Carnet qu'il avait d'ailleurs récupéré bien rapidement en menaçant quelques Poufsoufles... Ce n'était pas dans ses habitudes mais situation oblige. Au pire il n'aurait qu'à mettre ça sur le compte de son côté Serpentards.
En parlant de ça. Il se saisit du cahier avant de s'assoir en tailleur sur son lit et de tirer les rideaux.

Harry entendit ses compagnons de chambres rentrés. Il sort la tête et adresse à la seul âme accueillante du groupe un salut que Neville lui rend. Il lui adresse un bonne nuit avant de refermer les voiles de son lit.
Il récupère une mine de plomb moldu et commence à s'échauffer avant de passer aux choses sérieuses.
Harry débute son esquisse. Il crayonne grossièrement une silhouette élancée avant d'en affiner les traits. Il le peaufine encore quelques minutes son portrait avant d'éloigner le carnet de lui pour voir le résultat.

Encore. Celui qui hante son esprit est apparu sous ces doigts. Et, maintenant, il sait de qui il s'agit.
Mais Harry ne peut s'empêcher d'observer la silhouette. Il voit encore quelques défauts, mais, sans modèle, il ne peut rien faire de mieux...
Il range ses affaires et se couche sous ses couverture. Harry ferma les yeux. La journée avait été momouvementé.

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Enfin mercredi soir ! Il avait passé les deux jours précédents à se languir de son âme soeur... Ils ont bien pu se voir en cours, mais il aurait voulu lui parler, le toucher, le... Harry secoua la tête. Il ne devait pas penser à cela maintenant !

Il continua sa route dans les couloirs sombre. Il n'y avait pas un chat. Les élèves avaient tous regagner leurs dortoirs et même les fantômes n'était pas de sortie. Nick quasi sans tête les avait tous invités à une fête mais il n'était pas sur de vouloir savoir de quoi il retourne.
Harry longeait un des mur de pierres du château et il trébucha sur sa cape d'invisibilité. Il émit un léger grognement avant de reprendre sa route. Sa cape était sa sécurité après le couvre-feu.

Finalement, Harry arrivé enfin devant la salle sur demande. Il répète le manège habituel et la porte apparaît à quelques pas de lui. Il rentre et il remarque tous de suite l'elfe sur le canapé.
Ce dernier se retourne et lui sourit.

Harry défait son glamour et se rapproche de son âme soeur qui vient lui voler un baiser. Il rigole contre son visage avant de s'écarter sous l'oeil interrogateur de Draco.
-- Quoi ? Qu'est-ce-qu'il y a ? Grogne il.
-- Surprenante déco. Lui répond le brun en montrant la salle avec un sourire narquois.

Les murs vert et blanc ne sont pas surprenant en sois, tout Serpentards qu'il est, mais le coin cosy devant la cheminée l'est plus. Et surtout. Surtout. Des éléments de déco et le tapis sont rouges. Rouges !
Draco regarde autour de lui et soupire devant son compagnon rieur.
-- Oui. Je le concède. Le rouge n'est pas si mal. Avoue le blond théâtralement.

Ils partirent en fou rire.
Ils se reprennent après un temps fou. Un silence s'installa et les deux se regardent, un peu mal à l'aise. C'est Draco qui romp le moment gênant.
-- Que les choses soit clair. Je ne te laisserai pas me fuir. On est ensemble maintenant. Déclara il.
-- Oui. Acquises Harry. Mais sa vaut pour toi aussi. Ne me lache pas quand les choses se compliquent.

Derrière cette phrase d'apparence anodine, le brun lui transmets sa crainte, sa peur. Les Dursley, ses prétendus amis, et tous les autres ont laissé des blessures encore vivent dans son coeur. Mais Draco le rassure vite. Il l'embrasse tendrement sur le front avant de le faire monter sur ses genoux. Il lui enserre la taille possessivement.
-- Bon. Qu'est-ce que tu sais sur ton héritage ? Je ne savais pas les Potter créatures magiques. Attaque Draco.
Harry réfléchit un instant avant de répondre.
-- Pas grand choses... Je. Je ne voit pas comment c'est possible mais, je crois que j'ai reçu un double héritage.

Draco le regarda confus. Pourtant il ne l'interrompit pas.

-- D'après les recherches que j'ai fait, j'ai des attributs elfes, et fées.
-- C'est impossible. Affirma le blond, perdu.
-- Je sais. C'est ce que j'ai lu.
Il lui montra le parchemin qu'il avait trouvé.
-- Ce parchemin est de Liliane Sylf ?!
-- C'est un problème ?
-- Non bien sûr que non. C'est juste qu'il s'agit de quelqu'un de très célèbre dans notre communauté. C'était l'une des icônes fées, elle était très appréciée. C'est elle qui a rapprochés nos deux peuples. Mais elle a disparue il y a bientôt 20 ans. Je crois que mon père a dit qu'elle était de sang royal.
-- Je vois. J'ai trouvé ça dans la bibliothèque. Elle a sûrement étudié ici. Elle l'a écrit quand elle était élèves je crois.
-- Enfin bon. Ça ne change rien au fait que c'est impossible. Comment ça aurait pu arriver ? Fée et elfes ne se mélangent pas. Je crois.

Il est aussi paumé que moi...

-- Et puis, ton père n'est il pas un sang pur ? Tout comme ta mère est né moldu ?
-- Je sais pas. Je ne sais rien d'eux... Avouait-je.
-- Je demanderais à ma mère si elle sait quelque chose, elle a fait Poudlard avec eux. Et peut être que ton père et dans le même cas que ma mère, c'est d'elle dont je tiens mon héritage. Parfois les sag pour ont vu leur sang mêlé a des créatures par le passé.
-- Attend. Tu veux dire que mon parrain était...
-- Je ne sais pas. Il est un Black comme ma mère mais elle ne m'en a jamais parlé. Mais je ne pense pas.
-- ok. Et sinon on va faire comment pour... Notre relation.
-- Tu veux faire quoi ? Je ne veux pas te détester en publique. Je n'ai jamais voulu et il n'y a plus mon père. Et puis, les Gryffondor t'ont déjà tourné le dos...
-- On a qu'à être amis en publique, et puis en privé... Proposa Harry.

Draco resserra son étreinte sur son désormais petit ami.
-- On fait ça. Sourit il. Bon sinon. Y a des trucs que tu veux savoir sur tout ça ? J'en sais un peu plus que toi donc tu peux me poser tes questions.
-- Si tu savais combien j'en avais tu me proposerai pas d'y répondre ! Rigola Harry.

Le jeune couple discuta ainsi toute la soirée. Mais ils devaient bien regagner leur chambre un jour ou l'autre alors ils finirent par se séparer. Draco prit le chemin des cachots et Harry celui de la tour rouge et or, et il arborait un sourire niais...

Il rentre à pas de loup dans son dortoir. Harry grimace en entendant le parquet grincer. Il s'approche de son lit silencieusement mais il voit du mouvement dans le lit de son ami. Quelques instants plus tard, Neville, encore endormi, sort la tête de ses rideaux.
Il ne lui demande pas où il était mais ce contente de lui faire remarquer son aire niais. Et Harry, rougis en marmonnant qu'il lui expliquerait plus tard. Il lui souhaita bonne nuit avant de gagner à son tour le sommeil.

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Harry a pu discuter avec son désormais petit ami ! Ils sont trop mignons non ? Mais est-ce qu'il sauront comment gérer tous ça ? Car apaiser les tensions en publique est faisable, mais beaucoup de choses restes incertaines, et certains secrets restent inavoués...