Chapitre 12 : Boite de nuit

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La première fois que j'ai regardé l'immensité du ciel étoilé, c'était autour de mes 15 ans. Cela faisait un an jour pour jour que j'étais en couple avec Rayan et je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à ressentir tous se que tout le monde nous dit qu'il faudrait qu'on ressente quand on est amoureux. Je ne comprenais pas pourquoi avoir le mec parfais ne me faisais pas vibré comme toutes mes amies l'insinuais. Je ne comprenais pas pourquoi je n'aimais pas Rayan. Je ne comprenais pas.

Donc dans une puissante insomnie, vers trois heures du matin, je me suis levée de ma confortable couette afin de rejoindre, entourée d'une couverture rose, le balcon relié à ma chambre pour me confié à ces milliers de points blanc qui survolaient ma villa, plongée dans le noir et illuminée uniquement par une magnifique lune toute ronde telle une perle qui brillaient de mille feu, sachant que c'était, à ce moment, les seules qui ne prendraient pas pour une folle égoïste sans coeur.

Aujourd'hui encore ça m'arrive, rarement, mais ça m'arrive, comme ce soir. Malgré la pollution lumineuse, j'arrive à percevoir deux, trois étoiles qui brille de tout leur souffle comme si elles attendaient ma venue. Dans un premier temps, je ne fais que de les admirer afin de savoir à qui je m'apprête à me confier puis je me lance :

- Je déteste ne pas comprendre, c'est d'ailleurs surement pour ça que j'ai toujours eu de la facilité à l'école, mais ce mystère est désormais trop grand pour moi... Pourquoi je ressens tout ça en sa simple présence ? Pourquoi, malgré la nouveauté de notre amitié, elle me manque tant ? Pourquoi ses yeux bleu électrique monopolise presque l'entièreté de mon esprit ? Pourquoi le mot hétéro me semble si lointain ? S'il vous plaît, aidez-moi, je suis perdue et j'ai besoin de sommeil...

Ma tête s'écroule dans les paumes de mes mains elles-même soutenu par mon coude appuyer contre la rembarre du balcon. Mes cheveux châtain pendent au-dessus du trottoir où des dizaine de passant rigolent, crient, chantent et tant d'autre chose que je n'arrête pas de faire ces derniers jour grâce à la beauté de cette ville et surtout pour ne pas inquiéter ma famille qui est désormais, enfin, pleinement joyeuse.

Cela fait trois jour que le paparazzi mon harcelé et trois nuit que je ne dort presque plus. Trois jour que j'ai affirmé être hétéro et trois nuit que ce mot s'éloigne de plus en plus de moi. Trois jour que je n'ai pas parlé à Aria et trois nuit qu'elle a pris d'assaut toutes mes pensées. Trois jour que je me pose des questions et trois nuit que j'essaye d'y répondre sans grande réussite.

Tout d'un coup la porte s'ouvre dans un fracas assourdissant pour laisser place à ma soeur, un grand sourire qui l'accompagne partout depuis la réconciliation avec papa, criant mon prénom d'une manière tellement enjoué qu'elle ne peut que attiré mon attention. Je sèche en vitesse l'eau salée qui menaçais de couler sur mes joues et referme soigneusement la porte-fenêtre pour la rejoindre.

Je sais que ma soeur se doute que je ne dors pas à cause de grandes reflexions. Mardi je suis descendu au petit-déjeuner avec des cernes que je n'avais pas encore dissimuler avec l'anti-cerne et j'ai bien vu son visage changé radicalement à la vue de mon visage et malgré ça, elle ne m'a pas posé de question.

- Yann et moi, nous sortons trouver son cousin qui est avec ses amis et ils n'ont qu'un an de plus que toi. Tu pourrais venir avec nous ? Me propose-t-elle.

- Qu'est-ce que vous allez bien pouvoir faire à cette heure-ci ? Il est vingt-trois heures passés ! lui demande-je même si je sais que de toute manière, je vais accepter vu mon incapacité à dormir.

- Il est fortement possible que son grand cousin soit le propriétaire d'une boite de nuit. Et avant que tu dises que tu es trop jeune, sache que Yann m'a affirmé que tu pourras y rentré sans soucis et les parents sont d'accord.

Influenceuse AmoureuseKde žijí příběhy. Začni objevovat