Maladresse

Chapitre 1

Neville était paralysé. Il était en retenue avec le professeur Snape, et il devait classer les potions qui se trouvaient dans la réserve du professeur. Mais le problème, c'est que sa maladresse avait encore frappé et qu'une potion était tombée au moment même où le professeur Snape rentrait dans sa réserve.

- Londubat ?

La voix froide et rauque du professeur Snape résonna dans la réserve.

- Sortez de cette réserve maintenant ! Je ne pourrais pas me contrôler, cria-t-il envers Neville.

Trop tard, se dit le professeur Snape.

Il se jeta sur Neville. Leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre. Deux onyx se noyaient dans ces yeux noisettes. Bien qu'il ait acquis une musculature impressionnante grâce à la guerre, le Gryffondor était encore légèrement plus petit que l'ancien Serpentard. Neville frissonnait à cause de la chaleur et du poids de l'homme.

Snape agrippa la nuque de son élève et s'empara de ses lèvres. Trop étonné pour réagir, le Gryffondor ne fit rien jusqu'à ce que l'autre lui morde la lèvre inférieure. Sous l'effet de la douleur, il ouvrit un peu plus la bouche ce qui permit à son professeur de venir rencontrer sa langue.

Neville se sentit peu à peu fondre sous les caresses expertes de cette langue et il commença à répondre au baiser.

Ne pouvant plus retenir ses impulsions, le maître des potions souleva son élève après avoir noué ses jambes autour de ses hanches. Il l'amena dans sa classe jusqu'à son bureau, balayant plumes, parchemins, encriers et fioles de potions avec un de ses bras et y déposa sans douceur sa charge.

Neville pour sa part ne comprenait rien mais il savait une chose : il ne pouvait plus attendre, il avait envie de sentir Severus en lui.

Il resserra ses jambes autour de la taille de l'homme et poussa un petit gémissement de plaisir en même temps que l'autre soupirait de bien-être. Encouragé par les timides mouvements de hanches de son élève, Severus s'attaqua à la chemise de Neville, puisque la robe avait, depuis quelques secondes, été déchirée. Ce n'est que lorsque le jeune homme sentit l'air froid du cachot sur sa poitrine qu'il se rendit compte que son professeur l'avait mis torse nu. Chaque parcelle de peau nue était caressée, elle en devenait brûlante et rouge.

Severus, perdant patience, les déshabilla tous les deux d'un mouvement de baguette. Leurs érections entrèrent en contact, leur arrachant un grognement de satisfaction.

Severus montra ses doigts à Neville. Celui-ci comprit et les lécha puis Severus commença à le préparer. Il positionna son sexe devant l'anus quand il sentit que son élève était assez préparé pour le recevoir, et commença à le pénétrer avec douceur.

Quand Severus se fut entièrement enfoncé en lui, Neville resserra encore ses jambes autour de la taille de l'homme et poussa des petits gémissements de plaisir. Encouragé par ces timides mouvements de hanches, Severus commença des vas-et-viens, au départ, langoureux, puis devenant de plus en plus bestiaux et sauvages.

Le Griffondor s'accrochait aux épaules de son professeur, lui griffant le dos, se sentant monter, lentement mais sûrement, au septième ciel. Finalement, Neville fut traversé par un orgasme dévastateur, il se répandit entre eux, les muscles de son intimité se contractant, en gémissant fortement. Se faisant, Severus se déversa en lui, dans un grognement sourd.

Ils restèrent encore quelques minutes ainsi, puis le maître des potions se retira de son élève et maintenant amant.

Il regarda son élève et dit : « Rhabillez-vous, Londubat ! »

Le ton de la voix, en l'occurrence glacial et sec, ramena Neville sur Terre. Il se redressa et descendit du bureau pour récupérer ses vêtements et s'habiller. Chacun de leurs gestes se fit dans un silence le plus complet. Quand ils eurent fini de se revêtir, rien ne laissait apercevoir ce qu'il venait de se produire.

- Suivez-moi monsieur Londubat.