Chapitre 17 : Festivale (part. 1)

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Ma famille et moi avons une tradition depuis que j'ai atteint trois ans ; regarder un film chaque vendredi soir. Les arguments de mon père étaient simple, cela forgerait notre culture générale et nous pourrions décrypter les musiques de film avec lui, se que nous n'avons jamais fait. Pourtant c'est une de ses grandes passions. Malheureusement nous avons perdu de vue notre moment en famille aux seize ans de ma soeur cette dernière préférant sortir avec ses potes que de passer du temps avec sa merveilleuse soeur et ses vieux.

Honnêtement les batailles de popcorns, les comptes à rebours de ma soeur à chaque premier baiser, les critiques de ma mère sur toutes les tenues, le rire contagieux de mon père, tous ça me manque. Alors quand ce mercredi midi je suis descendue pour venir manger et que j'ai vu mon père les bras remplies de snacks et ma mère de pizza partir en direction du home cinéma, mon sourire ne pouvait être plus éclatant.

Enfin c'est se que je croyais.

Les trois installés dans la salle, la nourriture juste devant nos yeux, tout aurait pu être parfait mais évidemment nous ne pouvions éviter l'inévitable débat entre mes parents : romance ou action ? On aurait pu penser que ma mère se battrait pour un film d'amour et mon père d'agent secret mais pas du tout. Mon père était plus au fond gros nounours et ma mère aventurière courageuse. Au final, sans demander aucun avis, je démarre Forrest Gump. Les deux sachant mon amour pour ce film, se taisent directement.

Comme les trois dernière fois, au générique de fin, mon père râle devant cette tragique mais si belle fin pour éviter de montrer sa tristesse, ma mère somnole depuis son départ de l'armé et moi je pleure toutes les larmes de mon corps. Il me manque tout de même ma rival de celle qui utilise le plus de mouchoirs...

- Je décrète que vous avez eu se que vous voulez avec votre film ennuyeux à souhait donc maintenant on regarde Kingsman ! annonce ma mère.

- Ah non ! Moi je veux ma happyend ! Nos coeurs meurtries obligatoire, la contredis mon père.

Alors que mes parents repartent dans un débat interminable, la sonnette de la maison me sauve. Malgré l'étonnement général que quelqu'un viennent sonné un vendredi de vacance en pleine après-midi, je me lève et accours ouvrir afin d'éviter la mini dispute de mes parents.

Mon coeur s'accélère anormalement en remarquant Aria dès la porte nous séparant, ouverte. Ma mâchoire inférieur était prête à se décrocher tant ma surprise fut tandis qu'elle se grattait nerveusement la nuque en bafouillant un basique « Salut » que je lui rends qu'au bout d'un quinzaines de seconde.

Nous ne nous étions pas revu depuis le fameux soir et depuis ma journée avec June, je devais par-être totalement bizarre. Comment réagir quand on a des doutes sur les sentiments de l'autre ? Qu'on qu'une envie : lui sauter dessus et l'embrasser ? Je dois me canaliser sinon je ne vais pas tarder à le faire.

Je secoue ma tête comme pour enlever toutes ces pensées de mon esprit et l'invite à entrer. Elle n'avait jamais franchis la porte de chez moi, le seul jour où elle et venue, était pour me ramener après cette affreuse soirée pourtant si incroyable et elle a insisté pour ne pas déranger mes parents et moi ayant besoins d'être en famille. Ma mère et mon père arrivent dans la pièce coupant mon amie dans sa contemplation pour les saluer poliment comme à son habitude :

- Bonjour monsieur et madame Hunter. Désolé de venir à l'improviste, vous deviez être en famille.

- Ne t'inquiète pas on venait juste de finir notre film ! s'exclame joyeusement mon père. Et je t'ai déjà dit, avec moi c'est Michael, monsieur ça fait trop vieux. Je ne suis pas encore à la cinquantaine !

Influenceuse AmoureuseDonde viven las historias. Descúbrelo ahora